La méthode Trump décortiquée — intimidation sans substance
Pour affronter Trump, il faut d’abord comprendre comment il fonctionne. Et la vérité, c’est que Donald Trump est un tyran de cour d’école. Pas au sens métaphorique — au sens littéral. Il utilise exactement les mêmes tactiques que ces brutes qui terrorisaient les cours de récréation quand nous étions enfants. Il crie. Il menace. Il fait des gestes agressifs. Il promet des représailles terribles. Mais au fond, tout ça n’est que du théâtre. Du spectacle. Parce que Trump n’a aucune envie de vraiment se battre. Ce qu’il veut, c’est que vous ayez peur. Que vous cédiez avant même qu’il ait à passer à l’acte. Regardez son déploiement militaire au large du Venezuela. Une force impressionnante, menaçante, qui fait trembler toute la région. Mais les experts militaires sont unanimes : cette force ne suffirait pas pour une invasion terrestre prolongée. C’est du bluff. De l’intimidation pure. Trump espère que le régime Maduro s’effondrera sous la pression psychologique. Et si ça ne marche pas? Il reculera discrètement, comme il l’a toujours fait.
Cette stratégie a fonctionné avec certains pays. Ceux qui ont paniqué, qui ont accepté de négocier dans l’urgence, qui ont fait des concessions majeures pour « apaiser » Trump. Mais elle a échoué spectaculairement avec d’autres. La Chine, évidemment. Xi Jinping a tenu bon, et Trump a fini par reculer encore et encore, obtenant pratiquement rien en échange de ses menaces tonitruantes. Mais ce qui est fascinant, c’est que même des pays beaucoup plus vulnérables que la Chine ont réussi à faire plier Trump. Prenez le Brésil. Trump a imposé des tarifs pour faire pression sur les tribunaux brésiliens afin qu’ils abandonnent les poursuites contre son allié Jair Bolsonaro. Le Brésil a refusé de céder. Résultat? Bolsonaro est en prison aujourd’hui, et Trump lève discrètement certains de ses tarifs sur le Brésil. Ou l’Afrique du Sud. Trump déteste le gouvernement sud-africain. Il a imposé des tarifs, boycotté le sommet du G20 à Johannesburg, menacé les autres participants de ne pas adopter de déclaration commune. L’Afrique du Sud a ignoré ses menaces et a obtenu une déclaration unanime. Et selon les consultants commerciaux sud-africains, l’économie du pays s’est largement adaptée aux tarifs de Trump.
Pourquoi Trump recule toujours — le capital politique qu’il n’a pas
La raison pour laquelle Trump finit toujours par reculer est simple : il n’a pas le capital politique nécessaire pour tenir ses positions. Les Américains l’ont élu sur une promesse claire — baisser le coût de la vie. Pas l’augmenter. Or, chaque tarif qu’il impose rend la vie plus chère pour les consommateurs américains. Le café brésilien coûte plus cher. Les oranges sud-africaines coûtent plus cher. Le bois de construction canadien coûte plus cher. Les voitures assemblées au Mexique coûtent plus cher. Et les Américains, eux, ne sont pas stupides. Ils voient leurs factures grimper. Ils voient les prix exploser au supermarché. Et ils commencent à se demander si Trump ne leur a pas menti. Les sondages le confirment : le taux d’approbation de Trump est en chute libre. Moins dix pour cent net, et ça continue de baisser. Même au sein de son propre parti républicain, les voix critiques se multiplient. Les élus républicains des États frontaliers avec le Canada reçoivent des appels furieux de leurs électeurs. Les chambres de commerce hurlent. Les industriels menacent de retirer leur soutien financier.
Et c’est là que la stratégie de Carney prend tout son sens. En refusant de céder, en tenant bon malgré la douleur économique, le Canada force Trump à affronter les conséquences politiques de ses propres décisions. Chaque jour qui passe sans accord commercial, c’est un jour de plus où les Américains paient le prix des tarifs. Un jour de plus où les constructeurs automobiles américains perdent de l’argent. Un jour de plus où le secteur de la construction américain suffoque sous les prix exorbitants du bois. Un jour de plus où Trump perd du soutien politique. C’est une guerre d’usure, et contrairement à ce que Trump pensait, le Canada a plus d’endurance que lui. Parce que les Canadiens comprennent ce qui est en jeu. Ils savent que céder maintenant, ce serait se condamner à être le souffre-douleur permanent de Trump. Alors ils serrent les dents. Ils tiennent bon. Et ils attendent que Trump craque — parce qu’il craquera. Il craque toujours.
Cette réalité me frappe comme un coup de poing. Nous vivons à une époque où la politique internationale ressemble à un mauvais épisode de télé-réalité. Où un président peut détruire des économies entières sur un coup de tête, puis faire marche arrière quelques mois plus tard sans jamais admettre son erreur. Et pendant ce temps, des gens réels souffrent. Des familles réelles perdent leur maison. Des travailleurs réels se demandent comment ils vont nourrir leurs enfants. Mais voilà ce qui me donne espoir : la résistance fonctionne. Le Brésil l’a prouvé. L’Afrique du Sud l’a prouvé. Et maintenant, le Canada est en train de le prouver. Face aux tyrans, il n’y a qu’une seule stratégie qui marche : tenir bon. Ne jamais céder. Parce que les tyrans sont des lâches. Toujours.
Section 3 : le Canada, plus populaire que Trump chez les Américains
Les chiffres qui font mal — un écart de soixante points
Voici un chiffre qui devrait terrifier Trump : selon les derniers sondages, le Canada a un taux d’approbation de plus cinquante pour cent aux États-Unis. Trump, lui, est à moins dix pour cent. Un écart de soixante points. Soixante. Réfléchissez à ce que ça signifie. Les Américains ordinaires — pas les politiciens, pas les lobbyistes, mais les citoyens lambda — aiment le Canada. Ils nous respectent. Ils nous admirent, même. Et ils détestent ce que leur président est en train de nous faire. Cette réalité change complètement la donne dans cette guerre commerciale. Parce que Trump ne peut pas gagner une bataille où l’opinion publique américaine est massivement contre lui. Chaque fois qu’il attaque le Canada, chaque fois qu’il impose de nouveaux tarifs, chaque fois qu’il menace de se retirer de l’ACEUM, il perd des points dans les sondages. Les Américains ne veulent pas d’une guerre commerciale avec le Canada. Ils veulent du commerce. Ils veulent des emplois. Ils veulent des prix bas. Et ils commencent à comprendre que Trump leur a menti sur toute la ligne.
Cette popularité du Canada n’est pas un accident. Elle est le résultat de décennies de coopération, d’amitié, de valeurs partagées. Les Américains savent que le Canada est un allié fiable. Que nous avons combattu à leurs côtés dans toutes les grandes guerres du vingtième siècle. Que nous partageons la plus longue frontière non militarisée du monde. Que nos économies sont tellement intégrées qu’il est pratiquement impossible de les séparer sans causer des dommages massifs des deux côtés. Et surtout, les Américains savent que le Canada ne leur a jamais fait de mal. Nous ne sommes pas une menace. Nous ne sommes pas un ennemi. Nous sommes leurs voisins, leurs partenaires, leurs amis. Alors quand Trump essaie de nous présenter comme des profiteurs, comme des tricheurs, comme des parasites qui exploitent l’économie américaine, les Américains ne le croient pas. Ils voient à travers son mensonge. Et ça, c’est une arme politique redoutable pour Carney.
L’opinion publique américaine, l’alliée inattendue du Canada
Dans les couloirs du Congrès américain, dans les bureaux des gouverneurs, dans les chambres de commerce locales, le message est clair : cette guerre commerciale avec le Canada doit cesser. Les élus républicains des États frontaliers sont particulièrement sous pression. Le Michigan, l’Ohio, la Pennsylvanie, l’État de New York — tous ces États dépendent massivement du commerce avec le Canada. Des millions d’emplois américains sont directement liés aux échanges transfrontaliers. Et ces emplois sont en danger à cause des tarifs de Trump. Les gouverneurs de ces États le savent. Les maires le savent. Les chefs d’entreprise le savent. Et ils font pression sur Washington pour que cette folie s’arrête. Même au sein de l’administration Trump, des voix s’élèvent pour critiquer cette stratégie suicidaire. Des conseillers économiques avertissent que les tarifs causent plus de tort que de bien. Des diplomates s’inquiètent de la détérioration des relations avec le plus proche allié des États-Unis.
