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Le modèle de la récalibration prudente

La première approche c’est ce que les experts appellent l’« engagement sélectif ». C’est : on commerce avec la Chine mais on n’abandonne rien. On vend des minéraux. On achète des produits. On signe des accords commerciaux. Mais on ne traite pas les questions politiques. On ne parle pas de Taiwan. On ne parle pas des droits humains. On fait juste du commerce.

Et ça c’est ce que Carney semble vouloir faire maintenant. Il rencontre Xi. Il dit : voyons si on peut faire des affaires. Et la Chine écoute. Parce que pour la Chine, le commerce c’est politique. Le commerce c’est influence. Le commerce c’est la façon de rétablir des relations.

Alors la Chine dit : d’accord. On baisse les tarifs sur le canola. Canada abaisse les tarifs sur les véhicules électriques chinois. Et soudain—c’est win-win. Et ça marche. Les agriculteurs canadiens peuvent vendre leurs récoltes. Les consommateurs canadiens peuvent acheter des voitures moins chères. Et la relation se réchauffe. Lentement. Prudemment. Mais se réchauffe.


Ce modèle m’attire. C’est réaliste. C’est pragmatique. C’est : on gère les intérêts économiques sans s’immerger dans la politique. Mais je sais aussi que c’est dangereux. Parce que une fois que tu commences à dépendre économiquement de la Chine, c’est difficile d’être critique politiquement. C’est facile de fermer les yeux. Et puis un jour tu te réveilles et tu es complètement captif.

Les bénéfices court-termistes

Et les bénéfices ils arrivent vite. Les agriculteurs canadiens—qui souffraient des tarifs chinois—retrouvent un marché. Soixante-quatre milliards de dollars d’échanges commerciaux en six mois de 2025. Ça monte. Ça continue de monter. Et les provinces gagnent. L’Alberta. La Colombie-Britannique. Le Québec. Tous prospèrent.

Et puis il y a les minéraux critiques. Le lithium. Le cobalt. Le nickel. La Chine en a besoin pour ses batteries. Pour ses véhicules électriques. Et le Canada peut les vendre. À un bon prix. Et soudain—le secteur minier canadien boome. Des emplois créés. Des investissements. De la croissance.

Mais voilà le truc : ça c’est à court terme. À long terme, ça crée une dépendance. Le Canada devient dépendant du marché chinois pour les minéraux. La Chine devient dépendante du Canada pour les ressources. Et une fois que cette dépendance existe—c’est difficile de sortir. Et Trump le sait. Et il va pleurer. Et il va menacer. Mais le Canada aura déjà commis.


Les bénéfices court-termes sont addictifs. C’est facile de tomber dans la piège. Tu fais un accord. Ça marche. Tu en fais un autre. Ça marche aussi. Et soudain tu n’es plus libre. Tu es enchainé. Et tu as oublié le moment exact où tu as accepté cette chaîne.

Source : CBC

Ce contenu a été créé avec l'aide de l'IA.

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