Introduction : Quand l’insulte diplomatique devient une farce grotesque
C’est une gifle. Une vraie. Une main lourde, grasse et arrogante qui vient s’écraser sur la joue de chaque Canadien. Pete Hoekstra, l’ambassadeur des États-Unis au Canada, a osé. Il a osé dire, droit dans les yeux, sans trembler des genoux, que l’idée de faire du Canada le « 51e État » américain devrait être prise comme un… compliment. Oui, vous avez bien lu. Un « terme d’affection ». On croit rêver. On croit cauchemarder. C’est comme si un voisin venait planter sa clôture dans votre salon en vous disant que c’est parce qu’il aime tellement votre décoration qu’il veut la posséder. C’est d’un mépris abyssal. D’une condescendance qui donne la nausée. La majorité des Canadiens ne se sentent pas flattés, Monsieur l’Ambassadeur. Ils se sentent insultés. Ils se sentent piétinés. Et votre tentative maladroite de faire passer cette annexion fantasmée pour une déclaration d’amour est la pire des blagues de mauvais goût. Le Canada n’est pas à vendre, il n’est pas à annexer, et il n’est certainement pas en quête de votre affection toxique.
Je suis resté sans voix en lisant ces propos. Vraiment. J’ai dû relire trois fois pour être sûr que ce n’était pas du Gorafi. Comment un diplomate, censé construire des ponts, peut-il dynamiter le respect mutuel avec autant de désinvolture ? J’ai l’impression qu’on nous prend pour des imbéciles heureux, et ça me met dans une rage folle.
L’arrogance impériale à son paroxysme
Un « compliment » qui sent le soufre
Hoekstra ne comprend pas. Il le dit lui-même : « Je ne comprends pas pourquoi les Canadiens sont si fâchés ». C’est peut-être ça le pire. Cette incapacité totale à saisir que nous sommes un pays, une nation, une souveraineté. Pas une succursale. Pas une extension géographique. Pas un terrain de golf en attente de développement. Dire que l’annexion est un compliment, c’est nier notre histoire, notre culture, notre identité. C’est nous dire que notre plus grande aspiration devrait être de disparaître dans le ventre de l’ogre américain. C’est d’une violence symbolique inouïe. C’est nous dire que nous n’existons que par rapport à eux, pour eux, et ultimement, en eux. C’est le langage du colonisateur qui s’étonne que l’indigène ne soit pas ravi d’être « civilisé » de force.
Je me sens humilié par tant d’aveuglement. C’est comme si on me disait : « Tu devrais être content qu’on veuille te voler ta maison, c’est parce qu’elle est belle ». Non, je ne suis pas content. Je suis furieux. Et je suis fatigué de devoir justifier mon existence à des gens qui ne voient en moi qu’une ressource à exploiter.
La provocation calculée de Trump
Hoekstra n’est que le porte-voix. Le marionnettiste, c’est Trump. Et Trump sait exactement ce qu’il fait. Il appuie là où ça fait mal. Il utilise cette rhétorique du 51e État comme une arme psychologique. C’est du harcèlement géopolitique. Il teste nos limites. Il teste notre colonne vertébrale. En qualifiant Trudeau de faible et en encensant Carney, il joue à diviser pour mieux régner. Mais cette fois, la ficelle est trop grosse. En suggérant que nous devrions être flattés d’être avalés, il insulte notre intelligence collective. Il transforme la diplomatie en un jeu de cour de récréation où le plus gros tente d’humilier le plus petit pour le forcer à se soumettre. Sauf que le petit a de la mémoire, et de l’orgueil.
Trump est un bully. Un intimidateur. Et Hoekstra est son complice souriant. Ils pensent qu’on va plier, qu’on va dire « merci maître ». Mais ils oublient qu’on est des Canadiens. On est polis, oui, mais on n’est pas des paillassons. Et là, ils viennent d’essuyer leurs pieds sales sur notre drapeau.
Le silence assourdissant des « amis »
Et où sont nos alliés ? Où sont les voix américaines raisonnables pour dire « Stop » ? David Cohen, l’ancien ambassadeur, tente de calmer le jeu en disant que c’est une « menace vide ». Mais une menace, même vide, reste une menace. Mélanie Joly nous dit que des sénateurs s’excusent en coulisses. En coulisses ! Quel courage ! Pourquoi ne pas le dire devant les caméras ? Pourquoi laisser ce discours toxique s’installer sans contradiction publique ? Ce silence est une complicité. Laisser dire que le Canada pourrait être le 51e État sans réagir fermement, c’est normaliser l’inacceptable. C’est accepter que notre souveraineté soit une option, un sujet de débat, une blague de fin de banquet.
