Un séisme institutionnel secoue Washington ! Donald Trump a franchi un Rubicon historique en s’attaquant frontalement à l’indépendance de la Réserve fédérale américaine, institution pourtant considérée comme sacrée depuis 112 ans. Ce lundi 15 septembre 2025, à quelques heures de la cruciale réunion du Federal Open Market Committee, l’administration Trump a déposé en urgence un appel devant la Cour d’appel du district de Columbia pour tenter de limoger la gouverneure Lisa Cook avant le vote sur les taux d’intérêt. Cette manœuvre sans précédent révèle l’ampleur de la stratégie trumpienne : s’arroger des « vastes pouvoirs » présidentiels pour contrôler la politique monétaire américaine. Larry Kudlow, proche conseiller de Trump, a d’ailleurs été d’une franchise glaçante dans une récente interview : « Le président Trump va prendre la Fed en main, comme il le doit ! » Simultanément, Stephen Miran, actuel chef du Conseil des conseillers économiques de la Maison-Blanche, s’apprête à être confirmé comme gouverneur de la Fed — tout en gardant son poste à la Maison-Blanche ! Cette double casquette scandaleuse achève de révéler le plan trumpien : placer ses pions pour contrôler une institution de 7 000 milliards de dollars qui dicte l’économie mondiale.
L'offensive judiciaire de la dernière chance

L’urgence du dimanche soir
Dimanche 15 septembre à 15h00 précises, l’administration Trump a déposé ses conclusions d’appel devant la Cour d’appel fédérale du district de Columbia. Cette précipitation révèle l’état de panique de la Maison-Blanche : il faut absolument évincer Lisa Cook avant la réunion de politique monétaire du mardi 17 septembre. Chaque heure compte dans cette bataille pour le contrôle de la Fed !
Dans ce document juridique de 47 pages, les avocats trumpiens révèlent leur stratégie : revendiquer des « pouvoirs présidentiels étendus » et une « large discrétion » pour limoger les gouverneurs de la Fed. Cette théorie constitutionnelle révolutionnaire vise à pulvériser un siècle d’indépendance de la banque centrale. Si elle était acceptée, elle transformerait la Fed en simple département exécutif aux ordres du président !
Les allégations de fraude hypothécaire bidon
Trump prétend limoger Lisa Cook pour « fraude hypothécaire », s’appuyant sur des accusations lancées par Bill Pulte, directeur de l’Agence fédérale de financement du logement et fidèle trumpiste. Selon ces allégations, Cook aurait menti dans deux dossiers de prêt immobilier en 2018, prétendant à chaque fois que le bien concerné était sa résidence principale pour obtenir de meilleures conditions de crédit.
Problème : de nouveaux documents révèlent que ces accusations sont largement bidons ! Cook avait effectivement acheté le premier bien comme résidence principale, puis l’avait loué quand elle a déménagé pour son poste à la Fed. Le second achat concernait sa nouvelle résidence principale légitime. Aucune fraude, juste de la paperasserie administrative normale ! Mais Trump s’accroche désespérément à ce prétexte juridique pour masquer ses véritables motivations politiques.
La juge Jia Cobb fait barrage
La juge fédérale Jia Cobb, nommée par Biden, a mis un coup d’arrêt temporaire aux ambitions trumpiennes le 10 septembre. Dans une ordonnance cinglante, elle a estimé que Trump n’avait pas démontré de « motif valable » pour licencier Cook, notant que les accusations de fraude étaient « douteuses » et « insuffisamment étayées ».
Plus grave encore pour Trump : la juge a souligné les risques systémiques d’une telle présédence. « Permettre au président de révoquer des gouverneurs sur la base d’accusations vagues et non prouvées pourrait compromettre la stabilité du système financier et ébranler les fondements juridiques » de l’indépendance de la Fed. Cette analyse juridique précise révèle l’ampleur du danger constitutionnel que représentent les manœuvres trumpiennes.
Stephen Miran : le cheval de Troie à la Fed