Cette pression interne est peut-être l’atout le plus puissant du Canada dans cette confrontation. Parce que Trump peut ignorer Carney. Il peut ignorer les protestations du gouvernement canadien. Mais il ne peut pas ignorer indéfiniment ses propres électeurs, ses propres alliés politiques, ses propres conseillers. Et tous lui disent la même chose : cette guerre commerciale est une erreur catastrophique. Les sondages montrent que même parmi les électeurs républicains, le soutien aux tarifs contre le Canada s’effrite. Les gens commencent à comprendre que ces tarifs ne protègent pas les emplois américains — ils les détruisent. Que ces tarifs ne rendent pas l’Amérique plus forte — ils l’affaiblissent. Que ces tarifs ne punissent pas le Canada — ils punissent les consommateurs américains. Et cette prise de conscience se répand comme une traînée de poudre. Dans les médias. Sur les réseaux sociaux. Dans les conversations quotidiennes. L’opinion publique américaine est en train de basculer. Et quand elle basculera complètement, Trump n’aura plus d’autre choix que de reculer.
Je ressens quelque chose d’étrange en écrivant ces lignes. Un mélange de fierté et de tristesse. Fierté parce que le Canada tient bon, parce que nous refusons de nous laisser intimider, parce que nous montrons au monde qu’on peut résister aux tyrans. Mais tristesse aussi, parce que nous ne devrions pas avoir à nous battre contre notre plus proche allié. Nous ne devrions pas avoir à prouver notre valeur aux Américains. Ils devraient déjà le savoir. Et la plupart d’entre eux le savent, d’ailleurs. C’est juste leur président qui refuse de l’admettre. Mais cette situation révèle quelque chose de profond sur la nature du pouvoir. Les tyrans ne sont forts que tant qu’on les laisse l’être. Dès qu’on leur tient tête, dès qu’on refuse de jouer leur jeu, ils s’effondrent. Trump s’effondrera. C’est juste une question de temps.
Section 4 : l'industrie automobile canadienne, victime collatérale
Brampton, Windsor, Oshawa — des villes qui agonisent
Parlons maintenant de la réalité concrète de cette guerre commerciale. Parlons des usines qui ferment. Des travailleurs qui perdent leur emploi. Des familles qui ne savent plus comment payer leur hypothèque. L’industrie automobile canadienne est en train de mourir sous nos yeux. À Brampton, en Ontario, l’usine Stellantis a annoncé des mises à pied massives. Des centaines de travailleurs se sont retrouvés à la rue du jour au lendemain. À Windsor, les sous-traitants automobiles ferment les uns après les autres. À Oshawa, l’angoisse est palpable — combien de temps avant que l’usine GM ne subisse le même sort? Ces villes ont construit leur identité, leur économie, leur avenir autour de l’industrie automobile. Pendant des décennies, elles ont fourni des emplois bien payés, stables, syndiqués. Des emplois qui permettaient d’acheter une maison, d’élever une famille, de vivre dignement. Et maintenant, tout ça s’effondre. Pas à cause d’une récession naturelle. Pas à cause de la technologie. Mais à cause d’une décision politique arbitraire prise par un homme à Washington.
Les chiffres sont terrifiants. Depuis l’imposition des tarifs de Trump, l’industrie automobile canadienne a perdu plus de quinze mille emplois directs. Et si on compte les emplois indirects — les fournisseurs, les transporteurs, les services — on parle de plus de cinquante mille emplois détruits. Cinquante mille familles plongées dans l’incertitude. Cinquante mille histoires de vie bouleversées. Et le pire, c’est que même si Trump levait tous ses tarifs demain matin, le mal est fait. Les investisseurs ont perdu confiance. Les constructeurs automobiles repensent leurs chaînes d’approvisionnement. Certaines usines ne rouvriront jamais. Certains emplois ne reviendront jamais. Cette guerre commerciale laissera des cicatrices permanentes dans le tissu industriel canadien. Des communautés entières mettront des années, peut-être des décennies, à s’en remettre. Et tout ça pour quoi? Pour l’ego d’un président américain qui ne comprend même pas comment fonctionne l’industrie automobile.
Les chaînes d’approvisionnement brisées — un désastre des deux côtés de la frontière
Mais voici ce que Trump ne comprend pas, ou refuse de comprendre : l’industrie automobile nord-américaine est complètement intégrée. Une voiture « américaine » contient des pièces fabriquées au Canada, au Mexique, et aux États-Unis. Ces pièces traversent la frontière plusieurs fois pendant le processus de fabrication. Un moteur peut être assemblé au Canada avec des composants mexicains, puis envoyé aux États-Unis pour être installé dans un véhicule, qui sera ensuite vendu au Canada. C’est un système incroyablement complexe et efficace qui s’est développé sur des décennies. Et Trump est en train de le détruire avec ses tarifs. Parce que chaque fois qu’une pièce traverse la frontière, elle est maintenant taxée. Ce qui rend le processus de fabrication beaucoup plus coûteux. Ce qui pousse les constructeurs à repenser complètement leurs chaînes d’approvisionnement. Ce qui crée une incertitude massive qui paralyse les investissements.
Les constructeurs automobiles américains sont furieux. General Motors, Ford, Stellantis — tous ont publiquement critiqué les tarifs de Trump. Ils ont expliqué, chiffres à l’appui, que ces tarifs ne protègent pas les emplois américains. Au contraire, ils les détruisent. Parce que les voitures deviennent plus chères à produire, donc moins compétitives sur le marché mondial. Parce que les consommateurs américains achètent moins de voitures quand les prix explosent. Parce que les usines américaines dépendent des pièces canadiennes et mexicaines pour fonctionner. Mais Trump refuse d’écouter. Il s’accroche à sa vision simpliste du commerce international — nous contre eux, gagnants contre perdants. Il ne comprend pas que dans l’économie moderne, tout le monde est interconnecté. Que blesser le Canada, c’est se blesser soi-même. Que détruire l’industrie automobile canadienne, c’est détruire l’industrie automobile américaine. Mais essayez d’expliquer ça à un homme qui pense que le commerce international est un jeu à somme nulle.
Je pense à ces travailleurs de Brampton. À ces hommes et ces femmes qui ont passé vingt, trente ans sur les chaînes de montage. Qui ont cru aux promesses de stabilité, de sécurité, d’avenir. Et qui se retrouvent aujourd’hui à cinquante ans, sans emploi, avec des compétences qui ne sont plus demandées, dans une économie qui n’a plus de place pour eux. Quelle injustice. Quelle cruauté. Et le plus révoltant, c’est que tout ça aurait pu être évité. Si Trump avait écouté ses propres experts. Si Trump avait respecté les accords commerciaux qu’il avait lui-même signés. Si Trump avait eu ne serait-ce qu’un minimum de décence humaine. Mais non. Il a préféré jouer au dur. Faire le spectacle. Et maintenant, des milliers de familles paient le prix de son arrogance.
Section 5 : le bois d'œuvre, l'autre front de cette guerre absurde
Quand les scieries canadiennes ferment, les constructeurs américains pleurent
Si l’industrie automobile attire toute l’attention médiatique, il y a un autre secteur qui souffre terriblement de cette guerre commerciale : le bois d’œuvre. Trump a imposé des tarifs massifs sur le bois de construction canadien, pensant protéger les producteurs américains. Résultat? Les scieries canadiennes ferment effectivement. Des milliers d’emplois sont perdus en Colombie-Britannique, au Québec, au Nouveau-Brunswick. Des communautés forestières entières sont dévastées. Mais voici le problème : les producteurs américains ne peuvent pas remplacer toutes ces importations canadiennes. Ils n’ont ni la capacité de production, ni les ressources forestières nécessaires. Alors que se passe-t-il? Le prix du bois de construction explose aux États-Unis. Et qui en souffre? Les constructeurs de maisons américains. Les rénovateurs. Les consommateurs ordinaires qui veulent juste construire une terrasse ou rénover leur cuisine. Le secteur de la construction résidentielle américaine est en crise. Les prix des maisons neuves ont augmenté de façon vertigineuse. Les projets de construction sont retardés ou annulés. Et tout ça à cause des tarifs de Trump.