La réaction canadienne : entre colère et incrédulité
L’unité nationale forgée dans l’insulte
S’il y a une chose que Hoekstra et Trump ont réussi, c’est bien celle-là : ils nous ont unis. Contre eux. D’un océan à l’autre, la réaction est unanime. Du pêcheur de Terre-Neuve au bûcheron de Colombie-Britannique, en passant par le banquier de Toronto et l’artiste de Montréal, tout le monde se sent visé. Tout le monde se sent insulté. C’est rare, un tel consensus. Merci, Pete ! Merci de nous rappeler pourquoi nous sommes fiers de ne PAS être américains. Merci de nous rappeler que notre système de santé, nos valeurs, notre sécurité sociale, notre paix civile sont des trésors que nous ne braderons jamais pour une étoile de plus sur votre drapeau. Votre mépris est notre ciment.
Je regarde autour de moi, et je vois des gens qui ne sont jamais d’accord sur rien tomber d’accord là-dessus : « Touche pas à mon pays ». C’est beau, quelque part. C’est un réveil patriotique inattendu. On avait peut-être oublié à quel point on tenait à notre différence. Maintenant, on le sait.
Mark Carney : le funambule sur un fil de fer barbelé
Le nouveau Premier ministre est dans une position impossible. Il doit négocier avec ces gens. Il doit sourire à Hoekstra tout en sachant qu’il nous méprise. Hoekstra prétend que Carney voit ça comme un « terme d’affection ». Vraiment ? Ou est-ce juste la diplomatie du sourire forcé face à un pistolet sur la tempe ? Carney a répondu intelligemment à Trump : « Certaines choses ne sont pas à vendre ». C’était la bonne réponse. Mais il va falloir tenir bon. Il va falloir ne pas céder un pouce de terrain. Car si on accepte le « compliment » aujourd’hui, on acceptera l’annexion demain. La ligne est tracée, et elle est rouge sang.
Je ne voudrais pas être à sa place. Devoir serrer la main de ces types… beurk. Mais j’espère qu’il a les reins solides. On a besoin d’un chef qui ne baisse pas les yeux. Pas d’un courtisan qui cherche à plaire au roi fou du sud. Carney joue notre avenir, littéralement.
Le danger de la normalisation
Le plus grand risque, c’est l’habitude. C’est qu’à force d’entendre cette petite musique du 51e État, on finisse par la trouver banale. Qu’on finisse par en rire. « Oh, c’est juste Trump, c’est juste Pete ». Non ! Ce n’est jamais « juste » des mots quand ils viennent de la première puissance mondiale. Les mots préparent les esprits. Les mots créent la réalité. Accepter cette rhétorique, c’est ouvrir la porte à l’impensable. C’est pourquoi il faut s’indigner, encore et encore. Il faut refuser chaque blague, chaque allusion, chaque « compliment » empoisonné. Il faut être des gardiens farouches de notre indépendance mentale avant tout.
J’ai peur qu’on s’habitue. Qu’on devienne cyniques. « Bof, encore une connerie ». Mais non, ce n’est pas une connerie, c’est une attaque. Si on laisse faire, on perd notre âme. Je refuse de laisser mon cerveau s’habituer à l’idée que mon pays est une option sur le menu américain.
Conclusion
Monsieur l’Ambassadeur Hoekstra, gardez vos compliments. Gardez votre « affection ». Nous n’en voulons pas. Votre rhétorique du 51e État n’est pas une main tendue, c’est une menace voilée. C’est une insulte à notre histoire et à notre dignité. La majorité des Canadiens ne voient pas là une marque d’amour, mais une marque de possession. Et nous ne sommes la propriété de personne. Nous sommes le Canada. Point final. Pas le Canada « futur État américain ». Pas le Canada « petit frère du Nord ». Le Canada souverain, libre et fier. Si vous ne comprenez pas pourquoi nous sommes fâchés, c’est que vous ne comprenez rien à ce pays. Et pour un ambassadeur, c’est une faute professionnelle grave. Alors, retournez dire à votre patron que la maison n’est pas à vendre, que les habitants ne sont pas des locataires, et que nous préférons mourir de froid dans notre indépendance que de vivre au chaud dans votre soumission. Le message est clair, direct, et sans « compliment » : bas les pattes !
Chronique : « Un compliment » ? L’ambassadeur de Trump se moque de la fierté canadienne !
Source : nationalpost
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