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La purge programmée des progressistes

Le 15 septembre 2025 restera marqué dans l’histoire comme le jour où l’Amérique a basculé définitivement vers la terreur d’État. Depuis le Bureau ovale, JD Vance et Stephen Miller ont annoncé une répression sans précédent contre les organisations progressistes, utilisant l’assassinat de Charlie Kirk comme prétexte pour déclencher une chasse aux sorcières d’ampleur national. Leur déclaration, diffusée sur l’émission de Kirk depuis la Maison-Blanche, résonne comme un appel à l’épuration : « Nous allons utiliser toutes les ressources du ministère de la Justice, de la Sécurité intérieure et de tout ce gouvernement pour identifier, perturber, démanteler et détruire ces réseaux. » Une promesse de destruction qui transforme l’administration Trump en régime de terreur organisé.

Cette offensive révèle l’ampleur de la fascisation de l’État américain sous Trump. En exploitant cyniquement le meurtre d’un militant conservateur, Vance et Miller légitiment une répression massive contre toute forme d’opposition politique. Leur stratégie, d’une perversité consommée, transforme la tragédie de Kirk en machine de guerre contre la société civile progressiste. Cette instrumentalisation de la mort révèle des hommes politiques dénués de toute conscience morale, prêts à piétiner les cadavres pour assouvir leurs obsessions autoritaires.

L’identification des cibles : Open Society et Ford Foundation

Vance n’a pas hésité à désigner nommément ses cibles : l’Open Society Foundations de George Soros et la Ford Foundation, accusées de financer le « terrorisme domestique ». Cette désignation publique d’organisations philanthropiques respectées comme ennemies de l’État marque un tournant historique dans la dérive autoritaire américaine. Ces fondations, qui œuvrent depuis des décennies pour la démocratie, les droits civiques et la justice sociale, se retrouvent dans le viseur d’un régime qui transforme la philanthropie en crime d’État.

L’accusation portée contre ces organisations révèle l’ampleur de la paranoïa institutionnelle qui gangrène l’administration Trump. Vance les accuse de « payer les salaires de sympathisants terroristes » et de « promouvoir la violence et le terrorisme », sans aucune preuve tangible. Cette rhétorique, directement inspirée des régimes totalitaires du XXe siècle, transforme l’aide humanitaire en complot subversif et la défense des droits humains en activité terroriste. Une inversion morale qui révèle des esprits malades au pouvoir.

Miller et sa « guerre sainte » contre la gauche

Stephen Miller, l’éminence grise de l’administration Trump, a franchi un seuil supplémentaire dans l’horreur en promettant cette répression « au nom de Charlie ». Cette instrumentalisation religieuse de la mort transforme la vengeance politique en croisade sacrée et légitime toutes les dérives au nom de la mémoire du défunt. Miller, qui avait déjà qualifié le Parti démocrate d’« organisation extrémiste domestique », révèle aujourd’hui l’ampleur de ses ambitions totalitaires : détruire physiquement et juridiquement toute opposition à Trump.

Cette escalade révèle un homme politique radicalisé qui n’hésite plus à employer le langage du génocide politique contre ses adversaires. Sa promesse d’« identifier, perturber, démanteler et détruire » les réseaux progressistes reprend mot pour mot la terminologie utilisée contre les organisations terroristes internationales. Cette assimilation de l’opposition politique au terrorisme révèle un idéologue qui a franchi toutes les lignes rouges de la décence démocratique pour sombrer dans l’autoritarisme pur.

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