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L’attaque frontale de Vance sur les réseaux sociaux

Vendredi 21 novembre 2025. JD Vance se réveille. Il regarde son téléphone. Il voit des tweets, des statistiques, des commentaires disant que le Canada s’enfonce. Que c’est Trump qui détruit le Canada. Que les tarifs tuent l’économie canadienne. Et Vance décide qu’il en a assez. Il poste. Un graphique de Ice Cap Asset Management montrant que le PIB par capita au Canada a stagné depuis 2016 — tandis qu’aux États-Unis il a explosé. Puis il écrit : « Bien que je sois certain que les causes sont compliquées, aucun pays n’a embrassé l’idée que ‘la diversité est notre force’ et nous avons un ‘bol de salade’ plutôt qu’un creuset davantage que le Canada. » Il continue. Il note que le Canada possède maintenant le pourcentage le plus élevé de résidents nés à l’étranger parmi les nations du G7 — presque un sur quatre (23 %) selon le dernier recensement. Et puis — le coup de grâce — il écrit : « Votre stagnation des conditions de vie n’a rien à voir avec Donald Trump ou n’importe quel bouc émissaire que la CBC vous dit de blâmer. La responsabilité repose avec votre leadership, que vous avez élu. » C’est brutal. C’est direct. C’est une déclaration de guerre contre la narration officielle canadienne.


Ce qui m’étonne — vraiment m’étonne — c’est qu’aucun leader politique canadien ne l’a dit avant Vance. Aucun. Pas en public en tout cas. Pas avec cette clarté. Pas sans détour diplomatique. Pendant que nos politiciens jouent à la chaise musicale avec les tarifs et font semblant que tout va bien, Vance — ce gars que beaucoup de Canadiens trouvent rebutant — regarde les chiffres et dit la vérité nue. Ça fait mal. Ça devrait faire mal.

Les chiffres qui accusent : la stagnation économique canadienne

Regardons les faits. Le Canada. Depuis 2016, le PIB par capita canadien a stagné. Stagné. Pas baissé, ok — stagné. C’est-à-dire qu’il n’a presque pas bougé. Pendant ce temps, celui des États-Unis a augmenté. Celui du Royaume-Uni aussi, malgré le Brexit. Le Canada? Immobile. Gelé. Comme un pays suspendu dans l’ambre. Et pourquoi? Selon Vance — et selon les données qu’il partage — c’est l’immigration. Trop d’immigration. Une immigration galopante. Entre 2015 et 2025, le Canada a accepté environ 10 millions de nouveaux résidents — permanents ou temporaires. C’est énorme pour un pays de 40 millions de personnes. C’est une transformation démographique massive. Vance dit que c’est ça qui crée la stagnation. Les salaires n’augmentent pas parce que l’offre de travailleurs explose. Les prix des maisons n’arrêtent pas de monter parce que la demande de logements augmente plus vite que l’offre. Les services publics — la santé, l’éducation — sont surchargés. Et qui paie? Les contribuables canadiens. Les salaires stagnent. L’inflation immobilière continue. Les conditions de vie s’effondrent. C’est la logique que Vance propose. Et franchement? C’est difficile de complètement la contredire avec les chiffres à la main.


Je m’étonne de constater que le gouvernement libéral canadien lui-même a commencé à réduire les niveaux d’immigration cette année. Pourquoi? Parce que même eux ont reconnu que c’était trop. Que c’était insoutenable. Mais d’une certaine manière, c’est trop tard. Les dégâts sont faits. Les conditions de vie se sont déjà dégradées. Et Vance vient frapper un cadavre en disant « voilà, c’est ça qui vous a tués. » Il n’est pas complètement faux. Mais il ignore aussi les autres facteurs. Les autres causes. La complexité.

La CBC comme bouc émissaire : Vance attaque le diffuseur public

Mais Vance ne s’arrête pas là. Il sort un couteau plus pointu. Il s’en prend à la Canadian Broadcasting Corporation — la CBC. Le diffuseur public canadien. Il suggère que la CBC est complice. Que la CBC raconte aux Canadiens de blâmer Trump, les tarifs, les politiques américaines — au lieu de regarder chez eux. La CBC, selon Vance, détourne l’attention des véritables responsables. C’est une accusation grave. C’est aussi une accusation qui résonne chez certains Canadiens — ceux qui accusent déjà la CBC d’être trop progressiste, trop alignée avec le gouvernement libéral. Vance utilise cette fissure. Il l’agrandit. Il dit : « Ils vous mentent. La CBC vous raconte un mensonge commode. » Et c’est là que Vance montre son génie politique. Il ne s’contente pas d’attaquer le gouvernement — il s’attaque aussi à l’institution qui aurait pu le critiquer efficacement. Il neutralise d’avance toute réponse. Parce que si la CBC répond, elle confirme qu’elle est partie prenante du jeu politique. Si elle ne répond pas, elle semble complice du silence.

C’est de la politique chirurgicale. Vance sait exactement où appuyer pour créer le plus de dégâts. Il sait que beaucoup de Canadiens — surtout au Canada anglais — sont frustrés par la CBC. Ils pensent qu’elle est trop gauchiste. Trop progressiste. Et Vance utilise cette frustration. Il la canalise. Il la transforme en une arme contre le gouvernement canadien. C’est brillant. C’est aussi profondément cynique.

Source : hothair

Ce contenu a été créé avec l'aide de l'IA.

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