Les chiffres sont éloquents. Depuis l’imposition des tarifs sur le bois canadien, le prix du bois de construction aux États-Unis a augmenté de plus de quarante pour cent. Quarante pour cent. Pour une maison moyenne, ça représente une augmentation de coût de quinze à vingt mille dollars. Quinze à vingt mille dollars que les acheteurs américains doivent débourser en plus. Et pendant ce temps, le marché immobilier américain était déjà en difficulté. Les taux d’intérêt élevés rendaient l’accès à la propriété difficile pour beaucoup d’Américains. Et maintenant, avec les prix du bois qui explosent, c’est encore pire. Les associations de constructeurs de maisons américaines supplient Trump de lever ces tarifs. Elles expliquent que ces tarifs ne protègent personne — ils ne font que rendre les maisons inabordables pour les Américains ordinaires. Mais Trump refuse d’écouter. Il s’accroche à son dogme protectionniste, même quand toutes les preuves montrent que ça ne fonctionne pas.
La Colombie-Britannique saigne, mais l’Amérique suffoque
En Colombie-Britannique, la situation est dramatique. Des scieries centenaires ferment leurs portes. Des villes forestières voient leur population diminuer à mesure que les travailleurs partent chercher du travail ailleurs. L’industrie forestière, qui a été pendant des générations le pilier économique de la province, est en train de s’effondrer. Et ce n’est pas seulement à cause des tarifs de Trump. C’est aussi à cause de la gestion désastreuse des forêts, des feux de forêt de plus en plus fréquents, du déclin des ressources forestières. Mais les tarifs de Trump ont été le coup de grâce. Ils ont rendu impossible pour les producteurs canadiens de rester compétitifs sur le marché américain. Alors ils ferment. Ils licencient. Ils abandonnent. Et des communautés entières sont laissées à l’abandon. Mais voici l’ironie cruelle de cette situation : pendant que la Colombie-Britannique saigne, l’Amérique suffoque. Parce que les constructeurs américains ont désespérément besoin de ce bois canadien. Ils ne peuvent pas construire sans lui. Alors ils paient des prix exorbitants. Ils retardent leurs projets. Ils perdent de l’argent.
Le gouvernement canadien a essayé de négocier. Il a proposé des compromis. Il a offert de travailler avec les États-Unis pour trouver une solution qui satisferait les deux parties. Mais Trump a refusé toutes les offres. Il veut une capitulation totale. Il veut que le Canada accepte ses conditions sans discussion. Et Carney a dit non. Parce qu’accepter les conditions de Trump sur le bois d’œuvre, ce serait condamner l’industrie forestière canadienne à une mort lente. Ce serait accepter que les États-Unis dictent unilatéralement les termes du commerce entre nos deux pays. Ce serait abandonner notre souveraineté économique. Alors le Canada tient bon. Même si ça fait mal. Même si des emplois sont perdus. Même si des communautés souffrent. Parce que céder maintenant, ce serait garantir encore plus de souffrance à long terme. C’est un calcul brutal, mais nécessaire. Et Carney l’a compris.
Il y a quelque chose de profondément tragique dans cette histoire du bois d’œuvre. Parce que c’est un conflit qui n’a aucune raison d’exister. Le Canada a du bois. L’Amérique a besoin de bois. C’est aussi simple que ça. Nous devrions être des partenaires naturels. Au lieu de ça, nous sommes en guerre. Une guerre stupide, inutile, qui ne profite à personne. Les travailleurs forestiers canadiens perdent leur emploi. Les constructeurs américains paient des prix exorbitants. Les consommateurs américains ne peuvent plus se permettre d’acheter une maison. Tout le monde perd. Sauf peut-être l’ego de Trump, qui peut se vanter devant ses électeurs d’avoir « tenu tête » au Canada. Mais à quel prix? À quel prix humain? Je pense à ces familles de Colombie-Britannique qui voient leur mode de vie disparaître. Je pense à ces jeunes Américains qui ne pourront jamais devenir propriétaires à cause des prix fous de l’immobilier. Et je me demande : comment en sommes-nous arrivés là?
Section 6 : les leçons du Brésil et de l'Afrique du Sud
Quand les pays « faibles » font plier l’Amérique
L’une des leçons les plus importantes de cette guerre commerciale vient de pays que personne n’aurait imaginés capables de tenir tête aux États-Unis. Le Brésil et l’Afrique du Sud ont montré au monde entier qu’il est possible de résister à Trump — et de gagner. Commençons par le Brésil. Trump déteste le gouvernement brésilien actuel. Il voulait que les tribunaux brésiliens abandonnent les poursuites contre son allié Jair Bolsonaro. Alors il a imposé des tarifs punitifs sur les importations brésiliennes. Il a menacé. Il a fait pression. Il a utilisé toute sa panoplie habituelle d’intimidation. Et le Brésil? Le Brésil a dit non. Simplement, fermement, définitivement. Les tribunaux brésiliens ont continué leur travail. Bolsonaro a été jugé, condamné, emprisonné. Et Trump n’a rien pu faire. Pire encore, face à la résistance brésilienne, Trump a commencé à lever certains de ses tarifs. Parce qu’il avait besoin du café brésilien. Parce que les consommateurs américains se plaignaient des prix élevés. Parce qu’il perdait du soutien politique. Le Brésil a gagné en tenant bon.
L’histoire de l’Afrique du Sud est encore plus remarquable. Trump déteste le gouvernement sud-africain pour des raisons idéologiques. Il a imposé des tarifs. Il a boycotté le sommet du G20 à Johannesburg. Il a même menacé les autres dirigeants mondiaux de ne pas participer au sommet. Il voulait humilier l’Afrique du Sud, la forcer à plier. Mais l’Afrique du Sud a refusé de jouer son jeu. Le gouvernement sud-africain a organisé le sommet comme prévu. Les autres dirigeants sont venus. Une déclaration unanime a été adoptée. Et Trump s’est retrouvé isolé, ridicule, impuissant. Pendant ce temps, l’économie sud-africaine s’est adaptée aux tarifs américains. Les exportateurs ont trouvé de nouveaux marchés. Les industries locales se sont développées. Et aujourd’hui, selon les consultants commerciaux sud-africains, l’impact des tarifs de Trump sur l’économie du pays est minimal. L’Afrique du Sud a survécu. Elle a prospéré, même. Et Trump n’a rien gagné.
La Chine, le géant qui ne plie jamais
Et puis il y a la Chine. Le cas le plus spectaculaire de tous. Trump a lancé sa guerre commerciale contre la Chine avec une arrogance incroyable. Il pensait pouvoir forcer Xi Jinping à accepter ses conditions. Il a imposé des tarifs massifs sur des centaines de milliards de dollars d’importations chinoises. Il a menacé d’en faire encore plus. Il a promis à ses électeurs qu’il allait « gagner » cette guerre commerciale. Et qu’est-ce qui s’est passé? La Chine a riposté. Coup pour coup. Tarif pour tarif. Et elle n’a jamais cédé. Jamais. Trump a fini par signer un accord commercial avec la Chine qui ne lui donnait pratiquement rien de ce qu’il voulait. La Chine a accepté d’acheter quelques produits agricoles américains — ce qu’elle aurait probablement fait de toute façon. En échange, Trump a levé certains tarifs. Qui a gagné cette guerre commerciale? Certainement pas Trump. La Chine est sortie de cette confrontation plus forte, plus confiante, plus déterminée que jamais à défier l’hégémonie américaine.
Ces exemples — le Brésil, l’Afrique du Sud, la Chine — enseignent une leçon cruciale au Canada. La résistance fonctionne. Trump bluffe. Il menace, il crie, il fait du spectacle. Mais au final, il recule toujours. Parce qu’il n’a pas le capital politique pour tenir ses positions. Parce que les conséquences économiques de ses tarifs finissent toujours par le rattraper. Parce que l’opinion publique américaine se retourne contre lui. Le Canada n’est pas seul dans cette lutte. D’autres pays ont montré la voie. D’autres pays ont prouvé qu’il est possible de tenir tête à Trump et de gagner. Et maintenant, c’est au tour du Canada de prouver la même chose. Carney l’a compris. C’est pourquoi il refuse de céder. C’est pourquoi il continue de négocier, mais sans jamais accepter les conditions inacceptables de Trump. C’est pourquoi il joue le long jeu, sachant que le temps joue en faveur du Canada.
