Les critères de beauté évoluent depuis des siècles, et certaines modes anciennes pourraient bien vous surprendre. Les hommes et les femmes avaient leurs propres idéaux en matière de séduction, et certains de ces traits sont à l’opposé des attentes actuelles. C’est pourquoi nous allons nous pencher sur ce que les hommes et les femmes considéraient comme attrayant dans l’histoire.
1. Le monosourcil

Les critères de beauté ont considérablement fluctué selon les époques et les cultures. Dans la Grèce antique, le fait de ne pas avoir de sourcils était considéré comme un signe d’intelligence et d’élégance. Les sourcils étaient un facteur important de l’attrait des femmes pour les hommes de l’époque, et les femmes les créaient artificiellement ou les mettaient en valeur avec du maquillage.
2. Fronts hauts

Au Moyen Âge, le front haut faisait fureur. Les femmes faisaient tout ce qu’elles pouvaient pour rendre leur front aussi haut que possible, épilant la racine de leurs cheveux et modelant leur visage pour obtenir l’effet désiré. Les sourcils étaient amincis, voire supprimés, pour faire du front l’élément principal de la beauté.
3. Petits pieds

En Chine, les hommes ont toujours été très attirés par les très petits pieds, ou « pieds de lotus d’or ». Dès l’âge de quatre ou cinq ans, les filles avaient les pieds solidement attachés pour leur donner la forme souhaitée. Bien que cela rende la marche difficile et dangereuse, un petit pied était considéré comme une nécessité malheureuse pour un bon mariage et un signe de raffinement.
4. Dents noires

Autrefois, au Japon, les dents noires étaient considérées comme plus attrayantes par les hommes. Le processus de noircissement des dents était connu sous le nom d’ohaguro. Les femmes noircissaient volontairement leurs dents à l’aide de teintures en signe de maturité, de raffinement et de grâce sociale, ainsi que pour indiquer qu’elles étaient mariées.
5. Un ventre

À la Renaissance, les femmes aux formes pleines et galbées étaient considérées comme particulièrement séduisantes. Les hommes considéraient la volupté comme un signe de richesse et de fertilité. Des artistes comme Pierre Paul Rubens glorifiaient ces corps, admirant les ventres ronds et les hanches larges.
6. Boiterie

Les hommes de l’Angleterre victorienne trouvaient la « boiterie d’Alexandra » élégante. Les femmes souffraient d’un léger boitillement que la reine Alexandra de Danemark avait contracté à la suite d’une fièvre rhumatismale. Le port d’un talon haut et d’une chaussure plate rendait la marche difficile, tout comme les pas minuscules et précaires des jupes étroites qui allaient être portées plus tard.
7. Cheveux courts

Dans la Sparte antique, la perception qu’avaient les hommes de la beauté des femmes était très différente des normes modernes. Les hommes trouvaient beau que les femmes se parent de traits étranges. Des tatouages, tels que des soleils rouges sur le menton et les joues, et des cheveux rasés ou spécialement coiffés.
8. Moustaches

En Iran, au XIXe siècle, un homme voulait que sa femme ait une fine moustache. À l’époque des Qajars, une moustache fine chez les femmes était considérée comme la norme de beauté. Pour paraître plus attirantes aux yeux des hommes, les femmes se maquillaient pour assombrir la zone située au-dessus de leur lèvre supérieure.
9. Peau pâle

Les hommes de la Renaissance désiraient des femmes extrêmement pâles. C’était un signe de richesse et de statut social et les femmes allaient souvent jusqu’à des mesures extrêmes, voire dangereuses, pour s’éclaircir la peau. Elles allaient même jusqu’à tracer des lignes bleues sur leur peau pour créer des veines visibles.
10. Faiblesse

Dans les années 1920, la faiblesse et la délicatesse fragile étaient considérées comme une forme élevée de beauté féminine pour les hommes. Les hommes trouvaient si séduisant que la vulnérabilité soit féminine. L’exercice physique était même déconseillé car il risquait de rendre les femmes trop musclées.
Maintenant que nous avons parlé de 10 choses que les hommes ont toujours trouvées attirantes chez les femmes, voici 10 choses que les femmes trouvaient attirantes chez les hommes.
1. Constructions allégées

