La Chambre fermée depuis six semaines : un record de paralysie
Commençons par les faits bruts, froids, incontestables. Le Congrès — spécifiquement, la Chambre des représentants — n’est pas revenu de ses six semaines de recess consécutives. Six semaines. Laissez cela s’installer dans votre conscience. La chambre basse du Congrès américain, l’institution que Thomas Jefferson a appelée « la voix directe du peuple », n’a pas tenu de session depuis cinq semaines alors que le gouvernement fédéral connaît son shutdown le plus long de l’histoire moderne (maintenant à 31 jours). Et pendant ce temps, 42 millions d’Américains se demandent s’ils mangeront la semaine prochaine. Des millions d’autres découvrent que leurs primes d’assurance santé explosent de plus de 100 %. Des 1,4 million d’employés fédéraux ne savent pas quand ils recevront leurs prochèmes chèques de paie. Et qu’est-ce que Johnson fait ? Il maintient la Chambre fermée. Il refuse même de convoquer ses collègues. Quand des journalistes lui posent la question, il dit simplement : « It doesn’t matter what we do in the House. » C’est un aveu remarquable d’impuissance. C’est dire, effectivement, que la Chambre des représentants n’a aucun rôle dans le processus politique. Que le pouvoir exécutif a remplacé le pouvoir législatif. Que Johnson, en tant que président de la Chambre, reconnaît que sa chambre est devenue irrélevante.
La capitulation volontaire devant Trump : le leadership par la soumission
Mais pourquoi Johnson fait-il cela ? Pourquoi maintient-il la Chambre fermée ? La réponse, quand on l’examine attentivement, est profondément troublante. Johnson n’a pas la volonté politique d’agir indépendamment. Il dépend complètement de Trump pour la direction. Trump veut que le gouvernement reste fermé ? Johnson le ferme. Trump veut que le Congrès ignore les Démocrates ? Johnson l’ignore. C’est une relation de patron-à-serviteur mince déguisée en partenariat politique. Un commentateur de la politique américaine, écrivant en février 2025, avait déjà prévu ceci. Il avait noté que Johnson « acts more like a White House junior staffer than the person second in line to the presidency. » À ce moment-là, c’était une critique acérée mais encore contredite par certains qui pensaient que Johnson pouvait éventuellement trouver un équilibre. Mais les mois ont passé. Et Johnson n’a pas trouvé d’équilibre. Il s’est simplement devenu plus… obéissant. Plus servile. Plus complètement subordonnée à Trump. Et maintenant, alors que le shutdown s’éternise et que les dégâts s’accumulent, Johnson n’offre aucune alternative. Il n’y a pas de plan B. Il n’y a que : attendre Trump, attendre les ordres, exécuter les ordres, garder la Chambre fermée.
Le blâme des Démocrates : une tactique de distraction transparente
Bien sûr, Johnson essaie. Il essaie vraiment. Il sort en public et blâme les Démocrates. Il dit que c’est de la faute de Chuck Schumer. C’est de la faute du Sénat démocrate pour refuser de voter pour la réouverture du gouvernement. Mais c’est là que le mensonge devient cristallin. Parce que si Johnson veut vraiment que le gouvernement rouvre — s’il y a une majorité de Chambre pour le faire — il peut proposer une résolution simple pour rouvrir le gouvernement. Pas une résolution qui inclut les coupes budgétaires que Trump veut. Pas une résolution qui inclut les restrictions d’assurance santé. Juste une résolution simple : rouvrir le gouvernement, financez-le au niveau de l’année précédente, attendez octobre prochain pour négocier. C’est un vote qu’une majorité de la Chambre supporterait probablement. Les Républicains voudraient le soutenir. Les Démocrates le soutiendraient certainement. Et cela mettrait fin au shutdown en une journée. Mais Johnson ne le propose pas. Pourquoi ? Parce que Trump ne le veut pas. Trump veut que le shutdown continue. Trump l’utilise comme une arme politique. Et Johnson, en tant que bon servant, refuse de proposer quelque chose que Trump oppose. Donc le Congrès reste fermé. Et Johnson blâme les Démocrates. C’est une paralysie totale volontaire, camouflée par une rhétorique accusatrice.