Ces histoires me donnent de l’espoir. Vraiment. Parce qu’elles prouvent que les tyrans ne sont pas invincibles. Qu’on peut leur résister. Qu’on peut gagner. Le Brésil l’a fait. L’Afrique du Sud l’a fait. La Chine l’a fait. Et maintenant, le Canada est en train de le faire. Mais je ne peux pas m’empêcher de ressentir aussi une certaine tristesse. Parce que nous ne devrions pas avoir à nous battre. Nous ne devrions pas avoir à prouver notre force face à notre plus proche allié. Les États-Unis et le Canada devraient être des partenaires, des amis, des alliés naturels. Au lieu de ça, nous sommes forcés de nous affronter dans une guerre commerciale absurde. Mais puisque c’est la réalité dans laquelle nous vivons, autant la regarder en face. Et tenir bon. Comme le Brésil. Comme l’Afrique du Sud. Comme la Chine. Parce que c’est la seule façon de gagner.
Section 7 : la stratégie Carney — patience, fermeté, dignité
Ne jamais montrer de faiblesse face au tyran
La stratégie de Mark Carney dans cette confrontation avec Trump est remarquable de simplicité et d’efficacité. Elle tient en trois mots : patience, fermeté, dignité. Patience, parce que Carney sait que le temps joue en faveur du Canada. Chaque jour qui passe sans accord commercial, c’est un jour de plus où Trump perd du soutien politique aux États-Unis. Un jour de plus où les consommateurs américains souffrent des prix élevés. Un jour de plus où les industriels américains hurlent contre les tarifs. Trump est pressé. Il a besoin d’une victoire rapide pour redorer son image. Carney, lui, peut attendre. Il peut laisser Trump s’enfoncer dans son propre piège. Fermeté, parce que Carney refuse catégoriquement de céder aux exigences déraisonnables de Trump. Il négocie, oui. Il discute, oui. Mais il ne capitule jamais. Il ne fait pas de concessions majeures juste pour obtenir un accord. Il sait que céder maintenant, ce serait condamner le Canada à être le souffre-douleur permanent de Trump. Alors il tient bon, même quand c’est difficile, même quand c’est douloureux.
Et dignité. C’est peut-être l’aspect le plus important de la stratégie de Carney. Il refuse de descendre au niveau de Trump. Il refuse de répondre aux insultes par des insultes. Il refuse de jouer au jeu de l’intimidation et des menaces. Au lieu de ça, il reste courtois, professionnel, respectueux. Il traite Trump avec la dignité qu’un président américain devrait mériter, même si Trump lui-même ne mérite pas cette dignité. Pourquoi? Parce que Carney comprend que cette guerre commerciale n’est pas vraiment entre le Canada et les États-Unis. C’est entre le Canada et Trump. Et Trump ne sera pas président pour toujours. Un jour, il y aura un autre président américain. Un président plus raisonnable, plus prévisible, plus respectueux des alliances. Et quand ce jour viendra, le Canada voudra pouvoir reconstruire rapidement sa relation avec les États-Unis. Alors Carney fait attention de ne pas brûler les ponts. Il maintient les canaux de communication ouverts. Il continue de parler, de négocier, de chercher des solutions.
Le long jeu — attendre que Trump s’effondre sous son propre poids
Carney joue le long jeu. Il sait que Trump est politiquement vulnérable. Que son taux d’approbation est en chute libre. Que même au sein de son propre parti, les critiques se multiplient. Que les élections de mi-mandat approchent et que les républicains sont nerveux. Alors Carney attend. Il laisse la pression s’accumuler sur Trump. Il laisse les conséquences économiques des tarifs se faire sentir aux États-Unis. Il laisse l’opinion publique américaine se retourner contre Trump. Et pendant ce temps, il prépare le Canada pour l’après-Trump. Il diversifie les partenaires commerciaux du Canada. Il négocie de nouveaux accords avec l’Europe, l’Asie, l’Amérique latine. Il investit dans les infrastructures pour faciliter le commerce avec d’autres régions du monde. Il transforme cette crise en opportunité pour rendre l’économie canadienne moins dépendante des États-Unis. C’est une stratégie brillante. Parce que même si Trump finit par lever ses tarifs, le Canada sortira de cette épreuve plus fort, plus résilient, plus diversifié.
Cette approche n’est pas sans risques. Elle cause de la douleur à court terme. Des emplois sont perdus. Des entreprises ferment. Des communautés souffrent. Et Carney le sait. Il en est conscient. Mais il sait aussi que l’alternative — céder aux exigences de Trump — causerait encore plus de douleur à long terme. Parce que Trump ne s’arrêterait pas là. Il reviendrait avec de nouvelles exigences. De nouvelles menaces. De nouveaux tarifs. Le Canada deviendrait le souffre-douleur permanent de Trump, forcé de céder encore et encore, perdant progressivement sa souveraineté économique. Carney refuse ce scénario. Il préfère endurer la douleur maintenant, tenir bon, et sortir de cette épreuve avec la dignité et l’indépendance du Canada intactes. C’est un pari risqué. Mais c’est le bon pari. Et jusqu’à présent, ça fonctionne. Trump commence à craquer. Les fissures apparaissent. Et Carney attend patiemment que l’édifice s’effondre.
Je regarde Carney et je vois quelque chose de rare en politique moderne : du courage. Du vrai courage. Pas le courage de crier plus fort que l’adversaire. Pas le courage de faire des promesses impossibles. Mais le courage de tenir bon face à la tempête. Le courage d’endurer la douleur à court terme pour protéger l’avenir. Le courage de dire non à un tyran, même quand c’est difficile, même quand c’est coûteux. Carney n’est pas parfait. Aucun politicien ne l’est. Mais dans cette crise, il fait exactement ce qu’il faut faire. Il protège la dignité du Canada. Il refuse de nous transformer en vassaux des États-Unis. Et pour ça, je lui suis reconnaissant. Nous devrions tous lui être reconnaissants.
Section 8 : l'ACEUM en danger — le chantage permanent de Trump
Un accord commercial transformé en arme politique
L’Accord Canada-États-Unis-Mexique (ACEUM), aussi connu sous son acronyme anglais CUSMA, devait être la pierre angulaire du commerce nord-américain pour les décennies à venir. Trump lui-même l’avait négocié et signé lors de son premier mandat, le présentant comme un triomphe de sa politique commerciale. Et maintenant? Maintenant, il menace de s’en retirer. Il utilise cet accord comme une arme politique, un outil de chantage pour forcer le Canada et le Mexique à accepter ses exigences. Son représentant au commerce, Jamieson Greer, a même évoqué publiquement l’idée de négocier séparément avec le Canada et le Mexique — une tactique classique de division pour mieux régner. L’accord entre dans sa période de révision obligatoire en juillet prochain. Et Trump fait planer la menace d’un retrait américain si le Canada et le Mexique ne cèdent pas à ses demandes. C’est du chantage pur et simple. Et c’est profondément déstabilisant pour l’économie nord-américaine.
Les enjeux sont colossaux. L’ACEUM régit des échanges commerciaux de plus de mille milliards de dollars par an. Des millions d’emplois dans les trois pays dépendent de cet accord. Des chaînes d’approvisionnement complexes ont été construites autour de ses règles. Et Trump menace de tout détruire sur un coup de tête. Les groupes industriels américains sont horrifiés. Le Business Council of Canada, les chambres de commerce américaines, les associations de manufacturiers — tous supplient Trump de ne pas toucher à l’ACEUM. Ils expliquent que cet accord fonctionne. Qu’il crée de la prospérité des deux côtés de la frontière. Qu’il protège les emplois américains autant que les emplois canadiens. Mais Trump refuse d’écouter. Il est obsédé par l’idée que le Canada et le Mexique « profitent » des États-Unis. Il ne comprend pas — ou refuse de comprendre — que le commerce international n’est pas un jeu à somme nulle. Que tout le monde peut gagner. Que la coopération crée plus de richesse que le conflit.
La révision de 2026 — une épée de Damoclès sur l’économie canadienne
La révision obligatoire de l’ACEUM en 2026 devrait être une formalité. Un exercice technique pour confirmer que l’accord fonctionne bien et le renouveler pour seize ans supplémentaires. Mais avec Trump, rien n’est jamais simple. Il a transformé cette révision en une crise existentielle pour l’économie nord-américaine. Chaque pays a trois options : renouveler l’accord, se retirer complètement, ou signaler qu’il veut continuer à négocier sans s’engager ni dans un sens ni dans l’autre. Trump menace de choisir la deuxième option — le retrait pur et simple. Ce qui plongerait l’économie nord-américaine dans le chaos. Les tarifs reviendraient aux niveaux de l’Organisation mondiale du commerce. Les chaînes d’approvisionnement seraient complètement désorganisées. Des millions d’emplois seraient menacés. Et pour quoi? Pour satisfaire l’ego de Trump. Pour lui permettre de prétendre qu’il a « gagné » contre le Canada et le Mexique. C’est de la folie pure.
