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Cinq ans de dévouement transformés en faux pas d’une nuit

Greene ne demandait rien. Elle ne voulait rien. Elle voulait juste pouvoir voter selon sa conscience. Elle voulait que son vote sur Epstein soit entendu sans que Trump la traîne publiquement. Mais c’est pas comme ça que le pouvoir fonctionne. Pas chez Trump. Un vote — un seul vote — qui ne plaisait pas au chef ? C’était suffisant. Greene s’est retrouvée étiquetée « traîtresse ». Trump a tweeter des attaques contre elle. Il a annoncé publiquement qu’il soutendrait un candidat républicain contre elle aux prochaines élections. Il l’a transformée. De fidèle dévote en ennemi public. En une seule nuit.

Cinq ans. Elle a représenté son district pendant cinq ans. Elle a porté le drapeau MAGA. Elle a accepté la haine. Elle a accepté les menaces. Elle a accepté d’être la cible de la gauche. Tout ça — tout — parce qu’elle croyait au mouvement. Et puis, quand elle a voulu exercer son droit fondamental de représentant — voter selon sa conscience — elle a découvert que ce droit n’existait que s’il servait Trump. Si elle votait contre Trump ? Elle était une traîtresse. C’est pas de la politique. C’est de la dictature. C’est exactement ce qu’on disait que les démocraties libérales extrêmes faisaient. Et maintenant, c’est nous qui le faisions.


Je pense à Greene assis à son bureau, regardant les tweets de Trump qui l’appelaient « traîtresse ». Comment tu ne deviens pas complètement fou ? Comment tu continues à fonctionner ? La loyauté n’était pas réciproque. C’est ce qu’elle a écrit. Et c’est vrai. Mais savoir que c’est vrai quand tu as donné cinq ans de ta vie à quelqu’un ? Ça doit détruire quelque chose en toi.

L’affaire Epstein : le moment où Trump s’effondre face à la réalité

L’affaire Epstein est revenue à la surface. Les victimes se rassemblaient devant le Capitole. Des femmes, traumatisées, brandissant des photos de leurs jeunes années, suppliant pour que la vérité soit libérée. Et Trump ? Il s’oppose à la transparence. Il préfère les documents secrets. C’est étrange, pour un « candidat anti-establishment ». C’est étrange, pour quelqu’un qui prétendait combattre les élites corrompues. Quand la Chambre et le Sénat se préparaient à voter pour la divulgation, Trump panique. Il essaie de bloquer. Il essaie de retarder. Et quand il sent que c’est inévitable, il se bat différemment — il attaque Greene pour avoir osé voter pour la transparence.

C’est un moment révélateur. C’est le moment où tu vois que Trump est pas différent de ceux qu’il prétendait combattre. C’est le moment où tu comprends que le mouvement MAGA n’était jamais vraiment contre les élites corrompues. C’était juste — une nouvelle version de pouvoir autocratique. Une nouvelle version d’un homme qui exige la loyauté absolue en échange du prestige. Et quand tu refuses ? Tu es dehors. C’est pas politique. C’est mafia.


Les victimes d’Epstein devant le Capitole. Gelées. Terrorisées. Demandant la justice. Et le président des États-Unis disant « non ». En disant « les documents resteront secrets ». C’est le moment où je comprends que tout ce que Trump prétendait être était un mensonge. Ou pire — c’était vrai, mais il s’en fout maintenant.

Source  : alternet

Ce contenu a été créé avec l'aide de l'IA.

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