Un gouverneur qui garde son job à la Maison-Blanche
Pendant que Trump bataille pour virer Cook, il s’apprête à installer son homme-lige Stephen Miran au conseil des gouverneurs de la Fed. Confirmation prévue lundi soir par le Sénat républicain, juste à temps pour le vote de mardi sur les taux ! Mais voici le scandale : Miran refuse de démissionner de son poste de chef du Conseil des conseillers économiques de la Maison-Blanche !
Cette double casquette est d’une malhonnêteté institutionnelle révoltante. Comment Miran pourrait-il prendre des décisions indépendantes à la Fed tout en étant l’employé direct de Trump à la Maison-Blanche ? C’est techniquement et éthiquement impossible ! Comme l’a déclaré la sénatrice Elizabeth Warren : « Vous serez perçu comme un pantin sans crédibilité comme voix indépendante. Vous avez clairement dit que vous ferez ce que Trump veut. »
Le révolutionnaire qui veut détruire la Fed
Miran n’est pas qu’un simple loyaliste trumpien — c’est un révolutionnaire institutionnel qui veut refonder complètement le système de la Réserve fédérale. Dans un essai co-écrit avec Dan Katz (actuel chef de cabinet du Trésor), il propose des « réformes » radicales qui détruiraient l’indépendance de la banque centrale.
Ses propositions incluent : raccourcir les mandats de 14 ans des gouverneurs (actuellement conçus pour traverser plusieurs présidences), donner aux gouverneurs d’État le contrôle des banques régionales de la Fed, soumettre la Fed au processus budgétaire congressionnel, faciliter le licenciement du personnel permanent, et permettre aux dirigeants des banques régionales de voter à chaque réunion du FOMC. Cette révolution structurelle transformerait la Fed en instrument politique docile !
L’hypocrisie de la « préservation de l’indépendance »
Lors de son audition de confirmation, Miran a juré ses grands dieux qu’il « préserverait l’indépendance de la Fed » — tout en refusant de démissionner de la Maison-Blanche ! Cette contradiction flagrante a exaspéré même les républicains modérés. Comment peut-on prétendre être indépendant tout en gardant un job directement sous les ordres du président ?
Plus révélateur encore : quand les démocrates lui ont demandé de prouver son indépendance en reconnaissant que Trump avait perdu l’élection 2020, Miran a esquivé. Quand on lui a demandé de contredire les accusations trumpiennes de manipulation des statistiques d’emploi, il a botté en touche. Cette soumission totale confirme qu’il sera le porte-voix de Trump à la Fed, pas un gouverneur indépendant !
Les "vastes pouvoirs" revendiqués par Trump

La théorie constitutionnelle révolutionnaire
Dans leur mémoire d’appel, les avocats trumpiens développent une théorie constitutionnelle explosive : le président disposerait de « vastes pouvoirs » et d’une « large discrétion » pour licencier les gouverneurs de la Fed dès qu’un « motif valable » apparaît. Cette interprétation révolutionnaire pulvériserait le Federal Reserve Act de 1913 qui protège explicitement l’indépendance des gouverneurs !
Selon cette logique trumpienne, le président pourrait virer n’importe quel gouverneur pour n’importe quelle raison, dès lors qu’il invoque un prétexte légal minimal. Désaccord sur les taux d’intérêt ? Motif valable ! Opposition aux politiques présidentielles ? Motif valable ! Cette interprétation totalitaire transformerait la Fed en simple annexe de la Maison-Blanche.
L’extension aux agences indépendantes
L’offensive trumpienne dépasse le cas de la Fed. En février 2025, Trump a signé un décret exigeant que toutes les agences « indépendantes » — SEC, FDIC, CPSC — soumettent leurs nouvelles réglementations à la Maison-Blanche et « consultent et coordonnent régulièrement » leurs politiques avec le président. Seule la Fed était explicitement exemptée… pour l’instant !
Cette stratégie révèle le plan global : détruire l’indépendance de toutes les institutions régulatrices pour les transformer en instruments présidentiels. Trump a déjà viré les dirigeants de l’Equal Employment Opportunity Commission, du National Labor Relations Board, et plus d’une douzaine d’inspecteurs généraux. La Fed représente le dernier bastion à conquérir !
L’appui espéré de la Cour suprême
Trump compte sur sa Cour suprême conservatrice pour valider ces pouvoirs présidentiels étendus. Effectivement, les six juges conservateurs ont passé des années à éroder les pouvoirs des agences régulatrices au profit de l’exécutif. Dans l’affaire sur l’immunité présidentielle, ils ont proclamé que le président détient « l’intégralité du pouvoir exécutif » — une formulation qui pourrait justifier le contrôle de la Fed !
Comme l’explique Saikrishna Prakash, professeur de droit à l’Université de Virginie : « La Cour dit depuis des années que le Congrès ne peut pas donner de protections de cause aux agences. Je pense que les signes avant-coureurs sont clairs. » Cette révolution jurisprudentielle pourrait légitimer rétroactivement tous les abus trumpiens !
L'enjeu économique colossal de 7 000 milliards

