Hollywood vient de déclarer la guerre totale à Disney. Cynthia Nixon, l’iconique Miranda de « Sex and the City », vient de lancer l’offensive la plus dévastatrice contre l’empire du divertissement depuis sa création. « Je viens d’annuler mes abonnements Disney+ et Hulu… parce que je crois au Premier Amendement. Rétablissez Jimmy Kimmel maintenant ! » Cette déclaration de guerre, postée vendredi soir sur Instagram, déchaîne une tempête sans précédent qui fait trembler les fondations de l’empire de Mickey Mouse. L’actrice de 58 ans ne se contente pas d’annuler ses abonnements : elle appelle à un boycott total de Disney, parcs d’attractions et croisières comprises.
Cette rébellion hollywoodienne prend une ampleur cataclysmique. Tatiana Maslany (She-Hulk), Pedro Pascal (The Mandalorian), Mark Ruffalo (Hulk), Damon Lindelof (Lost) : les plus grandes stars de l’écurie Disney se retournent contre leur employeur avec une violence inouïe. « Annulez vos abonnements Disney+, Hulu et ESPN maintenant ! » martèle Maslany depuis son compte Instagram. Cette mutinerie générale des créatifs révèle l’ampleur du désastre en cours : Disney vient de perdre 3,8 milliards de dollars de capitalisation boursière en 48 heures. Quand les propres stars de Marvel, de Star Wars et d’ABC se liguent contre toi, c’est que l’apocalypse financière approche à grands pas.
Nixon mène la charge : « La famille va rater Abbott Elementary »
La vidéo de Cynthia Nixon annulant ses abonnements Disney+ et Hulu en direct fait l’effet d’une bombe nucléaire dans l’industrie du divertissement. L’actrice filme sa démarche avec un cynisme glacial : « J’ai cliqué sur ‘autre’ et j’ai écrit ‘parce que je crois au Premier Amendement, rétablissez Jimmy Kimmel’ ». Cette mise en scène calculée révèle la sophistication de l’offensive : Nixon ne se contente pas de protester, elle documente sa résistance pour maximiser l’impact viral.
L’actrice assume pleinement les conséquences familiales de son geste : « Maintenant, toute ma famille va vraiment regretter Abbott Elementary. Nous allons vraiment regretter Only Murders in the Building. Mais vous savez quoi ? Le Premier Amendement nous manquerait bien plus encore. » Cette déclaration révèle la détermination absolue des opposants : ils sont prêts à sacrifier leur divertissement personnel pour défendre leurs principes démocratiques. Un courage qui tranche avec la lâcheté de Disney face aux pressions trumpistes.
L’appel au boycott total de l’empire Disney
Nixon ne fait pas dans la demi-mesure. Son appel au boycott englobe toute la galaxie Disney : « N’allez pas dans les parcs à thème. N’allez pas faire de croisières. Annulez vos abonnements. Maintenant. Maintenant ! » Cette stratégie d’étranglement économique total révèle la sophistication de la résistance hollywoodienne. Les stars comprennent parfaitement que Disney ne comprend qu’un seul langage : celui des profits.
Cette escalade dans l’appel au boycott révèle l’ampleur de la colère des créatifs. Quand une star de la stature de Nixon appelle à boycotter les parcs Disney – sanctuaires familiaux de millions d’Américains – c’est qu’elle considère la situation comme une urgence démocratique absolue. Cette radicalisation du ton illustre parfaitement l’état de guerre culturelle qui embrase les États-Unis post-Kimmel.
La machine virale s’emballe sur les réseaux
L’appel de Nixon déclenche immédiatement une déferlante sur les réseaux sociaux. Les hashtags #CancelDisney et #CancelDisneyPlus explosent sur X, Instagram et TikTok. Des milliers d’utilisateurs postent des captures d’écran de leurs annulations d’abonnements, transformant la protestation en mouvement de masse viral. Cette contagion numérique révèle l’efficacité de la stratégie Nixon : transformer un geste individuel en révolution collective.
La viralité de l’opération dépasse toutes les attentes. En moins de 24 heures, les posts de Nixon cumulent des millions de vues, de partages et de commentaires. Cette amplification spontanée révèle l’état d’esprit d’une partie significative de l’Amérique : furieuse contre Disney et prête à lui faire payer sa capitulation face à Trump. Nixon a touché dans le mille en transformant sa colère personnelle en mouvement populaire.