La faillite morale du leadership de Johnson
L’aveu accidental de Brooke Rollins et la correction frénétique de Johnson
Il y a eu un moment du 31 octobre qui capture à la perfection l’état de cette administration — et la faillite morale de Johnson. La secrétaire de l’Agriculture Brooke Rollins a faire une déclaration qui révélait involontairement la vérité. Elle a dit, parlant des millions d’Américains sur le point de perdre leurs allocations alimentaires SNAP : « We have failed you. » On a échoué. Le gouvernement — l’administration que elle représente — a échoué aux gens. C’était un moment de candeur accidentelle. Rollins, apparemment par erreur ou par honnêteté involontaire, avait admis que l’administration Trump et le Congrès contrôlé par les Républicains avaient échoué le peuple américain en maintenant le shutdown et en refusant de financer les programmes essentiels. Et puis Johnson est venu. Et Johnson a essentiellement dit : « Non, non, non — ce qu’elle a voulu dire, c’est que les Démocrates nous ont échoué. » Johnson a réinterprété l’aveu pour le blâmer sur le parti adverse. C’était un moment de perfection politique triste — le « nous avons échoué » original était la vérité, et Johnson l’a transformé en mensonge partisan. C’est ce que Johnson fait maintenant. Il transforme la vérité en mensonge par répétition et par insistance, en disant au peuple américain qu’ils ne voyent pas ce qu’ils voient, qu’ils ne ressentent pas ce qu’ils ressentent, qu’ils ne vivent pas la réalité qu’ils vivent.
Les chiffres qui ne mentent pas : Johnson aux ordres de Trump sur le SNAP
Mais au-delà du théâtre politique, il y a une réalité sanglante. Les chiffres : 42 millions d’Américains à risque de perdre les allocations SNAP. Millions d’autres regardant leurs primes d’assurance santé monter de 100% ou plus. 1,4 million d’employés fédéraux sans paie. Et Johnson ? Il reste silencieux. Il reste inactif. Il regarde. Trump essentiellement utilise le gouvernement comme une arme politique — et Johnson laisse faire. Trump a essentiellement dit à l’administration qu’elle ne pouvait pas financer le SNAP en novembre. Et quand deux juges fédéraux ont ordonné à Trump de le faire quand même, Trump a essentiellement refusé, et Johnson n’a rien dit. Johnson aurait pu appeler une session d’urgence de la Chambre. Johnson aurait pu proposer une législation d’urgence pour financer le SNAP directement. Johnson aurait pu, en tant que président de la Chambre, utiliser le pouvoir législatif pour forcer la main du président. Mais Johnson ne l’a pas fait. Johnson a regardé comme des juges fédéraux devaient intervenir pour éviter que le gouvernement laisse 42 millions de personnes avoir faim. Et Johnson s’est permis de rester assis.
L’option nucléaire, les filibuster, et l’abdication complète
Il y a une autre piste où Johnson aurait pu montrer du leadership. Trump a appélé — publiquement — à l’abolition de la filibuster du Sénat. C’est une demande extrême qui briserait des précédents constitutionnels de plus de 150 ans. Johnson aurait pu sortir et dire : « Non. Nous ne faisons pas cela. Nous ne démontons pas notre système constitutionnel. » Johnson aurait pu montrer du leadership moral. Mais Johnson ne l’a pas fait. Au lieu de cela, il s’est simplement… assis. En silence. Pendant que Trump poussait une proposition qui n’aurait jamais dû être considérée, Johnson n’a rien dit. C’est un abdication complète du leadership. Un président de la Chambre — l’un des rôles les plus puissants du gouvernement américain — qui refuse même de peep quand la constitution elle-même est attaquée. Vous voulez savoir pourquoi Johnson est le pire président de la Chambre de l’histoire ? C’est ça. C’est l’absence complète de ce leadership, même à minima, même quand c’est crié par les institutions qu’il est censé protéger.
