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Dans la nuit suffocante de Gaza, un ordre tombe, tranchant, brutal, sans appel : Israël somme les ONG et les hôpitaux d’évacuer vers le sud. Pas demain. Pas dans un avenir incertain. Maintenant. Cet ultimatum sonne comme une sentence suspendue au-dessus de centaines de milliers de vies fragiles. Derrière les mots froids d’un communiqué militaire, il y a une réalité d’horreur : maisons éventrées, patients intubés que l’on doit déplacer, enfants hagards arrachés de leur lit au milieu de la panique. L’armée ne parle pas de négociation mais d’assaut imminent. Chaque seconde compte.

L’histoire des guerres a connu ses ultimatums, ses avertissements. Mais ici, la contradiction est totale : on ordonne à des hôpitaux d’évacuer… alors que l’évacuation d’un service de soins intensifs est matériellement impossible. Le message sonne non comme une protection des civils mais comme une lame tranchant l’espace : fuyez, ou mourez. Dans le tumulte cynique de la diplomatie, Gaza n’apparaît plus comme un territoire mais comme une salle d’attente de la mort.

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