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Une enquête présentée comme rigoureuse sur la santé présidentielle

Le 25 novembre 2025, le New York Times a publié une enquête approfondie sur l’état de santé et la condition physique du président Donald Trump. L’article, fruit d’un travail d’investigation de plusieurs semaines, s’appuyait sur une analyse détaillée de l’agenda présidentiel, des témoignages d’observateurs proches de la Maison-Blanche, et une comparaison systématique entre les activités du président lors de son premier mandat et celles de son second. Les journalistes du quotidien new-yorkais avaient méticuleusement comptabilisé les apparitions publiques, les conférences de presse, les déplacements officiels, et même les heures de début et de fin des journées de travail présidentiel. Leur constat semblait implacable : Trump, à 79 ans, montrait des signes évidents de ralentissement. Le nombre d’événements publics avait diminué de manière significative par rapport à la première année de son premier mandat. Les journées de travail commençaient plus tard et se terminaient plus tôt. Les discours, toujours caractérisés par leur style décousu et leurs digressions, semblaient encore plus erratiques. L’article mentionnait également plusieurs incidents où le président aurait semblé somnoler lors de réunions dans le Bureau ovale, un détail qui avait immédiatement fait le tour des réseaux sociaux et des chaînes d’information en continu. Le New York Times n’hésitait pas à évoquer des « ruminations sur l’au-delà » et des moments de confusion apparente, dressant le portrait d’un président confronté aux réalités implacables du vieillissement.

L’enquête du quotidien new-yorkais s’inscrivait dans une stratégie médiatique plus large visant à questionner la capacité de Trump à exercer pleinement ses fonctions présidentielles. Les journalistes avaient interrogé des experts en gériatrie, des psychologues spécialisés dans le vieillissement cognitif, et même d’anciens collaborateurs de la Maison-Blanche qui témoignaient sous couvert d’anonymat. Certains passages de l’article étaient particulièrement accablants, décrivant un président qui aurait du mal à maintenir sa concentration lors de briefings prolongés, qui répéterait les mêmes anecdotes à plusieurs reprises, et qui montrerait des signes d’irritabilité accrue face aux questions des journalistes. Le New York Times avait également analysé les transcriptions des conférences de presse présidentielles, relevant ce qu’ils considéraient comme des incohérences syntaxiques, des pertes de fil de la pensée, et des moments où Trump semblait chercher ses mots. L’article suggérait que ces éléments, pris dans leur ensemble, constituaient un faisceau d’indices préoccupants sur l’état de santé du président. Les journalistes n’hésitaient pas à établir des parallèles avec d’autres dirigeants mondiaux ayant montré des signes de déclin cognitif en fin de mandat, créant ainsi une atmosphère d’inquiétude autour de la capacité de Trump à mener à bien son second mandat. Cette publication intervenait dans un contexte politique tendu, où les démocrates cherchaient à capitaliser sur toute faiblesse apparente du président républicain en vue des élections de mi-mandat.

La réaction explosive de Donald Trump

La réponse de Donald Trump ne s’est pas fait attendre. Fidèle à son tempérament combatif et à son habitude de contre-attaquer immédiatement toute critique, le président a publié une série de messages sur Truth Social dans les heures suivant la parution de l’article du New York Times. Sa colère était palpable, ses mots cinglants. Trump a qualifié l’article de « hit piece », un terme qu’il réserve habituellement aux publications qu’il considère comme des attaques délibérées et malveillantes. Il a directement visé la journaliste auteure de l’article, n’hésitant pas à utiliser des termes personnels et offensants, allant jusqu’à la qualifier de « laide, à l’intérieur comme à l’extérieur ». Cette attaque ad hominem, typique du style Trump, a immédiatement suscité une vague de réactions indignées dans les milieux journalistiques, où beaucoup ont dénoncé une tentative d’intimidation et un manque de respect fondamental envers la liberté de la presse. Mais Trump ne s’est pas arrêté là. Il a également publié ce qu’il présentait comme la preuve irréfutable de sa bonne santé : les résultats d’un examen physique récent et d’un test cognitif qu’il aurait « réussi avec brio ». Dans un message en lettres capitales, caractéristique de son style sur les réseaux sociaux, il a proclamé avoir passé un « EXAMEN PHYSIQUE PARFAIT ET UN TEST COGNITIF COMPLET », ajoutant que ses médecins étaient « stupéfaits » par sa condition physique exceptionnelle pour son âge.