Les comparaisons historiques : pourquoi Johnson est vraiment le pire
Newt Gingrich : agressif, mais pas servile
Pour comprendre comment Johnson peut être jugé « le pire, » il est instructif de le comparer aux autres présidents de la Chambre controversés. Prenez Newt Gingrich, qui a présidé la Chambre dans les années 1990. Gingrich était un combattant. Il a combattu le Président Clinton. Il y a eu un shutdown en 1995 quand Gingrich a défié Clinton. Et Gingrich a perdu. Mais Gingrich a combattu. Gingrich a agi à partir de conviction, pas simplement de servitude. Mais Johnson ? Johnson n’est pas un combattant. Johnson est un spectateur. Johnson regarde les choses se dérouler et dit : « C’est pas mon travail de faire quelque chose. » C’est une distinction cruciale. Gingrich aurait au moins tenté quelque chose. Johnson n’essaie même pas.
Nancy Pelosi : Puissante, structurée, loyale mais indépendante
Ou considérez Nancy Pelosi, qui a précédé Johnson comme présidente de la Chambre (avec une pause entre). Pelosi était redoutable. Pelosi était puissante. Pelosi était loyale envers les Démocrates. Mais Pelosi avait aussi son propre pouvoir, son propre leadership, sa propre volonté politique. Pelosi ne s’inclinait pas devant quiconque. Même quand elle était en minorité, elle bâtissait des coalitions. Elle arrangeait des votes. Elle utilisait le power de la Chambre. Elle ne s’est jamais permise d’être une marionette. Johnson, en contraste, n’a même pas la force pour exister indépendamment. Johnson est simplement… vide. Une coquille d’autorité remplie d’absence de volonté.
Le contexte plus large : la mort progressive du Congrès comme institution
Mais voici ce qui rend cela vraiment significatif. Ce n’est pas juste un jugement personnel sur Johnson. C’est un jugement sur une tendance plus large — la mort progressive du Congrès en tant qu’institution égale. Le Congrès a perdus pouvoir au fil des décennies, graduellement, comme une rivière qui s’érode. Les présidents ont pris plus de pouvoir exécutif. Les agences fédérales ont écrit plus de régulations que le Congrès ne légifère. Et maintenant, avec Johnson, le Congrès est simplement mort, transformé en un spectateur du gouvernement plutôt qu’un co-égal. Un analyste politique a noté que la Chambre était devenue, effectivement, « Fox News avec un gavel » — une plateforme pour la rhétorique partisane plutôt qu’un organe de gouvernement substantiel. Et Johnson ? Johnson est le gardien de cette farce. C’est pourquoi il sera remembered comme le pire. Pas parce qu’il a échoué à accomplir un programme de politiques spécifiques. Mais parce qu’il a échoué à fonctionner comme une institution, et il a accepté cette mort avec docilité et même enthousiasme.
Comment Johnson a échoué spécifiquement
Le choix stratégique de rester fermé : une action délibérée
Il faut souligner que les actions de Johnson — maintenir la Chambre fermée, refuser de convoquer les collègues, refuser de proposer une résolution simple pour rouvrir le gouvernement — sont toutes des choix délibérés. Ce ne sont pas des accidents. Ce ne sont pas des erreurs malheureuses. Ce sont des choix conscients et calculés. Johnson aurait pu convoquer la Chambre. Johnson aurait pu proposer une résolution pour rouvrir le gouvernement. Johnson aurait pu utiliser le poids du pouvoir législatif pour forcer un accord. Mais Johnson a choisi de ne pas le faire. Pourquoi ? Probablement parce que Trump ne le voulait pas. Probablement parce que Steve Bannon et les éléments MAGA de l’ordre républicain pensaient que prolonger le shutdown était utile politiquement. Mais le résultat est que Johnson s’est permis d’être utilisé comme une marionette pour paralyser le gouvernement. Et il s’en occupe.