Carney se prépare pour tous les scénarios. Il espère que l’ACEUM sera renouvelé, bien sûr. Mais il se prépare aussi à la possibilité d’un retrait américain. Il négocie des accords commerciaux de secours avec d’autres pays. Il investit dans les infrastructures pour faciliter le commerce avec l’Europe et l’Asie. Il diversifie l’économie canadienne pour la rendre moins dépendante des États-Unis. C’est une stratégie prudente et nécessaire. Parce qu’avec Trump, on ne peut jamais être sûr de rien. Il peut changer d’avis du jour au lendemain. Il peut faire volte-face sans prévenir. Il peut détruire des décennies de coopération sur un tweet rageur. Alors Carney se prépare. Il construit des filets de sécurité. Il crée des options de repli. Et il espère ne jamais avoir à les utiliser. Mais si Trump force le Canada à choisir entre la capitulation et l’indépendance économique, Carney choisira l’indépendance. Sans hésitation.
L’ACEUM devait être notre bouclier. Notre protection contre l’arbitraire et le chaos. Un accord commercial solide, prévisible, qui permettait aux entreprises de planifier, d’investir, de croître. Et maintenant, cet accord est devenu une source d’angoisse permanente. Parce que Trump peut décider demain matin de tout détruire. Parce que nous vivons à la merci des humeurs d’un homme instable. C’est épuisant. C’est terrifiant. Et c’est profondément injuste. Les entreprises canadiennes ne peuvent pas planifier dans ces conditions. Les travailleurs canadiens ne peuvent pas avoir confiance en l’avenir. Nous vivons dans une incertitude permanente. Et tout ça à cause d’un homme qui refuse de respecter les règles qu’il a lui-même créées. Mais voilà ce que Trump ne comprend pas : cette incertitude nous rend plus forts. Elle nous force à nous diversifier. À chercher de nouveaux partenaires. À devenir moins dépendants des États-Unis. Trump pense qu’il nous affaiblit. En réalité, il nous rend plus résilients.
Section 9 : la diversification économique, l'arme secrète du Canada
Moins dépendre des États-Unis — une nécessité devenue urgente
Pendant des décennies, le Canada a mis tous ses œufs dans le même panier. Les États-Unis représentent environ soixante-quinze pour cent de nos exportations. C’est une dépendance massive, dangereuse, insoutenable. Et Trump nous l’a fait comprendre de la manière la plus brutale qui soit. En imposant ses tarifs arbitraires, en menaçant de détruire l’ACEUM, en utilisant notre dépendance économique comme un outil de chantage, Trump a révélé la vulnérabilité fondamentale de l’économie canadienne. Nous sommes trop dépendants d’un seul marché. D’un seul partenaire. Et quand ce partenaire devient hostile, nous sommes en danger. Carney l’a compris. Et il a lancé un programme ambitieux de diversification économique. L’objectif est clair : réduire la dépendance du Canada envers les États-Unis. Développer de nouveaux marchés en Europe, en Asie, en Amérique latine. Créer des chaînes d’approvisionnement alternatives. Rendre l’économie canadienne plus résiliente, plus flexible, plus indépendante.
Ce n’est pas facile. Ça prend du temps. Ça coûte cher. Mais c’est absolument nécessaire. Carney a négocié de nouveaux accords commerciaux avec l’Union européenne, le Japon, la Corée du Sud, l’Australie. Il a renforcé les liens commerciaux avec l’Inde, le Brésil, l’Indonésie. Il a investi massivement dans les infrastructures portuaires de la côte ouest pour faciliter le commerce avec l’Asie. Il a créé des programmes d’aide pour les entreprises canadiennes qui veulent explorer de nouveaux marchés. Et ça commence à porter ses fruits. Les exportations canadiennes vers l’Asie ont augmenté de vingt pour cent l’année dernière. Les exportations vers l’Europe ont augmenté de quinze pour cent. Lentement mais sûrement, le Canada se libère de sa dépendance envers les États-Unis. Et c’est une excellente nouvelle. Parce que même si Trump finit par lever ses tarifs, même si l’ACEUM est renouvelé, le Canada aura appris une leçon cruciale : ne jamais mettre tous ses œufs dans le même panier.
L’Europe et l’Asie, les nouveaux partenaires du Canada
L’Union européenne est devenue un partenaire commercial de plus en plus important pour le Canada. L’accord de libre-échange entre le Canada et l’UE, signé il y a quelques années, commence vraiment à produire des résultats. Les exportations canadiennes vers l’Europe augmentent régulièrement. Les investissements européens au Canada se multiplient. Et surtout, l’Europe offre quelque chose que les États-Unis n’offrent plus : la stabilité. La prévisibilité. Le respect des règles. Les entreprises canadiennes savent qu’elles peuvent compter sur l’Europe. Qu’il n’y aura pas de tarifs arbitraires imposés du jour au lendemain. Qu’il n’y aura pas de menaces de retrait d’accords commerciaux. L’Europe est un partenaire fiable. Et dans le monde chaotique créé par Trump, la fiabilité vaut de l’or. L’Asie offre des opportunités encore plus grandes. La Chine, le Japon, la Corée du Sud, l’Inde, l’Indonésie — ce sont les économies les plus dynamiques du monde. Elles croissent rapidement. Elles ont besoin de ressources naturelles, de technologie, de services que le Canada peut fournir.
Carney a fait de l’Asie une priorité stratégique. Il a multiplié les missions commerciales dans la région. Il a négocié des accords de libre-échange. Il a investi dans les infrastructures nécessaires pour faciliter le commerce transpacifique. Et les résultats sont là. Les exportations canadiennes vers l’Asie ont explosé. De nouvelles entreprises canadiennes s’implantent dans la région. Des investissements asiatiques affluent au Canada. Cette diversification ne se fait pas au détriment des États-Unis. Le Canada veut toujours maintenir une relation commerciale forte avec son voisin du sud. Mais cette relation ne peut plus être exclusive. Elle ne peut plus être la seule. Le Canada a besoin de plusieurs partenaires commerciaux majeurs. Pour sa sécurité économique. Pour sa résilience. Pour son indépendance. Et Trump, ironiquement, a rendu ce processus de diversification politiquement acceptable au Canada. Avant, certains auraient pu critiquer Carney pour avoir « abandonné » les États-Unis. Maintenant, tout le monde comprend que c’est une nécessité. Trump nous a forcés à grandir. À devenir plus indépendants. Et à long terme, le Canada en sortira plus fort.
Cette diversification économique me remplit d’un espoir prudent. Parce que pour la première fois depuis longtemps, je vois le Canada prendre son destin en main. Arrêter de dépendre exclusivement des États-Unis. Construire des relations avec le reste du monde. Devenir un acteur véritablement global. C’est ce que nous aurions dû faire depuis des décennies. Mais il a fallu Trump et sa guerre commerciale absurde pour nous forcer à le faire. C’est triste, d’une certaine manière. Mais c’est aussi libérateur. Parce que nous découvrons que nous n’avons pas besoin des États-Unis autant que nous le pensions. Que nous pouvons prospérer avec d’autres partenaires. Que nous pouvons être indépendants. Et cette découverte change tout. Elle change notre vision de nous-mêmes. Elle change notre place dans le monde. Elle fait de nous un pays plus fort, plus confiant, plus résilient.
Section 10 : le coût humain de cette guerre — au-delà des statistiques
Les familles brisées par les tarifs de Trump
Derrière chaque statistique économique, il y a des vies humaines. Des familles. Des rêves brisés. Des avenirs incertains. Parlons de Michel, cinquante-deux ans, qui travaillait sur la chaîne de montage de l’usine Stellantis à Brampton depuis vingt-huit ans. Il a été mis à pied en septembre dernier. Pas de préavis. Pas d’explication. Juste une lettre sèche lui annonçant que son poste était éliminé à cause des « conditions économiques difficiles ». Michel avait prévu de prendre sa retraite dans huit ans. Il avait calculé sa pension. Il avait fait des plans. Et maintenant, tout ça s’est effondré. À cinquante-deux ans, avec des compétences spécialisées dans l’assemblage automobile, il ne trouve pas de travail. Les autres usines ne recrutent pas. Les employeurs regardent son âge et passent au candidat suivant. Sa femme travaille comme infirmière, mais son salaire ne suffit pas à couvrir toutes les dépenses. Ils ont dû puiser dans leurs économies. Ils envisagent de vendre leur maison. Et tout ça à cause d’une décision prise par un homme à Washington qui ne connaît même pas leur existence.