La contre-offensive présidentielle s’est poursuivie pendant plusieurs jours, Trump multipliant les apparitions publiques pour démontrer sa vitalité. Il a organisé des conférences de presse marathon, répondant aux questions des journalistes pendant des heures, enchaînant les sujets avec une énergie qu’il voulait démonstrative. Il a également publié des vidéos le montrant en train de jouer au golf, de monter les escaliers d’Air Force One sans assistance, et même de danser lors d’événements officiels. Cette stratégie de communication visait clairement à contrer le narratif du New York Times en offrant des preuves visuelles de sa vigueur physique. Trump a également mobilisé ses alliés médiatiques, qui ont relayé massivement son message et critiqué vertement l’enquête du quotidien new-yorkais. Fox News, Newsmax et d’autres médias conservateurs ont consacré des heures d’antenne à démonter point par point les arguments de l’article, invitant des médecins favorables au président pour attester de sa bonne santé. Le New York Times, de son côté, a défendu son travail journalistique dans un communiqué officiel, affirmant que « le reportage est précis et basé sur des faits de première main. Les insultes et les attaques personnelles ne changent rien à cela, et nos journalistes n’hésiteront pas à couvrir cette administration face à de telles tactiques d’intimidation. » Cette bataille médiatique a dominé l’actualité pendant plusieurs jours, polarisant encore davantage un paysage politique américain déjà profondément divisé.

Trump a beau être impulsif, colérique, excessif dans ses réactions, il a au moins le mérite d’être présent. Visible. Disponible. Peut-on en dire autant de Biden pendant son mandat? Le président démocrate était devenu un fantôme, une silhouette furtive qu’on apercevait brièvement entre deux « lids » précoces appelés par son équipe. Les médias qui s’offusquent aujourd’hui des insultes de Trump envers leurs confrères du New York Times sont les mêmes qui ont passé quatre ans à protéger Biden, à couper les micros quand il dérapait, à éviter soigneusement de poser les questions qui fâchent. L’hypocrisie est totale, absolue, écœurante.

Sources

Sources primaires

RedState, « Surprise: Liberal Media Host Defends Trump Over ‘Fatigue’ Story, Reveals Bad Biden Moment » par Nick Arama, 29 novembre 2025. Fox News, « Katy Tur says Trump doing ‘much more’ than Biden ever did as NYT reports on president’s ‘fatigue' » par Hanna Panreck, 27 novembre 2025. Mediaite, « MS NOW’s Katy Tur Defends Trump Amid NY Times Decline Expose — Says He’s Still ‘More Engaged’ Than Biden Was » par David Gilmour, 27 novembre 2025. The Daily Beast Podcast avec Katy Tur et Joanna Coles, novembre 2025. New York Times, « Shorter Days, Signs of Fatigue: Trump Faces Realities of Aging in Office », 25 novembre 2025.

Sources secondaires

Fox News, vidéo « MS NOW host says Trump doing ‘much more’ than Biden as NYT publishes report on president’s ‘fatigue' », 28 novembre 2025. Yahoo News, « Katy Tur says Trump doing ‘much more’ than Biden ever did as NYT reports on president’s ‘fatigue' », 27 novembre 2025. HuffPost, « MS NOW Host Details Signs Of Trump’s Decline: ‘He Is Different Now' », novembre 2025. Sky News Australia, « MS NOW host admits Trump has done ‘much more’ than Biden ever did », novembre 2025. Variety, « Trump Slams NYTimes Over ‘Hit Piece,’ Calls Female Reporter ‘Ugly' », novembre 2025.

Ce contenu a été créé avec l'aide de l'IA.

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