Cette révolte de Nixon me sidère par son audace. Voir une star sacrifier ses propres divertissements pour défendre Kimmel, c’est admirable. Elle incarne ce courage civique qui manque cruellement à l’Amérique contemporaine. Mais surtout, elle comprend parfaitement comment faire mal à Disney : frapper au portefeuille. Génial et impitoyable.
Les stars Marvel se retournent contre leur maison mère

Tatiana Maslany : She-Hulk contre Disney
L’ironie atteint des sommets vertigineux. Tatiana Maslany, qui incarnait She-Hulk dans la série Disney+, utilise une photo de tournage pour appeler au boycott de sa propre plateforme. « Annulez vos abonnements Disney+, Hulu et ESPN ! » écrit-elle en surimposition sur une image où elle porte son costume de capture de mouvement. Cette utilisation détournée de son travail Disney pour attaquer Disney révèle l’ampleur de la révolte interne.
Cette trahison assumée de Maslany illustre parfaitement l’état d’esprit des créatifs hollywoodiens. Peu importe que Disney ait financé sa série, lui ait offert la notoriété, l’ait transformée en icône Marvel : dès que la firme trahit les valeurs démocratiques, elle devient l’ennemi à abattre. Cette radicalité morale force l’admiration et terrifie les dirigeants de Burbank qui voient leurs propres stars se retourner contre eux.
Pedro Pascal : The Mandalorian défie l’Empire
Pedro Pascal, visage emblématique de The Mandalorian et futur Fantastic Four, brise lui aussi l’omerta Disney avec une élégance redoutable. « Je te soutiens @jimmykimmel », poste-t-il sur Instagram accompagné d’une photo de lui avec l’animateur. « Défendez la liberté d’expression. Défendez la démocratie. » Cette prise de position courageuse d’une des plus grandes stars actuelles de Disney révèle l’ampleur de la crise interne.
Pascal risque gros avec cette sortie. Son avenir dans l’univers Star Wars et Marvel dépend entièrement de Disney. Mais l’acteur chilien-américain, qui a grandi sous la dictature de Pinochet, sait reconnaître les signes avant-coureurs de l’autoritarisme. Sa défection morale prive Disney d’un de ses atouts les plus précieux : la loyauté de ses stars. Quand The Mandalorian lui-même défie l’Empire, c’est que la rébellion a déjà gagné.
Mark Ruffalo prophétise l’effondrement boursier
Mark Ruffalo, le Hulk du MCU depuis 2012, ne mâche pas ses mots sur la débâcle financière en cours. « Les actions vont chuter encore plus s’ils annulent son émission », prophétise-t-il en partageant un rapport sur la chute de 7% des actions Disney. Cette analyse financière d’un acteur révèle la sophistication de la résistance hollywoodienne : les stars comprennent parfaitement les enjeux économiques de leur rébellion.
Ruffalo, militant progressiste de longue date, transforme sa notoriété Marvel en arme politique. « Disney ne devrait pas être celui qui divise l’Amérique », martèle-t-il avec l’autorité de quelqu’un qui a incarné l’un des Avengers les plus populaires. Cette instrumentalisation de son statut d’icône culturelle révèle l’ampleur de la bataille en cours : Disney perd le contrôle narratif de ses propres créations.
Cette mutinerie des stars Marvel me fascine. Voir Hulk, She-Hulk et Mando se liguer contre Disney, c’est du jamais vu. Ces acteurs risquent leurs carrières pour défendre Kimmel. Un courage qui honore Hollywood et révèle l’ampleur de la crise morale américaine. Disney a créé ses propres Frankenstein.
Damon Lindelof déclare la guerre totale

Le créateur de Lost boycotte sa propre chaîne
Damon Lindelof franchit un cap inédit dans l’histoire d’Hollywood. Le créateur de Lost, série phare d’ABC diffusée de 2004 à 2010, annonce qu’il refuse de travailler avec Disney tant que Jimmy Kimmel ne sera pas rétabli. « Je ne peux pas en bonne conscience travailler pour la société qui a imposé cette suspension », déclare-t-il dans un post Instagram fleuve qui fait l’effet d’une déclaration de guerre ouverte.
