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Le jour où l’Amérique a humilié l’humanité devant le monde entier

Mardi 23 septembre 2025, 14h37, siège des Nations Unies à New York. Devant 193 délégations réunies pour l’Assemblée générale, Donald Trump monte à la tribune et commet l’un des crimes intellectuels les plus graves de l’histoire diplomatique moderne. Pendant près d’une heure, le président américain transforme cette institution dédiée à la paix mondiale en caisse de résonance de ses délires climatosceptiques, qualifiant le changement climatique de « plus grande arnaque jamais perpétrée au monde » et les énergies renouvelables de « escroquerie verte ».

Cette diatribe haineuse, ponctuée de quolibets sur les « gens stupides » qui font de la science climatique, marque un tournant historique dans la dégradation de l’autorité morale américaine. Trump ne se contente pas de renier les engagements de son pays : il sabote activement les efforts mondiaux de lutte contre le réchauffement climatique, encourageant explicitement les nations à abandonner leurs politiques environnementales. « Si vous ne vous éloignez pas de cette escroquerie verte, votre pays va échouer », menace-t-il face à des dirigeants médusés.

Quand l’ignorance devient diplomatie officielle

Cette performance désolante révèle bien plus qu’une simple défaillance intellectuelle présidentielle. Elle expose la transformation de l’Amérique trumpienne en État voyou scientifique, capable de mettre en péril la survie de l’espèce humaine pour satisfaire les intérêts pétroliers de quelques milliardaires. Face aux délégatations qui représentent des îles du Pacifique menacées de submersion, des pays africains ravagés par la sécheresse, des nations arctiques témoins de la fonte des glaciers, Trump ose affirmer que le réchauffement climatique n’existe pas.

L’indécence atteint son paroxysme quand il évoque son chapeau de campagne « Trump avait raison sur tout » pour « prouver » ses théories climatosceptiques. Cette instrumentalisation de gadgets électoraux pour contredire des décennies de recherche scientifique révèle l’étendue de la régression civilisationnelle américaine. L’Amérique d’Einstein, de la NASA, du prix Nobel devient soudain le pays où la science se résume aux slogans de campagne d’un septuagénaire délirant.

La communauté scientifique en état de choc

La réaction de la communauté scientifique mondiale ne se fait pas attendre. Moins de 24 heures après cette mascarade, plus de 85 climatologues de renom publient des réponses cinglantes qui révèlent l’ampleur du fossé entre Trump et la réalité scientifique. « Les propos pathétiques de Trump ne font rien pour aider l’humanité à sécuriser une planète sûre et vivable pour les générations futures », déclare le Dr Matthew Jones de l’Université d’East Anglia. Plus brutal encore, le Dr Karsten Haustein de l’Université de Leipzig : « Trump et ses acolytes sont une arnaque. Il faut le dire encore et encore. »

Cette mobilisation scientifique sans précédent illustre la gravité de la situation. Quand des chercheurs habitués à la réserve académique sortent de leur neutralité pour qualifier publiquement un président de « dangereux manipulateur », c’est que les enjeux dépassent large

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