La Fed aux manettes de l’économie mondiale
La bataille pour le contrôle de la Fed ne concerne pas que la politique intérieure américaine — elle détermine l’orientation de l’économie mondiale ! Avec un bilan de 7 000 milliards de dollars et le pouvoir de fixer les taux d’intérêt qui influencent tous les marchés mondiaux, la Fed est probablement l’institution économique la plus puissante de la planète.
Les décisions de la Fed impactent directement : les taux hypothécaires américains, les conditions de crédit des entreprises, la valeur du dollar, l’inflation mondiale, les flux de capitaux internationaux, et la stabilité financière globale. Si Trump réussit à politiser cette institution, il pourrait déclencher une crise de confiance majeure dans les marchés mondiaux !
Les exigences de baisse brutales
Trump ne cache pas ses objectifs : il exige que la Fed baisse immédiatement ses taux directeurs de 4,3% actuels à 1,3% minimum — soit une réduction de 3 points de pourcentage ! Cette exigence de baisse brutale vise à stimuler artificiellement l’économie pour ses bénéfices politiques, au mépris des risques inflationnistes.
Jerome Powell et le FOMC résistent à cette pression, envisageant au mieux une baisse modeste de 0,25 point en septembre. Cette résistance technocratique exaspère Trump qui menace régulièrement de limoger Powell lui-même. « Nous aurons une majorité très prochainement, donc ce sera bien », a-t-il déclaré mardi, révélant son plan de prise de contrôle par le nombre !
Les risques d’hyperinflation
Les économistes s’alarment des conséquences d’une Fed politisée. Jon Faust, ancien conseiller de Powell, alerte : « L’indépendance de la Fed ne tient plus qu’à un fil. » Si Trump impose ses politiques monétaires erratiques, il pourrait déclencher une spirale inflationniste incontrôlable, comme dans les années 1970 quand la Fed subissait des pressions politiques similaires.
La résistance désespérée des institutions

Powell et la stratégie de l’évitement
Jerome Powell, président de la Fed, adopte une stratégie défensive d’évitement qui irrite ses soutiens. Plutôt que d’affronter publiquement Trump, il tente de préserver l’institution par la discrétion et la modération. Cette approche prudente vise à éviter l’escalade, mais elle pourrait s’avérer insuffisante face à l’offensive trumpienne systématique.
Powell a récemment signalé sa disposition à baisser légèrement les taux en septembre, espérant satisfaire partiellement Trump sans compromettre la politique monétaire. Mais cette stratégie de conciliation ne fait que nourrir l’appétit trumpien pour un contrôle total ! Chaque concession renforce la conviction de Trump qu’il peut plier la Fed à sa volonté.
Lisa Cook : résistante malgré elle
Lisa Cook, première femme noire gouverneure de la Fed, est devenue involontairement le symbole de la résistance à l’autoritarisme trumpien. Nommée par Biden en 2022, économiste respectée spécialisée dans l’innovation et l’entrepreneuriat, elle représente exactement ce que Trump déteste : une technocrate indépendante immunisée contre ses pressions.
Son avocat, Abbe Lowell, a livré une défense constitutionnelle remarquable : « La décision d’aujourd’hui reconnaît et renforce la nécessité de protéger l’indépendance de la Réserve fédérale contre les interférences politiques illégales. Permettre au président de révoquer Cook sur la base d’accusations infondées et ambiguës compromettrait la stabilité du système financier et ébranlerait les fondements juridiques. »
L’alerte des économistes
La communauté économique mondiale observe avec terreur cette offensive anti-Fed. Aaron Klein, du Brookings Institution, parle d’un « tir mortel à l’indépendance de la Fed ». Les économistes rappellent que l’indépendance des banques centrales réduit l’inflation de 1 à 6 points dans les pays en développement — et que sa perte aurait des conséquences catastrophiques pour l’économie américaine.
Le calendrier diabolique de Trump

La réunion cruciale du 17 septembre
Tout se joue cette semaine ! Le Federal Open Market Committee se réunit mardi 17 septembre pour décider de l’évolution des taux d’intérêt américains. C’est la première réunion depuis que Trump a lancé son offensive contre Cook et sa manœuvre pour installer Miran. Le timing diabolique révèle la stratégie trumpienne : maximiser la pression sur les gouverneurs restants !
Si Cook est écartée et Miran confirmé, Trump disposerait d’une majorité de 4 gouverneurs sur 7 (Miran + 3 autres nomination de son premier mandat). Cette majorité pourrait imposer les baisses de taux drastiques exigées par le président, transformant cette réunion en coup d’État monétaire soft mais décisif !
La course contre la montre judiciaire
La Cour d’appel de DC doit se prononcer en urgence sur l’appel trumpien avant mardi. Si elle donne raison à Trump, Cook sera éjectée quelques heures avant le vote crucial sur les taux. Si elle confirme la décision de première instance, Trump fera appel à la Cour suprême dans les heures suivantes. Cette bataille judiciaire express se déroule à un rythme haletant !
Le département de la Justice trumpien a explicitement demandé une décision rapide « pour que le président puisse la révoquer avant la réunion de politique monétaire des 16-17 septembre ». Cette demande d’urgence révèle l’obsession temporelle : il faut absolument contrôler cette réunion spécifique, probablement parce qu’elle décidera des orientations économiques pour les mois crucaix avant l’élection de 2028 !
L’effet domino sur les autres nominations
Si Trump l’emporte sur Cook, il s’attaquera immédiatement aux autres gouverneurs « récalcitrants ». Trois autres sièges arrivent à échéance d’ici 2026, donnant à Trump l’opportunité de refaçonner complètement le conseil des gouverneurs. Cette stratégie séquentielle vise à éviter une confrontation frontale tout en obtenant le contrôle total par accumulation !
Les conséquences internationales dramatiques