Ou parlons de Sarah, trente-quatre ans, mère de deux enfants, qui travaillait dans une scierie en Colombie-Britannique. La scierie a fermé en octobre. Cent vingt emplois perdus d’un coup. Sarah a trouvé un emploi temporaire dans un magasin, mais elle gagne la moitié de ce qu’elle gagnait avant. Elle ne peut plus payer la garderie pour ses enfants. Elle a dû demander à sa mère de les garder, mais sa mère travaille aussi et ne peut pas toujours être disponible. Sarah est épuisée. Elle travaille, elle s’occupe de ses enfants, elle cherche un meilleur emploi, elle essaie de joindre les deux bouts. Et elle se demande comment elle va tenir. Combien de temps avant que tout s’effondre. Ces histoires se répètent à travers tout le Canada. Des milliers de fois. Des dizaines de milliers de fois. Chaque tarif de Trump, chaque menace, chaque tweet rageur se traduit par des vies bouleversées. Par des familles en détresse. Par des rêves abandonnés. Et personne ne semble s’en soucier à Washington.
Les communautés dévastées — quand des villes entières meurent
Mais le coût humain de cette guerre commerciale ne se limite pas aux individus. Des communautés entières sont en train de mourir. Prenez Brampton, en Ontario. Cette ville s’est construite autour de l’industrie automobile. Pendant des décennies, l’usine Stellantis a été le cœur économique de la communauté. Elle fournissait des emplois bien payés. Elle générait des revenus fiscaux pour la ville. Elle soutenait des centaines de commerces locaux. Et maintenant, l’usine ferme progressivement. Les travailleurs partent. Les commerces ferment. Les maisons perdent de leur valeur. La ville se vide. C’est une mort lente, douloureuse, évitable. Parce que cette usine pourrait continuer à fonctionner. Elle est moderne, efficace, productive. Mais les tarifs de Trump l’ont rendue non compétitive. Alors Stellantis ferme. Et Brampton meurt avec elle. La même histoire se répète dans des dizaines de villes à travers le Canada. Des communautés forestières en Colombie-Britannique. Des villes manufacturières en Ontario. Des ports de pêche dans les Maritimes. Toutes touchées par les tarifs de Trump. Toutes en train de se battre pour survivre.
Et le pire, c’est que ces communautés ne peuvent rien faire. Elles sont impuissantes face aux décisions prises à Washington. Elles ne peuvent pas négocier avec Trump. Elles ne peuvent pas faire pression sur lui. Elles peuvent juste subir. Attendre. Espérer que leurs dirigeants trouvent une solution. Mais pendant ce temps, elles souffrent. Les taux de chômage explosent. Les services sociaux sont débordés. Les problèmes de santé mentale se multiplient. La toxicomanie augmente. Le désespoir s’installe. Ces communautés ont besoin d’aide. Elles ont besoin de soutien. Elles ont besoin que quelqu’un se batte pour elles. Et Carney se bat. Il négocie avec Trump. Il cherche des solutions. Il investit dans des programmes de reconversion professionnelle. Il essaie de diversifier l’économie de ces régions. Mais ça prend du temps. Et pendant ce temps, les gens souffrent. Les familles se brisent. Les communautés meurent. C’est le coût humain réel de cette guerre commerciale. Et il est immense.
Ces histoires me hantent. Michel. Sarah. Toutes ces familles dont je ne connais même pas les noms. Tous ces gens qui paient le prix d’une guerre qu’ils n’ont jamais voulue. Je pense à eux la nuit. Je me demande comment ils vont. S’ils ont trouvé du travail. Si leurs enfants vont bien. Si ils tiennent le coup. Et je ressens une colère froide, profonde, implacable. Contre Trump, évidemment. Mais aussi contre un système qui permet à un homme de causer autant de souffrance sans conséquences. Où est la justice dans tout ça? Où est l’humanité? Ces gens ne méritent pas ce qui leur arrive. Ils ont travaillé dur toute leur vie. Ils ont joué selon les règles. Et maintenant, les règles ont changé sans prévenir. Et ils sont laissés à l’abandon. C’est inacceptable. C’est révoltant. Et ça doit changer.
Section 11 : les fissures dans l'empire Trump — les signes d'un effondrement imminent
Le Parti républicain commence à lâcher Trump
Les fissures commencent à apparaître dans le soutien politique de Trump. Au sein même du Parti républicain, des voix s’élèvent pour critiquer sa guerre commerciale. Les sénateurs et représentants des États frontaliers avec le Canada sont particulièrement vocaux. Ils reçoivent des appels furieux de leurs électeurs. Des entreprises locales qui perdent de l’argent à cause des tarifs. Des consommateurs qui voient leurs factures grimper. Des travailleurs qui perdent leur emploi parce que leurs employeurs ne peuvent plus importer les pièces dont ils ont besoin. Ces élus républicains sont dans une position difficile. D’un côté, ils ne veulent pas critiquer ouvertement leur président. De l’autre, ils doivent répondre à leurs électeurs. Et leurs électeurs sont furieux. Alors ils commencent à prendre leurs distances avec Trump. Ils font des déclarations prudentes suggérant que peut-être, juste peut-être, ces tarifs ne sont pas une si bonne idée. Ils votent contre certaines mesures de Trump au Congrès. Ils refusent de défendre sa politique commerciale dans les médias.
Cette érosion du soutien républicain est cruciale. Parce que Trump a besoin de son parti pour gouverner. Il a besoin que les républicains au Congrès votent pour ses projets de loi. Il a besoin que les gouverneurs républicains mettent en œuvre ses politiques. Il a besoin que les élus républicains le défendent dans les médias. Et si ce soutien s’effrite, Trump devient impuissant. Il peut crier. Il peut tweeter. Il peut menacer. Mais il ne peut rien faire concrètement. Les élections de mi-mandat approchent. Et les républicains sont nerveux. Ils voient les sondages. Ils savent que Trump est impopulaire. Ils savent que sa guerre commerciale est impopulaire. Et ils commencent à se demander s’ils ne devraient pas se distancer de lui pour sauver leur propre peau politique. Certains envisagent même de le défier ouvertement. De voter contre ses tarifs. De forcer un retour à la normale dans les relations commerciales avec le Canada. Ce serait une humiliation massive pour Trump. Mais ça pourrait arriver. Les signes sont là.
L’économie américaine vacille — l’inflation qui ne baisse pas
L’autre grande fissure dans l’empire Trump, c’est l’économie américaine elle-même. Trump avait promis que ses tarifs relanceraient l’industrie manufacturière américaine et créeraient des millions d’emplois. La réalité? C’est exactement l’inverse qui se produit. L’industrie manufacturière américaine stagne. Les emplois ne sont pas créés. Et pire encore, l’inflation explose. Les tarifs sur les importations canadiennes et mexicaines ont fait grimper les prix de pratiquement tout. Le bois de construction. Les pièces automobiles. L’acier. L’aluminium. Le cuivre. Tous ces produits coûtent maintenant beaucoup plus cher aux États-Unis. Et ces coûts sont répercutés sur les consommateurs. Le prix des maisons neuves a augmenté. Le prix des voitures a augmenté. Le prix des rénovations a augmenté. Les Américains ordinaires voient leur pouvoir d’achat diminuer mois après mois. Et ils sont furieux. Parce que Trump leur avait promis le contraire. Il leur avait promis de baisser le coût de la vie. Et il l’a augmenté.
Les économistes sont unanimes : les tarifs de Trump sont un désastre économique. Ils ne protègent pas les emplois américains. Ils ne relancent pas l’industrie manufacturière. Ils ne rendent pas l’Amérique plus compétitive. Tout ce qu’ils font, c’est augmenter les prix et créer de l’incertitude. Les investisseurs sont nerveux. Les entreprises retardent leurs projets d’expansion. Les consommateurs réduisent leurs dépenses. L’économie américaine ralentit. Et Trump n’a aucune solution. Il continue de prétendre que tout va bien. Que les tarifs fonctionnent. Que l’économie est forte. Mais personne ne le croit plus. Les chiffres sont là. L’inflation est là. Le ralentissement économique est là. Et les Américains le ressentent dans leur portefeuille. Cette réalité économique est peut-être l’arme la plus puissante du Canada dans cette guerre commerciale. Parce qu’elle force Trump à affronter les conséquences de ses propres décisions. Et ces conséquences sont désastreuses.