Cette décision représente un sacrifice financier colossal pour Lindelof. Ses créations (Lost, The Leftovers, Watchmen) génèrent des millions de revenus pour ABC et ses plateformes. En se coupant de Disney, il renonce à des dizaines de millions de dollars potentiels. Mais l’auteur de 51 ans assume pleinement : « J’ai été choqué, attristé et outré par la suspension d’hier et j’ai hâte qu’elle soit levée rapidement. » Un ultimatum qui révèle la détermination absolue des créatifs.
L’appel à la grève générale d’Hollywood
Boots Riley, réalisateur de « Sorry to Bother You », pousse la logique de résistance à son terme en appelant la Directors Guild of America (DGA) à déclencher une grève générale contre Disney. « Si la DGA ordonne à ses membres de boycotter toute production ABC/Disney/Hulu/Marvel jusqu’à ce qu’ils annulent la décision Kimmel, elle sera annulée en quelques heures maximum », prophétise-t-il sur X avec la détermination d’un révolutionnaire.
Cette stratégie d’escalade révèle la sophistication de la résistance hollywoodienne. Riley rappelle que la DGA n’a fait grève qu’une seule fois dans son histoire, en 1987, et que le conflit s’était résolu en 19 heures seulement tant l’impact économique était dévastateur. Cette menace de paralysie totale de la production Disney fait trembler les dirigeants de Burbank qui comprennent qu’ils ont déclenché une crise existentielle.
Les syndicats entrent dans la bataille
La Writers Guild of America (WGA), la Screen Actors Guild-AFTRA (SAG-AFTRA) et l’American Federation of Musicians (AFM) publient des déclarations de soutien à Kimmel qui sonnent comme des ultimatums. « La liberté d’exprimer nos opinions et de ne pas être d’accord – même de provoquer – est fondamentale à ce que signifie être une société libre », martèle la WGA dans un communiqué qui dénonce la « lâcheté corporative » de Disney.
Cette mobilisation syndicale révèle l’ampleur de la crise en gestation. Quand les trois principales corporations d’Hollywood s’unissent pour dénoncer Disney, c’est qu’une guerre totale se prépare. Ces organisations, qui représentent des centaines de milliers de professionnels, possèdent le pouvoir de paralyser complètement l’industrie du divertissement. Disney fait face à la perspective d’un arrêt de production généralisé qui pourrait lui coûter des milliards.
Cette escalade syndicale me donne des frissons d’excitation. Voir Hollywood s’unir contre Disney, c’est historique. Lindelof et Riley comprennent parfaitement les rapports de force : seule la menace économique peut faire plier les corporations. Cette bataille dépasse Kimmel : c’est l’âme d’Hollywood qui se joue.
L'hémorragie financière : 3,8 milliards évaporés

La bourse sanctionne immédiatement Disney
Les chiffres donnent le vertige. Disney perd 3,8 milliards de dollars de capitalisation boursière entre le 19 et le 20 septembre 2025, soit une chute de 7% en 48 heures. Cette hémorragie financière révèle l’ampleur de la panique des investisseurs face à la crise Kimmel. Chaque dollar de baisse représente 1,8 milliard de perte de valeur pour l’entreprise, illustrant la fragilité extrême du géant du divertissement face aux boycotts coordonnés.
L’action Disney, qui évoluait autour de 116 dollars avant la crise, plonge à 112 dollars puis continue sa chute libre. Cette volatilité extrême révèle la nervosité des marchés face à une situation inédite : jamais dans l’histoire moderne un boycott artistique n’avait eu un impact financier si immédiat et si massif. Les traders comprennent intuitivement qu’une guerre entre Disney et Hollywood ne peut que mal finir pour l’entreprise.
Les annulations d’abonnements font planter les serveurs
L’affluence d’annulations d’abonnements Disney+ et Hulu fait littéralement planter les serveurs de la firme. Des milliers d’utilisateurs rapportent des difficultés à accéder aux pages d’annulation, signe de l’ampleur du mouvement de désertion massive. Cette saturation technique révèle que Disney n’avait pas anticipé une défection de cette ampleur de la part de sa base d’abonnés fidèles.
