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Le monde retient son souffle. L’Ukraine brûle depuis plus de trois ans et voici qu’un souffle glacé s’impose : d’après les révélations fracassantes de JD Vance, sénateur de l’Ohio et figure montante du trumpisme, la Russie aurait consenti à des « concessions importantes » auprès de Donald Trump. Incendiaire, cette déclaration renverse la table. Elle bouscule la géopolitique, elle fracasse les équilibres, elle fait naître le doute. Derrière les mots, se profile un marché, sombre et bruyant, où chaque geste pèse le poids du sang versé. Tout vacille : la guerre, la diplomatie, les alliances. Et derrière ce brouillard apparaît déjà un futur, imprévisible, périlleux, mais surtout interdit au silence.

La puissance de l’accusation est telle qu’elle siffle comme un obus. Elle vise autant Kiev que Washington, Moscou que Bruxelles. Elle oblige à voir autrement : Trump, le « négociateur », pourrait-il vraiment convoquer la paix, ou serait-il déjà l’architecte d’une illusion funeste ? JD Vance ne parle pas à la légère. Ses mots, il les a calibrés. Et c’est bien ce tremblement que nous devons sonder : car à chaque syllabe se cache peut-être le germe de la plus grande réorganisation mondiale depuis la guerre froide.

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