Je regarde Trump s’enfoncer dans son propre piège et je ressens… quoi, exactement? Pas de la joie. Pas de la satisfaction. Plutôt une forme de tristesse mêlée de soulagement. Tristesse parce que tant de gens souffrent inutilement. Soulagement parce que la fin approche. Trump est en train de perdre. Lentement, inexorablement, il perd du terrain. Son parti l’abandonne. L’économie le trahit. L’opinion publique se retourne contre lui. Et il n’y a rien qu’il puisse faire pour arrêter ça. Parce que tout ça est le résultat de ses propres décisions. De son arrogance. De son refus d’écouter les experts. De sa conviction qu’il sait mieux que tout le monde. Et maintenant, il paie le prix. Nous payons tous le prix, malheureusement. Mais au moins, la fin est en vue. Bientôt, cette guerre commerciale absurde sera terminée. Et nous pourrons commencer à reconstruire.
Section 12 : la rencontre de Washington — que s'est-il vraiment passé?
Quarante-cinq minutes à huis clos — le poker menteur ultime
Revenons à cette rencontre du vendredi dernier au Kennedy Center. Carney, Trump, et Sheinbaum. Quarante-cinq minutes. Pas de conseillers. Pas de caméras. Juste trois dirigeants dans une pièce. Que s’est-il passé? Nous ne le saurons probablement jamais avec certitude. Les trois camps ont publié des déclarations vagues parlant de « discussions constructives » et d’un accord pour « continuer à travailler ensemble ». Mais lisons entre les lignes. Trump voulait une victoire. Il voulait pouvoir annoncer un accord commercial majeur. Il voulait pouvoir prétendre qu’il avait forcé le Canada et le Mexique à céder. Carney, lui, voulait maintenir le dialogue sans faire de concessions majeures. Il voulait montrer qu’il était prêt à négocier, mais pas à capituler. Et Sheinbaum? Elle jouait son propre jeu, essayant de protéger les intérêts du Mexique tout en évitant de se mettre Trump à dos. C’était un poker menteur à trois joueurs. Chacun essayant de deviner ce que les autres pensaient. Chacun essayant de gagner sans montrer ses cartes.
D’après les fuites qui ont filtré dans les médias, la rencontre a été tendue mais courtoise. Trump a fait ses menaces habituelles. Il a parlé de se retirer de l’ACEUM. Il a exigé des concessions majeures. Carney a écouté poliment, puis a refusé. Fermement mais diplomatiquement. Il a expliqué que le Canada était prêt à négocier, mais pas à accepter des conditions déraisonnables. Il a rappelé à Trump que cette guerre commerciale faisait du tort aux deux pays. Qu’il était temps de trouver une solution qui profite à tout le monde. Sheinbaum a joué le rôle de médiatrice, essayant de trouver un terrain d’entente. Mais au final, rien de concret n’a été décidé. Pas d’accord. Pas de percée. Juste un engagement vague à « continuer les discussions ». En d’autres termes, le statu quo continue. Les tarifs restent en place. L’incertitude persiste. Et la guerre commerciale se poursuit. Mais voici ce qui est important : Carney n’a pas cédé. Il a tenu bon. Et ça, c’est une victoire en soi.
Les signaux envoyés — Carney montre qu’il ne pliera pas
Cette rencontre à Washington a envoyé des signaux importants. À Trump, d’abord. Le message était clair : le Canada ne cédera pas. Vous pouvez menacer. Vous pouvez imposer des tarifs. Vous pouvez faire du spectacle. Mais nous ne plierons pas. Nous sommes prêts à négocier, mais pas à capituler. Et nous pouvons tenir aussi longtemps que nécessaire. Ce message était crucial. Parce que Trump ne respecte que la force. Si Carney avait montré la moindre faiblesse, Trump aurait immédiatement augmenté ses exigences. Mais Carney a tenu bon. Et Trump a compris qu’il ne pourrait pas intimider le Canada. Le deuxième signal était destiné aux Canadiens. Carney voulait montrer qu’il se battait pour eux. Qu’il ne les abandonnait pas. Qu’il était prêt à affronter Trump en personne pour défendre les intérêts du Canada. Ce signal était important pour maintenir le soutien politique intérieur. Parce que cette guerre commerciale est douloureuse. Et les Canadiens ont besoin de savoir que leur premier ministre fait tout ce qu’il peut pour y mettre fin.
Le troisième signal était destiné au reste du monde. Carney voulait montrer que le Canada est un acteur sérieux sur la scène internationale. Que nous ne sommes pas un vassal des États-Unis. Que nous pouvons tenir tête à la plus grande puissance économique du monde. Ce signal était important pour nos relations avec d’autres pays. Parce que si le Canada avait cédé à Trump, tous les autres pays auraient pensé qu’ils pouvaient nous intimider aussi. Mais en tenant bon, Carney a montré que le Canada mérite le respect. Que nous sommes un partenaire fiable et fort. Et ça, c’est crucial pour notre avenir économique. Parce que nous avons besoin de diversifier nos partenaires commerciaux. Et ces partenaires doivent savoir qu’ils peuvent compter sur nous. Que nous ne plierons pas sous la pression. Que nous respectons nos engagements. La rencontre de Washington n’a peut-être pas produit d’accord concret. Mais elle a envoyé tous les bons signaux. Et dans le jeu du poker menteur international, les signaux comptent autant que les cartes.
J’imagine cette scène. Carney face à Trump. Deux hommes. Deux visions du monde. Deux approches complètement différentes. Trump, le tyran qui crie et menace. Carney, le diplomate qui reste calme et ferme. Et je me demande ce que Carney a ressenti dans cette pièce. La pression devait être immense. Trump est intimidant. Il est imprévisible. Il est dangereux. Mais Carney n’a pas cédé. Il a tenu bon. Et je trouve ça… inspirant. Parce que c’est facile de tenir bon quand tout va bien. Mais tenir bon face à un tyran, face à la pression, face à l’incertitude — ça demande du courage. Du vrai courage. Et Carney l’a montré. Il a montré que le Canada ne se laissera pas intimider. Que nous avons notre dignité. Notre fierté. Notre indépendance. Et que personne — pas même le président des États-Unis — ne peut nous l’enlever.
Section 13 : l'avenir — comment cette guerre se terminera
Trump finira par reculer — c’est inévitable
Alors, comment tout ça va-t-il se terminer? La réponse est simple : Trump finira par reculer. C’est inévitable. Parce qu’il n’a pas le capital politique pour tenir sa position. Parce que l’économie américaine souffre trop. Parce que son propre parti commence à l’abandonner. Parce que l’opinion publique américaine est contre lui. Toutes les conditions sont réunies pour forcer Trump à faire marche arrière. La seule question, c’est quand. Et à quel prix. Idéalement, Trump lèvera ses tarifs dans les prochains mois. Il trouvera une excuse pour sauver la face — peut-être prétendra-t-il que le Canada a fait des « concessions » (même si ce n’est pas vrai). Il organisera une conférence de presse où il se vantera d’avoir « gagné » contre le Canada. Et puis il passera à autre chose. C’est le scénario optimiste. Le scénario pessimiste, c’est que Trump s’accroche à ses tarifs jusqu’aux élections de mi-mandat. Qu’il perde ces élections. Que les démocrates prennent le contrôle du Congrès. Et qu’ils forcent Trump à lever les tarifs. Ce scénario prendrait plus de temps. Il causerait plus de douleur. Mais le résultat final serait le même : les tarifs disparaîtraient.
Dans tous les cas, le Canada sortira de cette épreuve plus fort. Parce que nous aurons appris à ne plus dépendre exclusivement des États-Unis. Parce que nous aurons développé de nouveaux partenaires commerciaux. Parce que nous aurons prouvé que nous pouvons résister à la pression. Cette guerre commerciale aura été douloureuse. Elle aura coûté des emplois. Elle aura brisé des familles. Elle aura dévasté des communautés. Mais elle aura aussi forcé le Canada à grandir. À devenir plus indépendant. À prendre son destin en main. Et à long terme, ça nous rendra plus forts. Plus résilients. Plus confiants. Trump pensait qu’il pouvait nous briser. Mais il nous a rendus plus forts. C’est l’ironie ultime de cette histoire. Le tyran qui voulait nous affaiblir nous a forcés à devenir plus forts. Et maintenant, il va payer le prix de son arrogance. Parce que le Canada ne sera plus jamais le même. Nous ne serons plus jamais aussi dépendants des États-Unis. Nous ne serons plus jamais aussi vulnérables. Trump nous a appris une leçon que nous n’oublierons jamais.