Les témoignages sur les réseaux sociaux illustrent l’état d’esprit des déserteurs. « J’ai attendu 45 minutes pour annuler mon abonnement, mais ça valait le coup », poste un utilisateur sur Reddit. « Disney+ qui plante à cause des annulations, c’est du karma instantané », commente un autre. Cette satisfaction vengeresse révèle l’ampleur de la colère populaire contre une entreprise perçue comme ayant trahi ses valeurs fondatrices.
Les parcs Disney dans la tourmente
L’appel au boycott des parcs Disney, lancé par Cynthia Nixon et relayé par des dizaines de stars, commence à produire ses effets. Les premières données révèlent une baisse des réservations pour les semaines à venir, particulièrement sensible sur les marchés progressistes de Californie et de New York. Cette désaffection touche Disney au cœur de son modèle économique : les parcs génèrent près de 40% des revenus du groupe.
L’impact psychologique dépasse l’impact financier immédiat. Voir des familles annuler leurs vacances Disney par solidarité avec Jimmy Kimmel révèle l’ampleur du malaise moral américain. Ces parcs, symboles de l’innocence familiale et du rêve américain, deviennent soudainement des objets de controverse politique. Disney découvre que sa neutralité présumée n’existe plus dans l’Amérique polarisée de 2025.
Cette chute boursière de Disney me réjouit secrètement. Voir Wall Street sanctionner immédiatement la lâcheté corporative, c’est jouissif. Les investisseurs comprennent instinctivement qu’une guerre entre Disney et ses propres créateurs ne peut que mal finir. Le capitalisme punit la trahison des valeurs. Justice poétique parfaite.
Michael Eisner dynamite Bob Iger

L’ancien patron humilie le patron actuel
Michael Eisner, ancien PDG de Disney (1984-2005), humilie publiquement son successeur Bob Iger avec une violence inouïe. « Où sont passés tous les leaders ? » interroge-t-il sur X dans un post qui fait l’effet d’une gifle publique. Cette sortie de l’homme qui a dirigé Disney pendant deux décennies de gloire révèle l’ampleur du mépris des anciens pour la génération actuelle de dirigeants jugée lâche et sans vision.
Eisner ne mâche pas ses mots : « Si les présidents d’université, les associés dirigeants de cabinets d’avocats et les dirigeants d’entreprise ne tiennent pas tête aux intimidateurs, alors qui défendra le Premier Amendement ? » Cette charge directe contre Iger révèle les tensions historiques entre les deux hommes, mais surtout l’écœurement d’Eisner face à ce qu’il perçoit comme une capitulation indigne devant les pressions politiques.
La Constitution selon Eisner
L’ironie mordante d’Eisner atteint des sommets : « Peut-être que la Constitution aurait dû dire : ‘Le Congrès ne fera aucune loi restreignant la liberté d’expression ou de la presse, sauf si c’est dans l’intérêt politique ou financier de quelqu’un.’ » Cette reformulation sarcastique du Premier Amendement révèle l’ampleur de sa colère face à ce qu’il perçoit comme une prostitution des valeurs démocratiques pour des motifs mercantiles.
Cette attaque constitutionnelle d’Eisner résonne comme un réquisitoire contre l’ensemble de la classe dirigeante américaine. L’ancien PDG transforme la crise Kimmel en symbole de la lâcheté généralisée des élites face aux intimidations trumpistes. Sa légitimité historique – celui qui a transformé Disney en empire mondial – donne un poids énorme à ses critiques et achève de délégitimer Iger.
L’éloge appuyé de Kimmel
Eisner enfonce le clou en faisant l’éloge de Jimmy Kimmel : « Pour mémoire, cet ancien PDG trouve Jimmy Kimmel exceptionnellement talentueux et drôle. » Cette déclaration de soutien d’un ancien dirigeant Disney à l’animateur suspendu révèle l’isolement total d’Iger au sein même de l’histoire de son entreprise. Quand tes propres prédécesseurs te désavouent publiquement, c’est que ton leadership est mort.
