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La farce de la physique quantique

Et puis il y a ce moment — ce moment absolument surréaliste — où Trump annonce qu’il a remporté le prix Nobel de physique. Attendez. Attendez vraiment. Le prix Nobel de physique 2025 a été décerné à John Clarke, Michel Devoret et John Martinis pour leurs travaux révolutionnaires en mécanique quantique. Ces travaux ont été effectués en 1984 et 1985. Trump n’avait pas encore 40 ans. Il n’était pas scientifique. Il n’était pas à l’université. Il faisait du casino et des immobiliers.

L’attribution fantasmée

Comment justifie-t-il cette absurdité? En citant une déclaration attribuée à Chris Wright, son ministre de l’Énergie, qui — apparemment — donne à Trump un crédit quelconque pour les expériences quantiques. C’est de la désinformation organisée. C’est un mensonge devenu mème politique. Et les partisans applaudissent. Ils l’applaudissent. Comment peut-on vivre dans un pays où le chef de l’État peut s’approprier un prix Nobel pour des découvertes qu’il n’a absolument rien à voir, pendant que les institutions s’effondrent? Comment peut-on rester impassible?

La course éperdue à la rédemption

Trump veut absolument un prix Nobel. Pas un. Plusieurs. Le prix de la paix (son principal objectif), celui de physique, probablement celui d’économie si on lui en donnait l’occasion. Sa quête de ce prix Nobel de la paix est devenue quasi-légendaire. Il a même mentionné — sans ironie — qu’il avait « terminé huit guerres » depuis le début de son second mandat. Huitguerres. Personne n’a vu d’où venaient ces huit guerres, mais Trump le dit, donc c’est vrai, enfin c’est ce qu’on dit.

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