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Les lettres envoyées aux citoyens : « il est temps de partir »

L’Immigration and Customs Enforcement — ICE — envoie des lettres. Des milliers de lettres. Adressées à des gens. Le message simple : « It is time for you to leave the United States ». Il est temps que vous partiez. Un seul problème. Beaucoup de ces gens ? Ce sont des citoyens américains. Ce sont des résidents permanents. Ce sont des gens avec des visas valides. Quel genre d’épée de Damoclès psychologique c’est d’ouvrir un courrier officiel du gouvernement et de voir écrit que tu dois quitter le pays ? Les gens n’ont pas fermé l’œil. Certains ont paniqué et quitté volontairement. D’autres se sont battus pendant des mois pour prouver une citoyenneté qu’ils avaient déjà. L’incompétence crée une cruauté involontaire. Ou volontaire ? À ce point, je sais pas si la distinction compte.

C’est pas une erreur isolée. C’est une systémique. Le gouvernement dépouille des agents du Service des douanes et de la protection des frontières d’enquêtes sur les crimes sexuels contre les enfants. Pourquoi ? Pour les redéployer dans les arrestations d’immigrants. Les agents qui travaillaient sur les cas d’exploitation d’enfants ont vu leur temps dédié à ces cas diminuer de 33%. Trente-trois pour cent. Un tiers de leurs efforts. Disparu. Et pour quoi ? Pour poursuivre la mission obsessionnelle d’une immigration zero. Les enfants qui se font exploiter ? Attendez. Les enfants ? Ils peuvent attendre. L’immigrant de 45 ans qui travaille à la construction ? C’est lui qu’on doit attraper.


Il y a des moments où l’incompétence devient immorale. Où l’absence de réflexion des conséquences franchit une ligne vers la cruauté. Les agents réassignés, ils le savaient. Ils savaient qu’ils abandonnaient des enfants en péril. Et combien ont dit non ? Combien ont refusé ? Probablement pas assez.

Les tarifs erratiques : une obsession sans logique économique

Trump impose des tarifs. Puis d’autres tarifs. Puis il les révise. Puis il met des exceptions. C’est pas une politique commerciale. C’est une impulsion. Un jour, 25% sur l’acier. Le jour suivant, des exceptions pour certains pays. La Californie a enduré 11,3 milliards de dollars en coûts tarifaires de janvier à mai 2025. Le plus haut de n’importe quel État. Le Port of Los Angeles ? À 70% de sa capacité. Quarante pour cent de déclin dans les offres d’emploi liées au commerce. Et Trump invente les raisons après coup. Une « urgence nationale ». Une « crise de sécurité ». Sauf qu’il n’y a pas de crise. Il y a juste un homme qui change d’idée tous les vendredis. Et l’économie ? Elle joue à la roulette avec ses règles.

Les administrateurs n’ont pas de plan. Ils ont une théorie. La théorie dit que les expulsions massives ouvriront des jobs. Que les tarifs forceront la reshoring. Que le gouvernement maigre crééra de l’efficacité. Six mois plus tard ? Rien. Les jobs diminuent. Un quart de million de postes supplémentaires manquent en mai-juin. Les prix montent. L’inflation repart. Et Trump balance les statistiques défavorables en accusant le statisticien. C’est qu’on appelle gaslighting économique. Et l’Amérique moyenne ? Elle paie l’épicerie 1,4% plus chère depuis janvier.


Ce qui me tue, c’est que c’est prévisible. Les experts l’avaient dit. Les économistes l’avaient dit. Et Trump l’a fait anyway. C’est pas de l’incompétence. C’est un refus d’écouter. Et la différence entre les deux ? Une est excusable. L’autre ? Non.

Source : ms

Ce contenu a été créé avec l'aide de l'IA.

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