La perte de crédibilité américaine
Les banques centrales mondiales observent avec stupéfaction cette attaque frontale contre l’indépendance de la Fed. Comment les États-Unis peuvent-ils encore donner des leçons de gouvernance économique quand leur président tente de politiser leur propre banque centrale ? Cette hypocrisie gigantesque mine la crédibilité du leadership économique américain !
Christine Lagarde (BCE), Bank of England, Banque du Japon — toutes expriment en privé leur inquiétude face à cette dérive autoritaire. Une Fed politisée perdrait automatiquement sa crédibilité internationale, affaiblissant l’influence du dollar et la capacité américaine à coordonner les politiques monétaires mondiales en cas de crise.
La fuite vers les actifs refuges
Les marchés financiers commencent déjà à anticiper une crise de confiance majeure. Si Trump réussit son coup de force, les investisseurs internationaux pourraient fuir massivement les bons du Trésor américain, provoquant une hausse des taux longs et une déstabilisation des marchés obligataires mondiaux.
L’or, les cryptomonnaies, et les devises refuge comme le franc suisse pourraient bénéficier de cette fuite devant le dollar. Paradoxalement, la tentative de Trump de contrôler la Fed pour favoriser l’économie américaine pourrait déclencher exactement l’inverse : une crise de défiance qui affaiblirait durablement la position économique des États-Unis !
L’émergence d’un nouveau leadership monétaire
Cette crise de l’indépendance de la Fed pourrait accélérer l’émergence d’alternatives au système monétaire international dominé par le dollar. La Chine, l’Union européenne, et d’autres blocs régionaux observent avec intérêt cette autodestruction de l’hégémonie monétaire américaine et préparent leurs propres systèmes de paiement internationaux !
Conclusion

La révélation des « vastes pouvoirs » revendiqués par Trump pour contrôler la Réserve fédérale marque un tournant historique dans l’histoire institutionnelle américaine. Cette offensive tous azimuts — tentative de limoger Lisa Cook, installation du fidèle Stephen Miran, bataille judiciaire express — révèle une stratégie cohérente de prise de contrôle de l’institution monétaire la plus puissante du monde. Le cynisme de Miran, qui refuse de démissionner de la Maison-Blanche pour « préserver son indépendance » à la Fed, illustre parfaitement l’hypocrisie institutionnelle de cette opération. Comme l’a avoué Larry Kudlow avec une franchise glaçante : « Trump va prendre la Fed en main, comme il le doit ! » Cette confession révèle l’ampleur du projet autoritaire : transformer une institution de 7 000 milliards de dollars en instrument politique personnel. Les enjeux dépassent largement la politique monétaire américaine — c’est la crédibilité du leadership économique mondial des États-Unis qui s’effrite sous les coups de boutoir trumpiens. Une Fed politisée perdrait immédiatement sa légitimité internationale, affaiblissant le dollar et l’influence géopolitique américaine. La résistance héroïque de Lisa Cook et la prudence tactique de Jerome Powell incarnent le dernier rempart contre cette dérive autocratique, mais leur capacité de résistance reste limitée face à la machine trumpienne. La bataille judiciaire en cours déterminera si les États-Unis préserveront le principe d’indépendance monétaire hérité de 1913 ou basculeront vers un modèle de banque centrale politisée digne des autocraties. Cette semaine cruciale, avec la réunion du FOMC du 17 septembre et les décisions judiciaires attendues, pourrait marquer la fin de 112 ans d’indépendance de la Réserve fédérale. Si Trump l’emporte, il aura réussi l’impensable : asservir la dernière institution économique échappant à son contrôle, achevant ainsi la transformation des États-Unis en présidence impériale où aucun contre-pouvoir ne peut résister aux caprices du chef de l’exécutif.