Le leadership vacillant : aucune vision, aucune direction
Un leader de la Chambre — n’importe quel leader de la Chambre — devrait avoir une vision. Devrait avoir une direction. Devrait avoir une stratégie. Johnson n’a aucune de ces choses. Johnson existe simplement de moment en moment, répondant aux appels de Trump, attendant les ordres. Il n’y a pas de plan à long terme. Il n’y a pas de vision pour ce que Johnson veut accomplir. Il y a juste… existence. C’est un type de leadership qui est, fondamentalement, une contradiction logique. Comment peut-on mener sans direction ? Comment peut-on être un leader sans une vision ? Johnson ne l’est pas. Johnson est un gestionnaire de l’absence de direction.
L’isolement croissant même parmi les Républicains
Et voici le symptôme ultime de la faillite de Johnson. Même les Républicains commencent à s’éloigner de lui. Même certains conservateurs regardent Johnson et disent : « Cet homme est un désastre. » D’abord il y a eu les questions sur s’il pouvait garder son emploi. Puis est venu le constat qui vit le shutdown approchant le record, et Johnson est simplement… inexistant. Un collègue républicain a poussé un soupir de frustration en disant — approximativement — « Pourquoi le Congrès ne revient-il pas ? Les Républicains contrôlent la Chambre. Les Républicains contrôlent le Sénat. Les Républicains contrôlent la Maison-Blanche. Qu’est-ce qui retient tout le monde ? » La réponse non-dite était : Johnson est ce qui retient tout le monde. Johnson refuse de convoquer. Johnson refuse de proposer une résolution. Johnson refuse d’agir. Et parce que Johnson refuse, tout s’arrête.
Les conséquences pour la démocratie : quand le Congrès abdique
L’absence de contrepoids institutionnels
La Constitution américaine repose sur un système de « freins et contrepouvoirs. » Trois branches du gouvernement. Aucun ne peut dominer les autres. Mais quand le président du Congrès abandonne volontairement son pouvoir au président, ce système s’effondre. Soudainement, il n’y a que deux branches qui fonctionnent — l’exécutif et les juges. Et le pouvoir législatif est devenu un appendice du pouvoir exécutif. C’est extraordinaire. C’est une transformation constitutionnelle qui se déroule sans débat, sans amendement formel, simplement par l’absence d’action d’un seul homme : Mike Johnson.
L’absence d’autorité du peuple
La Chambre des représentants est censée être l’endroit où le peuple a la voix. C’est pourquoi ils ont deux ans de mandat — pour être directement responsables aux électeurs. Mais quand la Chambre est fermée, quand elle refuse de légiférer, quand elle refuse même de convoquer, que se passe-t-il à cette représentation du peuple ? Elle disparaît. Le peuple n’a plus de voix. Le peuple n’a plus de représentation. Seulement le pouvoir exécutif parle. Et Johnson… Johnson s’assure que c’est le cas en gardant la Chambre fermée.
Le précédent terrifiant pour les futurs présidents
Ce qui rend cela vraiment terrifiant, c’est le précédent que cela établit. Si Johnson peut simplement abandonner le pouvoir au président, si un président de la Chambre peut être complètement utilisé comme un instrument du pouvoir exécutif, alors pourquoi n’importe quel futur président ne pourrait pas faire la même chose ? Pourquoi ne pas avoir un président de la Chambre qui soit entièrement dévoué à l’agenda présidentiel ? Pourquoi ne pas avoir un Congrès qui soit complètement neutre sur l’exécutif ? Le système commence à ressembler à celui d’une autre démocratie — une qui n’existe que de nom, où le parlement est une chambre d’enregistrement pour les décisions du pouvoir exécutif. Et Johnson a pavé le chemin.
