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Sarah Beckstrom, 20 ans, morte pour une obsession politique

Il faut remettre les choses dans leur contexte brutal. Sarah Beckstrom n’était pas en guerre à Kaboul ou à Bagdad. Elle était à Washington D.C. Elle patrouillait sur le sol américain. Pourquoi ? Parce que Donald Trump, dans sa croisade obsessionnelle pour montrer qu’il est l’homme de l’ordre, a inondé la capitale de gardes nationaux. Contre l’avis de la maire. Contre l’avis des experts. Contre la logique même.

Cette jeune femme de vingt ans, à peine sortie de l’adolescence, a été déployée comme un pion sur l’échiquier politique de Trump. Elle était là pour servir de décor à la rhétorique présidentielle sur le « carnage américain ». Elle était là pour que Trump puisse dire « Regardez, j’ai mis des soldats dans les rues ». Et c’est là, dans cette mission purement politique, qu’elle a rencontré la mort.

Un tireur solitaire. Une embuscade. Andrew Wolfe, son camarade de vingt-quatre ans, lutte encore pour sa vie à l’heure où j’écris ces lignes. Sarah, elle, n’a pas eu cette chance. Elle est partie. Fauchée en pleine jeunesse. Et le responsable de son déploiement, l’homme qui a signé l’ordre qui l’a mise à cet endroit précis à ce moment précis, ne trouve rien de mieux à faire que de se féliciter de ses scores électoraux dans son État d’origine.


On envoie des gamins jouer aux soldats dans nos propres rues pour satisfaire l’ego d’un homme. Et quand ils tombent, on ne prend même pas la peine de pleurer. On compte les votes. Ça me dégoûte profondément. C’est une trahison de la promesse sacrée entre le soldat et son chef.

Washington transformée en zone de guerre inutile

La capitale fédérale ressemble aujourd’hui à une forteresse assiégée. Mais assiégée par qui ? Par les fantasmes d’un président qui a besoin de chaos pour justifier son autorité. Trump a déclaré que Washington était une « zone de guerre » et qu’il n’y avait pas eu de meurtre depuis six mois grâce à lui. Faux. Archifaux. Les statistiques crient le contraire. Il y a eu plus de soixante meurtres.

Mais la vérité n’importe pas à Trump. Ce qui importe, c’est l’image. L’image de la force. Et pour maintenir cette illusion, il a besoin de chair à canon. Sarah Beckstrom était cette chair. Elle a été sacrifiée sur l’autel de la communication politique. Elle n’est pas morte pour protéger la liberté. Elle est morte parce qu’un homme voulait montrer ses muscles à la télévision.

Et maintenant que le drame est arrivé, maintenant que le sang a coulé, l’administration tente de tout mettre sur le dos de l’immigration. Le suspect est Afghan. Arrivé sous Biden. Parfait pour le narratif. Trump tient son coupable idéal. Il tient son argument de campagne permanent. Il ne parle pas de Sarah la soldate. Il parle de Sarah la victime d’un système qu’il promet de détruire. Elle n’est plus une personne. Elle est un argument.


C’est tellement prévisible. Tellement mécanique. Un drame arrive, et hop, on le tord, on le plie pour qu’il rentre dans la petite boîte idéologique. On ne respecte même pas le temps du deuil. On fonce direct dans la récupération politique la plus crasse.

Source : rawstory

Ce contenu a été créé avec l'aide de l'IA.

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