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La pression d’Epstein, une bombe à retardement

Trump face à l’affaire qui le hante

L’affaire Jeffrey Epstein revient comme un boomerang. Depuis des mois, Trump qualifie cette histoire d’« arnaque démocrate », une tentative de diversion orchestrée par ses adversaires pour masquer leurs propres turpitudes. Mais en novembre 2025, cette stratégie de déni atteint ses limites. La Chambre des représentants se prépare à voter sur la publication de nouveaux documents du ministère de la Justice concernant Epstein — et Trump panique. Quatre représentants républicains ont été convoqués à la Maison-Blanche pour recevoir leurs instructions : bloquer ce vote à tout prix. Parmi eux, Lauren Boebert, qui avait pourtant exprimé son soutien à la transparence, a finalement plié. « Nous demeurons engagés à assurer la transparence pour le peuple américain », a-t-elle déclaré après la rencontre, une déclaration qui sonne comme une capitulation déguisée.

Un discours qui a radicalement changé

Le ton de Trump sur Epstein a complètement basculé. Il y a quelques mois encore, il se disait favorable à la publication de certains documents, jouant sur la carte de la transparence pour se dédouaner. Puis, au printemps 2025, Elon Musk — son ancien collaborateur — a évoqué la présence du nom de Trump dans ces documents. Depuis, le président n’a cessé de durcir sa position, multipliant les attaques contre les démocrates qu’il accuse de manipuler l’affaire. « Seuls de très mauvais ou très stupides républicains tomberaient dans ce piège », a-t-il écrit sur Truth Social, visant directement les élus de son propre camp tentés de voter en faveur de la divulgation. Cette pression constante révèle une nervosité grandissante — celle d’un homme qui sait qu’il a quelque chose à cacher.

Les républicains pris en étau

Les élus républicains se retrouvent coincés entre deux feux. D’un côté, Trump qui menace, convoque, insulte ceux qui osent ne serait-ce qu’envisager de voter pour la transparence. De l’autre, une opinion publique qui réclame la vérité et des électeurs qui commencent à douter. Patrick Sebastian, ce stratège républicain souvent cité, avertit que ce type de pression interne est contre-productif. « C’est une très mauvaise idée de forcer les républicains modérés à choisir entre leur conscience et la loyauté au président », confie-t-il dans les coulisses. Cette stratégie de Trump ne fait qu’aggraver les divisions internes, fragilisant le parti à quelques mois d’élections cruciales.

Je regarde cette scène avec une certaine fascination morbide. Trump, ce manipulateur chevronné qui a su pendant des années transformer chaque attaque en victoire médiatique, se retrouve aujourd’hui empêtré dans ses propres mensonges. L’affaire Epstein n’est pas qu’un dossier judiciaire — c’est un symbole de tout ce que Trump incarne : l’impunité, la corruption, le mépris des règles. Et cette fois, il ne peut pas s’en sortir par une pirouette communicationnelle. Ses alliés le lâchent, un par un. C’est l’histoire d’un homme qui a construit son empire sur la peur et qui découvre, trop tard, que la peur finit toujours par se retourner contre celui qui l’invoque.

Source : alternet

Ce contenu a été créé avec l'aide de l'IA.

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