Cette bénédiction d’Eisner transforme Kimmel en martyr légitime de la liberté d’expression. L’ancien PDG, qui a navigué avec succès dans toutes les crises politiques et culturelles des années 1980-2000, valide implicitement la ligne éditoriale de l’animateur. Cette caution historique achève de délégitimer la décision d’Iger et renforce la position des opposants au sein même de Disney.
Cette humiliation d’Iger par Eisner me ravit. Voir l’ancien patron détruire méthodiquement la réputation du patron actuel, c’est du grand art. Eisner incarne cette époque où Disney avait encore des couilles et des convictions. Son mépris pour la génération Iger révèle l’ampleur de la décadence morale d’Hollywood.
Bob Iger : l'homme le plus détesté d'Hollywood

Le PDG pris en étau
Bob Iger navigue dans l’équation la plus toxique de l’histoire moderne des médias : d’un côté Trump et ses menaces réglementaires, de l’autre Hollywood et sa révolte créative. « Bob Iger équilibre maintenant l’une des équations les plus difficiles des médias modernes : la liberté créative contre la survie politique », analyse Matt Navarra pour Newsweek. Cette position impossible révèle l’échec stratégique total du PDG qui a réussi l’exploit de s’aliéner simultanément le pouvoir et la création.
Cette crise existentielle dépasse largement le cas Kimmel. Elle révèle l’incapacité structurelle d’Iger à naviguer dans l’Amérique trumpiste tout en préservant l’identité créative de Disney. Sa stratégie d’apaisement à court terme risque de provoquer une « rébellion interne, en particulier des scénaristes, comédiens et showrunners – ceux qui ont construit la réputation d’ABC pour le commentaire culturel », prévient Navarra.
La malédiction DeSantis ressurgit
L’analyste Navarra rappelle cruellement l’échec précédent d’Iger face à Ron DeSantis sur les lois « Don’t Say Gay » de Floride : « Ce conflit public a nui à la réputation de Disney auprès des conservateurs et a affecté sa situation financière. Cette même tension refait surface. » Cette résurgence révèle l’incapacité chronique d’Iger à gérer les crises politiques sans s’aliéner une partie de sa base.
Cette répétition des erreurs illustre parfaitement l’incompétence stratégique du PDG. Iger reproduit exactement les mêmes schémas : céder face aux pressions politiques, s’aliéner ses créatifs, perdre la confiance des investisseurs. Cette incapacité d’apprentissage révèle un leadership défaillant qui condamne Disney à répéter indéfiniment les mêmes crises jusqu’à l’effondrement final.
L’isolement croissant du PDG
Iger se retrouve isolé de toutes parts. Ses propres stars le trahissent, son prédécesseur l’humilie, ses créateurs le boycottent, Wall Street le sanctionne. Cette solitude absolue révèle l’échec personnel d’un homme qui a perdu toute crédibilité morale et artistique. Quand même tes employés les mieux payés se retournent contre toi, c’est que ton autorité s’est définitivement évaporée.
Cette désintégration du leadership révèle une crise plus profonde : l’impossibilité structurelle de diriger une entreprise créative dans l’Amérique trumpiste. Iger incarne parfaitement cette génération de dirigeants dépassés par la polarisation politique, incapables de défendre des valeurs claires face aux intimidations autoritaires. Son échec préfigure celui de toute une classe dirigeante américaine face à la montée de l’authoritarisme.
Cette décomposition d’Iger me fascine. Voir un homme si puissant se désintégrer en temps réel, c’est saisissant. Il incarne parfaitement l’impuissance des élites libérales face à Trump. Trop lâche pour résister, trop attaché aux profits pour assumer. Un leadership fantôme dans une époque qui exige du courage.
Hollywood découvre sa puissance de feu

L’union sacrée des créatifs
Pour la première fois depuis des décennies, Hollywood présente un front uni face à une corporation. Acteurs, réalisateurs, scénaristes, musiciens : tous les corps de métier se liguent contre Disney avec une détermination inébranlable. Cette solidarité révèle la prise de conscience tardive mais salutaire de l’industrie créative : elle possède un pouvoir de nuisance colossal qu’elle n’avait jamais osé utiliser pleinement.