La rondeur d’un homme était un signe de prospérité, de richesse et de fertilité. Un corps large et plein signifiait un homme fort, doté d’une grande force morale et capable de subvenir aux besoins de ceux qu’il aime. Ce n’est qu’au XXe siècle, avec l’essor d’Hollywood, que le corps masculin plus mince et plus athlétique est devenu la norme.
2. Vêtements colorés

À la fin des années 1960 et au début des années 1970, les hommes considéraient que les couleurs vives et les motifs audacieux attiraient les femmes. En effet, ces couleurs et ces motifs permettaient aux hommes de se démarquer et signifiaient qu’ils rompaient avec les conventions sociales. Les vêtements aux couleurs vives, dans les tons de rouge, d’orange et de jaune, étaient considérés comme très attrayants, car ils projetaient de l’assurance, un statut élevé et du charisme.
3. Talons aiguilles

Au XVIIe siècle, les femmes trouvaient les hommes qui portaient des chaussures à talons hauts extrêmement attirants, en raison de leur connotation avec la richesse, le statut et le pouvoir. Louis XIV a popularisé les chaussures à talons rouges, car le talon rouge était associé à la noblesse et à l’influence. Les talons permettaient à la personne qui les portait d’être plus sûre d’elle et d’avoir plus de pouvoir.
4. Cheveux gominés

Les femmes des années 1920 trouvaient séduisants les hommes dont les cheveux étaient soigneusement ramenés sur la tête. Les femmes de cette époque étaient très attirées par ceux qui avaient une apparence propre et correcte. Les cheveux étaient généralement assez longs pour être lissés vers l’arrière et étaient généralement séparés au milieu ou légèrement sur le côté.
5. Perruques poudrées

Aux XVIIe et XVIIIe siècles, les femmes étaient souvent séduites par les hommes qui portaient des perruques poudrées aussi grandes et voyantes. Ceux-ci étaient considérés comme attirants pour le sexe opposé en raison du pouvoir, de l’élégance et du statut social qu’ils pouvaient afficher. Plus les cheveux étaient longs, plus le pouvoir était grand.
6. Flambée latine

Dans les années 1920, l’homme d’apparence étrangère était un trope particulièrement fort, en raison de la popularité de l’archétype de l’amant latin dans les films hollywoodiens de l’époque. Rudolph Valentino était la figure emblématique de cet archétype. Il combinait un sens du mystère, une passion romantique et un soupçon d’interdit pour le rendre irrésistible, lui et ses semblables.
7. Chapeaux élaborés

Les chapeaux symbolisaient le style, le statut et la conscience de la mode. Les plumes et les tricornes indiquaient la richesse et la position sociale d’un homme, ce qui le rendait plus séduisant. Les chapeaux ornés permettaient aux hommes d’afficher leur assurance et leur sophistication, des traits que les femmes trouvaient irrésistibles.
8. Bas

Au cours des siècles précédents, les femmes étaient attirées par les hommes qui portaient des bas de soie ou de laine et des culottes jusqu’au genou, car cela signifiait que l’homme était soigné et soucieux de la mode. Les rubans ou les jarretières ajoutaient un ornement à l’ensemble de l’homme et augmentaient son allure et sa sophistication.
9. Poils naturels

Dans les cultures où cette esthétique est appréciée, comme dans l’Italie de la Renaissance et dans diverses cultures du Moyen-Orient, on dit que les femmes sont attirées par les hommes qui n’ont pas de sourcils ou qui ont une pilosité corporelle plus naturelle. La pilosité faciale, la pilosité corporelle et l’absence de sourcils sont associées à la masculinité, à la maturité et à la virilité, car elles ont un effet plus important sur le développement de ces traits masculins.
10. Cabillots

Dans l’Europe des XVe et XVIe siècles, les femmes étaient extrêmement attirées par les hommes portant des chemises de chambre. Ces dernières, rembourrées, attiraient l’attention sur la masculinité et évoquaient la virilité. La taille exagérée était un signe de confiance et rendait l’homme plus désirable aux yeux de ses admiratrices.