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La méthode Trump décortiquée — intimidation sans substance

Pour affronter Trump, il faut d’abord comprendre comment il fonctionne. Et la vérité, c’est que Donald Trump est un tyran de cour d’école. Pas au sens métaphorique — au sens littéral. Il utilise exactement les mêmes tactiques que ces brutes qui terrorisaient les cours de récréation quand nous étions enfants. Il crie. Il menace. Il fait des gestes agressifs. Il promet des représailles terribles. Mais au fond, tout ça n’est que du théâtre. Du spectacle. Parce que Trump n’a aucune envie de vraiment se battre. Ce qu’il veut, c’est que vous ayez peur. Que vous cédiez avant même qu’il ait à passer à l’acte. Regardez son déploiement militaire au large du Venezuela. Une force impressionnante, menaçante, qui fait trembler toute la région. Mais les experts militaires sont unanimes : cette force ne suffirait pas pour une invasion terrestre prolongée. C’est du bluff. De l’intimidation pure. Trump espère que le régime Maduro s’effondrera sous la pression psychologique. Et si ça ne marche pas? Il reculera discrètement, comme il l’a toujours fait.

Cette stratégie a fonctionné avec certains pays. Ceux qui ont paniqué, qui ont accepté de négocier dans l’urgence, qui ont fait des concessions majeures pour « apaiser » Trump. Mais elle a échoué spectaculairement avec d’autres. La Chine, évidemment. Xi Jinping a tenu bon, et Trump a fini par reculer encore et encore, obtenant pratiquement rien en échange de ses menaces tonitruantes. Mais ce qui est fascinant, c’est que même des pays beaucoup plus vulnérables que la Chine ont réussi à faire plier Trump. Prenez le Brésil. Trump a imposé des tarifs pour faire pression sur les tribunaux brésiliens afin qu’ils abandonnent les poursuites contre son allié Jair Bolsonaro. Le Brésil a refusé de céder. Résultat? Bolsonaro est en prison aujourd’hui, et Trump lève discrètement certains de ses tarifs sur le Brésil. Ou l’Afrique du Sud. Trump déteste le gouvernement sud-africain. Il a imposé des tarifs, boycotté le sommet du G20 à Johannesburg, menacé les autres participants de ne pas adopter de déclaration commune. L’Afrique du Sud a ignoré ses menaces et a obtenu une déclaration unanime. Et selon les consultants commerciaux sud-africains, l’économie du pays s’est largement adaptée aux tarifs de Trump.

Pourquoi Trump recule toujours — le capital politique qu’il n’a pas

La raison pour laquelle Trump finit toujours par reculer est simple : il n’a pas le capital politique nécessaire pour tenir ses positions. Les Américains l’ont élu sur une promesse claire — baisser le coût de la vie. Pas l’augmenter. Or, chaque tarif qu’il impose rend la vie plus chère pour les consommateurs américains. Le café brésilien coûte plus cher. Les oranges sud-africaines coûtent plus cher. Le bois de construction canadien coûte plus cher. Les voitures assemblées au Mexique coûtent plus cher. Et les Américains, eux, ne sont pas stupides. Ils voient leurs factures grimper. Ils voient les prix exploser au supermarché. Et ils commencent à se demander si Trump ne leur a pas menti. Les sondages le confirment : le taux d’approbation de Trump est en chute libre. Moins dix pour cent net, et ça continue de baisser. Même au sein de son propre parti républicain, les voix critiques se multiplient. Les élus républicains des États frontaliers avec le Canada reçoivent des appels furieux de leurs électeurs. Les chambres de commerce hurlent. Les industriels menacent de retirer leur soutien financier.

Et c’est là que la stratégie de Carney prend tout son sens. En refusant de céder, en tenant bon malgré la douleur économique, le Canada force Trump à affronter les conséquences politiques de ses propres décisions. Chaque jour qui passe sans accord commercial, c’est un jour de plus où les Américains paient le prix des tarifs. Un jour de plus où les constructeurs automobiles américains perdent de l’argent. Un jour de plus où le secteur de la construction américain suffoque sous les prix exorbitants du bois. Un jour de plus où Trump perd du soutien politique. C’est une guerre d’usure, et contrairement à ce que Trump pensait, le Canada a plus d’endurance que lui. Parce que les Canadiens comprennent ce qui est en jeu. Ils savent que céder maintenant, ce serait se condamner à être le souffre-douleur permanent de Trump. Alors ils serrent les dents. Ils tiennent bon. Et ils attendent que Trump craque — parce qu’il craquera. Il craque toujours.

Cette réalité me frappe comme un coup de poing. Nous vivons à une époque où la politique internationale ressemble à un mauvais épisode de télé-réalité. Où un président peut détruire des économies entières sur un coup de tête, puis faire marche arrière quelques mois plus tard sans jamais admettre son erreur. Et pendant ce temps, des gens réels souffrent. Des familles réelles perdent leur maison. Des travailleurs réels se demandent comment ils vont nourrir leurs enfants. Mais voilà ce qui me donne espoir : la résistance fonctionne. Le Brésil l’a prouvé. L’Afrique du Sud l’a prouvé. Et maintenant, le Canada est en train de le prouver. Face aux tyrans, il n’y a qu’une seule stratégie qui marche : tenir bon. Ne jamais céder. Parce que les tyrans sont des lâches. Toujours.

Sources

Sources primaires

The Globe and Mail, « As Mr. Carney goes to Washington, he must stand firm and keep his elbows up », par John Rapley, publié le 6 décembre 2025. CBC News, « Carney, Trump and Sheinbaum met privately, agreed to keep working together on trade deal », par Kelly Geraldine Malone, publié le 5 décembre 2025. Reuters, « Trump suggests upending USMCA as he hosts Canada’s Carney », publié le 7 octobre 2025. The New York Times, « Trump’s Tariffs Scar Canadian City Where Cars Have Been Made for Generations », publié le 7 novembre 2025. Newsweek, « Canada is way more popular in US than Donald Trump », publié en décembre 2025.

Sources secondaires

BNN Bloomberg, « Carney, Trump, Sheinbaum meet privately after FIFA draw », publié le 5 décembre 2025. Fox Business, « Canada’s Carney expected to meet Trump at World Cup draw amid stalled trade talks », publié en décembre 2025. Le Monde, « Trump talks trade with Canada, Mexico on the sidelines of World Cup draw », publié le 6 décembre 2025. Tax Foundation, « Trump Tariffs: Tracking the Economic Impact of the Trump Trade War », mis à jour en 2025. The Conversation, « Why higher tariffs on Canadian lumber may not be enough to stimulate long-term investments in US forestry », publié en 2025. RBC Economics, « Tracking the impact of U.S. tariffs on five targeted Canadian industries », publié en 2025.

Ce contenu a été créé avec l'aide de l'IA.

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