La question de l'opposition démocrate : pourquoi ne pas le retirer ?
Les limites de la politique partisane dans un système d’opposition
Quelque part, vous vous posez peut-être la question : pourquoi les Démocrates n’appellent-ils pas à la destitution de Johnson ? Pourquoi ne le retirent-ils simplement pas ? La réponse est que la structure politique du Congrès ne le permet pas facilement. Vous avez besoin d’une majorité pour destituir. Les Démocrates sont en minorité. Ils ne peuvent pas faire passer une résolution de destitution seuls. Ils auraient besoin d’aide républicaine. Et l’aide républicaine ne viendra pas — non parce que les Républicains pensent que Johnson est bien, mais parce que les Républicains pensent que n’importe quel Républicain ferait la même chose. Donc les Démocrates sont impuissants. Ils peuvent appeler Johnson le pire, ils peuvent l’accuser de faiblesse, mais ils ne peuvent pas le retirer.
Le pouvoir du Congrès : pourquoi cela s’est désintégré
Et c’est peut-être le cœur de pourquoi Johnson est le pire. Parce que quand vous avez un président de la Chambre qui est complètement assujetti à Trump, même la chambre minoritaire — les Démocrates — devient essentiellement impuissante. S’il y avait un leader fort, si Johnson refusait d’être un instrument de Trump, il y aurait du débat. Il y aurait de la tension. Il y aurait une bataille légale et politique réelle. Mais Johnson ne résiste pas. Et en ne résistant pas, Johnson enferme le Congrès entier — les deux chambres, les deux parties — dans une position où rien ne peut changer sauf si Trump le permet. C’est une structure de pouvoir dictatorial, mise en place par la simple faiblesse d’un homme.
L’avenir : que faire d’un Congrès qui a abdiqué
Et voici la question qui reste, terrifiante et sans réponse. Si Johnson peut faire cela, si le Congrès peut abdique de cette manière, qu’est-ce qui arrête les futurs présidents de Chambre de faire la même chose ? Qu’est-ce qui arrête un évenement futur « Johnson » de simplement accorder tout le pouvoir à un futur président ? À un certain point, vous devez demander : est-ce que le Congrès est même important plus ? Est-ce que la Chambre et le Sénat importent même, étant donné qu’un seul homme faible peut effectivement les paralyser ? C’est une question effroyable. Et Johnson, en choisissant la faiblesse, force à confront cette question.
Conclusion
Mike Johnson sera retenu— et il sera retenu— non pas comme un leader qui a échoué au programme politique, mais comme le leader qui a abandonne le concept même d’une branche législative co-égale. Johnson a présenté un Congrès qui ne gouverne pas, qui ne légifère pas, qui ne contrepoids pas. Johnson a présenté une structure de gouvernement où le pouvoir exécutif est presque sans limites, où un seul homme — le président — contrôle efficacement tout ce qui se passe. Et Johnson s’est permis de servir comme un instrument pour cette transformation. C’est pourquoi les critiques ne sont pas exagérés. C’est pourquoi le terme « le pire président de la Chambre de l’histoire » n’est pas juste une rhétorique partisane. C’est un jugement sur quelqu’un qui a eu le pouvoir de résister et a choisi de ne pas le faire. Qui a eu la capacité de leading et a choisi de servir. Qui aurait pu préserver l’intégrité institutionnelle du Congrès et a choisi de la permettre de s’effondrer. Johnson a non pas échoué à être un bon leader. Johnson a échoué à être un leader du tout. Et dans ce manquement total, il a causé un dommage institutionnel qui ne sera pas réparé en quelques années. Johnson a démontré que le Congrès peut être rendu complètement impuissant par un seul homme qui refuse d’agir. Et maintenant que cette démonstration a été faite, elle peut être répétée. C’est le vrai legacy de Mike Johnson : pas une politique spécifique, mais la démonstration que le système constitutionnel peut être paralysé non pas par un acte de pouvoir, mais par un acte de capitulation complète.