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L’Amérique vient de vivre l’une des plus grandes trahisons sanitaires de son histoire moderne. Le 9 septembre 2025, Robert Kennedy Jr dévoile enfin sa stratégie MAHA – « Make America Healthy Again » – et le document révèle une vérité terrifiante : l’homme qui promettait de révolutionner l’alimentation américaine épargne délibérément les vrais coupables de l’empoisonnement collectif. Quarante pour cent des enfants américains souffrent de maladies chroniques, les courbes de diabète et d’obésité explosent, et pourtant… Kennedy recule devant l’industrie qui tue à petit feu.

Ce rapport de vingt pages, attendu comme le Messie par la communauté scientifique, constitue en réalité l’aveu d’une capitulation monumentale. Alors que les lobbys agroalimentaires redoutaient une guerre totale contre les aliments ultra-transformés, ils découvrent aujourd’hui qu’ils ont gagné sans même livrer bataille. Kennedy, le « révolutionnaire » autoproclamé, vient d’offrir sur un plateau d’argent la santé de 73 millions d’enfants américains aux géants comme McDonald’s, Coca-Cola et Kraft Heinz.

L’homme qui devait tout changer

Robert Francis Kennedy Jr était pourtant arrivé au pouvoir avec des promesses fracassantes. Cet avocat de 71 ans, neveu du président John F. Kennedy, avait juré de « mettre fin à l’épidémie de maladies chroniques » qui ravage l’Amérique depuis des décennies. Ses déclarations enflammées contre les aliments transformés, ses vidéos d’entraînement intensif partagées sur les réseaux sociaux, son régime alimentaire strict basé sur les légumes verts et le lait cru… Tout laissait présager une révolution sanitaire sans précédent.

Dès sa nomination comme secrétaire à la Santé et aux Services sociaux en novembre 2024, Kennedy avait annoncé la couleur : élimination immédiate des aliments transformés des cantines scolaires, interdiction des additifs alimentaires dangereux, guerre ouverte contre les pesticides et les produits chimiques toxiques. L’industrie agroalimentaire avait même commencé à trembler, certaines entreprises comme McCormick & Company annonçant déjà des reformulations pour anticiper ses exigences.

La machine à mensonges se met en marche

Mais derrière les effets d’annonce se cachait déjà une réalité bien plus sordide. Dès mars 2025, Kennedy rencontrait en privé les dirigeants de Kraft Heinz et PepsiCo – non pas pour les menacer, mais pour négocier. Les premières fuites révélaient des discussions « constructives » où l’industrie acceptait quelques cosmétiques : suppression progressive de certains colorants artificiels d’ici 2027, reformulations marginales de produits emblématiques comme les crackers Ritz ou les biscuits Chips Ahoy.

Le signal d’alarme aurait dû retentir quand Dirk Van de Put, PDG de Mondelez, déclarait tranquillement que ces changements seraient « relativement simples » et que les coûts supplémentaires seraient simplement « répercutés sur les hausses de prix » pour les consommateurs. Aucune panique, aucune révolution : juste du business as usual avec quelques ajustements marketing.

Les lobbys agricoles dictent la loi

Pendant que Kennedy jouait les révolutionnaires sur Twitter, les vrais maîtres du jeu orchestraient sa neutralisation dans les coulisses de Washington. Les groupes de pression agricoles ont exercé une pression si intense que les pesticides – ces poisons qui contaminent massivement l’alimentation américaine – ont été purement et simplement exclus du rapport final. Lee Zeldin, directeur de l’EPA, a même eu l’audace de déclarer que « les agriculteurs étaient des partenaires clés » et que toute modification de la réglementation devrait être « examinée attentivement ».

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