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Le silence assassin qui a retenti jeudi dans l’hémicycle de Strasbourg n’était pas celui qu’attendait la droite européenne. Charlie Kirk, figure emblématique du conservatisme américain, gît à peine refroidi dans sa tombe que déjà, l’Europe institutionnelle lui crache au visage. L’assassinat de cet homme de 31 ans, père de famille et défenseur des valeurs traditionnelles, aurait dû susciter un élan d’humanité transcendant les clivages politiques. Mais non. Le Parlement européen a préféré fermer les yeux, boucher ses oreilles et tourner le dos à la décence la plus élémentaire.

Cette gifle monumentale administrée par Roberta Metsola et ses comparses ne fait que révéler au grand jour la véritable nature de cette Europe bureaucratique : froide, calculatrice et profondément idéologique. Quand un homme tombe sous les balles d’un fanatique pour avoir osé défendre ses convictions, l’Europe officielle hausse les épaules. L’indignation qui gronde dans les couloirs de Strasbourg ne fait que commencer — car cette humiliation infligée à la mémoire de Kirk pourrait bien réveiller des forces que l’establishment européen croyait endormies.

Le refus catégorique qui a mis le feu aux poudres

C’est le député suédois Charlie Weimers, membre du groupe des Conservateurs et Réformistes européens, qui a osé braver l’omerta institutionnelle. En pleine séance plénière, cet homme courageux a réclamé une minute de silence en mémoire de Charlie Kirk, assassiné la veille lors d’un meeting à l’Université d’Utah Valley. Sa demande était simple, humaine, universelle : « Nous devons déclarer que notre droit à la liberté d’expression ne peut pas être anéanti. »

Mais voilà — l’Europe de Metsola n’entend pas de cette oreille. La présidente maltaise du Parlement européen a opposé un refus sec, invoquant des « règles procédurales » qui exigeraient qu’une telle demande soit formulée en début de session. Une pirouette administrative pour masquer ce qui ressemble de plus en plus à un déni idéologique. Quand Weimers a tenté de poursuivre son hommage en sacrifiant son temps de parole, la vice-présidente Katarina Barley l’a brutalement interrompu : « Nous en avons discuté, et vous savez que la présidente a dit non à une minute de silence. »

L’explosion de colère des députés de droite

L’hémicycle s’est alors transformé en champ de bataille. Les députés de droite, notamment ceux de l’AfD allemande et du mouvement Identité et Démocratie français, ont manifesté leur indignation en frappant violemment leurs pupitres. Un vacarme assourdissant a envahi l’enceinte sacrée du Parlement, tandis que les centristes et les gauchistes applaudissaient la décision de Barley avec un cynisme révoltant.

Cette scène surréaliste révèle l’ampleur du fossé idéologique qui traverse l’Europe. D’un côté, des hommes et des femmes qui considèrent qu’un assassinat politique mérite respect et recueillement. De l’autre, une majorité qui refuse d’honorer la mémoire d’un conservateur américain au prétexte qu’il dérangeait leurs convictions progressistes. András László, député hongrois du Fidesz, a résumé cette hypocrisie avec une formule cinglante : « Pour le criminel George Floyd, il y a eu une minute de silence au Parlement européen le 17 juin 2020. Pour Charlie Kirk, assassiné hier, c’est empêché. »

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