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L’Amérique a vécu ce samedi 20 septembre 2025 l’un des moments les plus sidérants de son histoire démocratique. Donald Trump, dans un message Truth Social d’une brutalité inouïe, a publiquement exhorté Pam Bondi, sa procureure générale, de cesser ses « belles paroles » et de passer à l’action contre ses ennemis politiques. « Pam : J’ai examiné plus de 30 déclarations qui disent essentiellement ‘même vieille histoire, tout en paroles, rien en actes' », écrit-il avant de nommer explicitement James Comey, Adam Schiff et Letitia James. « Ils sont tous coupables comme l’enfer, mais rien ne sera fait. »

Ce qui rend ce message encore plus explosif, c’est sa nature potentiellement accidentelle. Des observateurs et même des responsables de l’administration Trump suspectent que le président a malencontreusement publié un message privé destiné à Bondi. Cette théorie expliquerait le ton direct, personnel, presque intime du texte qui commence par « Pam : » comme une conversation privée. Une heure plus tard, Trump publie un second message louant le travail de Bondi, suggérant qu’il aurait réalisé son erreur. Cette fuite involontaire révèle les coulisses glaçantes du pouvoir trumpiste.

Le message qui fait trembler la démocratie

Le contenu du message présidentiel dépasse tout ce que l’Amérique moderne a pu connaître en matière d’instrumentalisation politique de la justice. Trump y révèle avoir « examiné plus de 30 déclarations et posts » critiquant l’inaction du ministère de la Justice. Cette surveillance obsessionnelle des médias et des réseaux sociaux révèle un président consumé par la soif de vengeance, comptabilisant méticuleusement chaque critique de ses partisans.

L’urgence qui transpire du message est palpable. « Nous ne pouvons plus tarder, cela tue notre réputation et notre crédibilité », martèle Trump avant de conclure par un ultimatum en lettres capitales : « LA JUSTICE DOIT ÊTRE RENDUE, MAINTENANT !!! » Cette escalade typographique révèle un homme au bord de l’explosion, incapable de supporter plus longtemps l’impunité supposée de ses adversaires.

Les cibles désignées de la fureur présidentielle

La liste des ennemis dressée par Trump révèle une logique implacable de rétribution. James Comey, l’ancien directeur du FBI qui avait dirigé l’enquête russe puis été limogé en 2017, figure en tête. Adam « Shifty » Schiff, le sénateur démocrate de Californie qui avait mené la première procédure de destitution, occupe la deuxième place. Letitia James, la procureure générale de New York qui a infligé une amende de 465 millions de dollars à Trump, complète ce triptyque de la haine.

Cette énumération ne doit rien au hasard. Chacune de ces personnalités a joué un rôle clé dans les procédures judiciaires ou politiques ayant visé Trump. Le président transforme méthodiquement son ressentiment personnel en politique d’État, utilisant l’appareil judiciaire fédéral comme instrument de vengeance privée. Cette confusion entre intérêts personnels et mission présidentielle marque une rupture historique avec les traditions démocratiques américaines.

La théorie de l’accident qui change tout

L’hypothèse d’une publication accidentelle transforme radicalement la perception de ce scandale. Selon plusieurs sources au sein de l’administration, des hauts responsables du ministère de la Justice et de la Maison Blanche ont été « pris au dépourvu » par ce message. « Il envoie des textos comme ça », confie un conseiller de Trump, suggérant que le style du message ressemble aux communications privées habituelles du président.

Cette fuite involontaire révélerait alors les coulisses terrifiantes du pouvoir trumpiste. Si ce message était vraiment destiné à rester privé, il confirme que Trump donne régulièrement des ordres directs à sa procureure générale pour poursuivre ses ennemis politiques. Cette correspondance secrète transformerait le ministère de la Justice en service personnel du président, violant frontalement l’indépendance judiciaire.


Cette possible fuite accidentelle me glace d’effroi. Imaginez l’ampleur de la corruption si ce message représente la routine quotidienne de Trump avec Bondi. Combien d’autres ordres secrets circulent-ils entre la Maison Blanche et le ministère ? Cette erreur numérique pourrait révéler un système de pouvoir plus pervers encore que tout ce que nous soupçonnions.

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