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Le massacre en direct d’un président mythomane

Mardi 24 septembre 2025, dans les salles feutrées du siège de l’ONU à New York, l’impossible s’est produit. Donald Trump, président des États-Unis, a livré devant l’Assemblée générale des Nations Unies un spectacle de désinformation si grotesque, si éhonté, si outrageusement mensonger, que même les observateurs les plus aguerris ont été pris de court. Pendant près d’une heure — alors que la tradition limite les dirigeants à quinze minutes —, l’homme le plus puissant du monde a déversé un torrent de faussetés qui a sidéré l’assistance diplomatique internationale.

Mais ce qui devait être un triomphe oratoire s’est transformé en exécution publique. Daniel Dale, le vérificateur de faits vedette de CNN et terreur des politiciens menteurs, a saisi son scalpel numérique pour disséquer méthodiquement chaque affirmation présidentielle. Sa conclusion, livrée avec la froideur clinique d’un légiste, résonne comme un uppercut démocratique : « Cet homme dit n’importe quoi ». Cette phrase, lâchée en direct sur les ondes de CNN, marque un tournant historique dans la relation entre le pouvoir et la vérité aux États-Unis.

Un président face à son Waterloo médiatique

Daniel Dale n’est pas n’importe qui dans le paysage journalistique américain. Ce Canadien de 40 ans s’est forgé une réputation implacable en démontant systématiquement les mensonges de Trump depuis 2016. Ses fact-checks, d’une précision chirurgicale, ont fait de lui l’ennemi public numéro un de l’administration trumpienne. Mais mardi, Dale a franchi une ligne qu’il n’avait jamais osé franchir : il a publiquement qualifié le président américain de mythomane compulsif.

« Le discours de Trump à l’ONU était l’un de ces moments où l’on ne sait même pas par où commencer », a déclaré Dale sur Twitter, visiblement ébahi par l’ampleur des contrevérités présidentielles. Cette réaction spontanée du fact-checker le plus respecté d’Amérique révèle l’ampleur du désastre : Trump n’a pas simplement menti, il a pulvérisé tous les records de désinformation présidentielle en une seule intervention.

Quand la réalité rencontre la fantasy trumpienne

Le contraste entre les prétentions grandioses de Trump et la réalité documentée par Dale crée un abîme vertigineux. Là où le président revendique d’avoir « mis fin à sept guerres », Dale démontre méthodiquement que la plupart de ces conflits n’existaient même pas. Là où Trump se vante d’avoir les « meilleurs sondages de l’histoire », Dale révèle que ses taux d’approbation atteignent des planchers historiques. Cette collision frontale entre mensonge et vérité transforme le discours présidentiel en spectacle surréaliste.

Mais au-delà du simple fact-checking, c’est toute la crédibilité de la fonction présidentielle américaine qui s’effrite en direct. Quand le leader du monde libre ne peut plus prononcer une phrase sans mentir, c’est l’ordre international tout entier qui vacille. Dale, par sa démonstration implacable, révèle au monde que l’Amérique est dirigée par un homme déconnecté de toute réalité factuelle.

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