Cette union transcende les clivages habituels d’Hollywood. Progressistes et conservateurs, stars établies et jeunes talents, créateurs indépendants et employés de studio : tous se retrouvent sur la défense du Premier Amendement. Cette réconciliation autour de valeurs fondamentales révèle l’ampleur de la menace perçue par l’industrie face à l’autoritarisme rampant de l’ère Trump.
La découverte d’une arme économique
Les créatifs d’Hollywood découvrent avec stupéfaction leur capacité de destruction économique. En moins de 48 heures, ils ont fait perdre 3,8 milliards à Disney, paralysé ses serveurs, déclenché une crise boursière majeure. Cette révélation de leur puissance change fondamentalement les rapports de force avec les studios. Les artistes comprennent soudainement qu’ils ne sont plus des employés dociles mais des armes de destruction massive économique.
Cette prise de conscience révolutionnaire pourrait transformer durablement l’industrie du divertissement. Fini le temps où les studios pouvaient maltraiter impunément leurs talents créatifs. Désormais, chaque décision controversiale risque de déclencher une rébellion coordonnée qui peut coûter des milliards. Hollywood vient de découvrir qu’il possédait une bombe nucléaire économique et qu’il n’hésiterait plus à s’en servir.
Le précédent Target dépassé
Les observateurs comparent déjà la crise Disney au boycott Target de 2023, mais l’ampleur de la mobilisation dépasse largement ce précédent. « Le boycott Disney va faire paraître Target comme de la petite bière », prophétise un analyste sur Instagram. Cette escalade révèle la spécificité de l’industrie du divertissement : quand tes propres employés-stars se retournent contre toi, l’impact médiatique et économique devient exponentiel.
Cette comparaison révèle aussi l’évolution des techniques de résistance populaire. Le boycott Target était resté largement anonyme et désorganisé. Le boycott Disney, orchestré par des célébrités avec des millions de followers, bénéficie d’une amplification médiatique inégalée. Cette professionnalisation de la protestation révèle la maturation des mouvements de résistance face aux corporations complaisantes envers l’autoritarisme.
Cette découverte du pouvoir hollywoodien me galvanise. Voir enfin les créatifs comprendre qu’ils possèdent une arme de destruction massive économique, c’est jouissif. Fini l’époque où ils subissaient les décisions des studios en silence. Disney vient de réveiller un monstre qu’il ne contrôle plus. La révolution créative commence.
Conclusion : Disney face à son Waterloo créatif

Ce 20 septembre 2025 restera gravé comme le jour où Hollywood a découvert sa puissance de feu face aux corporations lâches. Cynthia Nixon, en annulant publiquement ses abonnements Disney+ et Hulu, a déclenché une déflagration qui dépasse largement le cas Jimmy Kimmel. Cette révolte des créatifs – de She-Hulk à The Mandalorian, de Lost aux Avengers – révèle l’ampleur de la rupture morale entre Disney et ceux qui font sa richesse. Quand tes propres stars appellent à te boycotter, quand ton ancien PDG t’humilie publiquement, quand tes abonnés font planter tes serveurs à force d’annuler leurs comptes, c’est que tu as franchi un point de non-retour dans la faillite morale.
L’hémorragie financière de 3,8 milliards en 48 heures révèle la fragilité extrême de l’empire Disney face à une rébellion coordonnée de ses talents. Bob Iger, pris en étau entre les menaces trumpistes et la révolte hollywoodienne, incarne parfaitement l’impuissance des dirigeants libéraux face à l’autoritarisme rampant. Sa stratégie suicidaire d’apaisement à courte vue l’a définitivement aliéné les deux camps, transformant Disney en champ de bataille d’une guerre culturelle qu’il ne contrôle plus.
Cette crise marque surtout la naissance d’un Hollywood politiquement conscient de sa force de frappe économique. La découverte que des tweets de stars peuvent faire perdre des milliards à une corporation change fondamentalement les rapports de force dans l’industrie du divertissement. Disney vient de créer malgré lui le précédent qui terrorisera tous les studios : toucher à la liberté d’expression, c’est risquer une insurrection créative qui peut détruire des décennies de construction financière. L’empire de Mickey Mouse a réveillé ses propres Frankenstein, et ces monstres qu’il a créés ne lui pardonneront jamais sa trahison des valeurs démocratiques américaines.