Le Canada de demain — plus fort, plus indépendant, plus résilient
Imaginons le Canada de demain. Un Canada qui a survécu à la guerre commerciale de Trump. Un Canada qui a diversifié son économie. Un Canada qui commerce autant avec l’Europe et l’Asie qu’avec les États-Unis. Un Canada qui n’a plus peur des menaces américaines parce qu’il sait qu’il peut survivre sans eux. Ce Canada sera plus fort. Plus indépendant. Plus résilient. Il aura appris à ne plus mettre tous ses œufs dans le même panier. Il aura construit des relations solides avec des dizaines de pays à travers le monde. Il aura développé des industries nouvelles, innovantes, compétitives. Il aura investi dans l’éducation, la recherche, la technologie. Il sera un leader mondial dans les énergies renouvelables, l’intelligence artificielle, la biotechnologie. Il sera respecté sur la scène internationale. Pas parce qu’il est le voisin des États-Unis. Mais parce qu’il est le Canada. Un pays fort, fier, indépendant. C’est la vision que Carney a pour le Canada. Et c’est la vision pour laquelle il se bat.
Cette transformation ne se fera pas du jour au lendemain. Ça prendra des années. Peut-être des décennies. Mais le processus a commencé. Les graines ont été plantées. Et elles commencent à germer. Les entreprises canadiennes explorent de nouveaux marchés. Les investisseurs étrangers découvrent les opportunités au Canada. Les jeunes Canadiens apprennent le mandarin et le japonais, pas seulement l’anglais et le français. Le Canada s’ouvre au monde. Et le monde s’ouvre au Canada. Cette guerre commerciale avec Trump aura été le catalyseur de cette transformation. Le choc qui nous a forcés à changer. À évoluer. À grandir. Et dans vingt ans, quand nous regarderons en arrière, nous verrons peut-être cette période comme un tournant. Le moment où le Canada a cessé d’être le petit frère des États-Unis et est devenu un acteur global à part entière. Le moment où nous avons pris notre indépendance. Le moment où nous sommes devenus vraiment nous-mêmes. Et tout ça grâce — ironiquement — à Donald Trump.
Je rêve de ce Canada. Ce Canada fort, indépendant, confiant. Ce Canada qui ne craint personne. Ce Canada qui prend sa place dans le monde. Et je crois que nous pouvons y arriver. Pas facilement. Pas rapidement. Mais nous pouvons y arriver. Parce que nous avons tout ce qu’il faut. Les ressources. Le talent. L’éducation. L’innovation. La diversité. Nous avons juste besoin de croire en nous-mêmes. D’arrêter de nous voir comme le petit frère des États-Unis. De commencer à nous voir comme un pays à part entière. Un pays qui mérite le respect. Un pays qui peut tenir tête aux tyrans. Un pays qui peut tracer son propre chemin. Cette guerre commerciale nous a donné l’opportunité de devenir ce pays. Ne la gaspillons pas. Saisissons-la. Construisons ce Canada dont nous rêvons. Ce Canada dont nos enfants seront fiers.
Conclusion : tenir bon jusqu'au bout
La leçon de cette guerre — ne jamais céder aux tyrans
Si cette guerre commerciale nous a appris quelque chose, c’est que les tyrans ne sont forts que tant qu’on les laisse l’être. Trump a menacé. Il a crié. Il a imposé des tarifs massifs. Il a fait tout ce qu’il pouvait pour intimider le Canada. Et qu’est-ce qui s’est passé? Le Canada a tenu bon. Et Trump commence à reculer. Parce que c’est ce que font les tyrans quand on leur tient tête. Ils reculent. Ils cherchent des victimes plus faciles. Ils passent à autre chose. Cette leçon est cruciale. Pas seulement pour le Canada. Mais pour tous les pays qui font face à des tyrans. Que ce soit Trump, ou n’importe quel autre dirigeant autoritaire. La résistance fonctionne. La fermeté fonctionne. Tenir bon fonctionne. Le Brésil l’a prouvé. L’Afrique du Sud l’a prouvé. La Chine l’a prouvé. Et maintenant, le Canada est en train de le prouver. Cette leçon devrait donner de l’espoir à tous ceux qui luttent contre l’oppression. Contre l’intimidation. Contre l’injustice. Parce qu’elle montre que les tyrans peuvent être vaincus. Pas par la violence. Pas par la guerre. Mais par la résistance pacifique. Par la fermeté. Par le refus de céder.
Carney a compris cette leçon. C’est pourquoi il refuse de capituler devant Trump. C’est pourquoi il continue de négocier, mais sans jamais accepter des conditions inacceptables. C’est pourquoi il joue le long jeu, sachant que le temps est de son côté. Et jusqu’à présent, sa stratégie fonctionne. Trump perd du terrain. Son soutien politique s’effrite. L’économie américaine souffre. L’opinion publique se retourne contre lui. Toutes les conditions sont réunies pour une victoire canadienne. Pas une victoire écrasante. Pas une victoire qui humilierait Trump. Mais une victoire qui préserverait la dignité et l’indépendance du Canada. Une victoire qui montrerait au monde que nous ne sommes pas un vassal des États-Unis. Que nous sommes un pays souverain qui mérite le respect. C’est tout ce que nous demandons. Le respect. La dignité. L’égalité. Et nous sommes prêts à nous battre pour l’obtenir. Pacifiquement. Fermement. Dignement. Jusqu’au bout.
L’appel à la patience — la victoire est proche
Aux Canadiens qui souffrent de cette guerre commerciale, je dis : tenez bon. Je sais que c’est difficile. Je sais que vous avez perdu votre emploi, ou que vous craignez de le perdre. Je sais que vos factures augmentent. Je sais que l’avenir semble incertain. Mais tenez bon. Parce que la victoire est proche. Trump est en train de perdre. Lentement, inexorablement, il perd du terrain. Et bientôt, cette guerre commerciale sera terminée. Les tarifs seront levés. Le commerce reprendra. Les emplois reviendront. Pas tous, malheureusement. Certains dommages sont permanents. Mais la situation s’améliorera. Et le Canada sortira de cette épreuve plus fort qu’avant. Plus indépendant. Plus résilient. Plus confiant. Alors tenez bon. Soutenez vos voisins. Soutenez vos communautés. Soutenez votre pays. Parce que nous sommes tous dans le même bateau. Et ensemble, nous allons traverser cette tempête. Ensemble, nous allons gagner. Pas parce que nous sommes plus forts que les États-Unis. Mais parce que nous avons raison. Parce que nous défendons nos valeurs. Parce que nous refusons de nous laisser intimider.
Et à Carney, je dis : continuez. Continuez à tenir bon. Continuez à négocier. Continuez à défendre le Canada. Nous savons que ce n’est pas facile. Nous savons que la pression est immense. Nous savons que vous prenez des décisions difficiles qui causent de la douleur à court terme. Mais nous comprenons pourquoi vous le faites. Nous comprenons que céder maintenant serait encore pire à long terme. Nous comprenons que vous jouez le long jeu. Et nous vous soutenons. Pas unanimement, bien sûr. Il y aura toujours des critiques. Il y aura toujours des gens qui pensent que vous devriez faire autrement. Mais la majorité des Canadiens comprennent ce que vous faites. Et ils vous soutiennent. Alors continuez. Tenez bon. Ne cédez pas. Parce que la victoire est proche. Trump est en train de s’effondrer sous le poids de ses propres erreurs. Et bientôt, cette guerre commerciale absurde sera terminée. Et le Canada aura gagné. Pas par la force. Mais par la patience. Par la fermeté. Par la dignité. À la canadienne.
Je termine cet article avec un sentiment étrange. Un mélange d’épuisement et d’espoir. Épuisement parce que cette guerre commerciale a duré trop longtemps. Parce qu’elle a causé trop de souffrance. Parce que je suis fatigué de voir des familles brisées, des communautés dévastées, des vies bouleversées. Mais espoir aussi. Parce que je vois la lumière au bout du tunnel. Parce que je vois Trump s’effondrer. Parce que je vois le Canada tenir bon. Et surtout, parce que je vois ce que nous sommes en train de devenir. Un pays plus fort. Plus indépendant. Plus confiant. Un pays qui refuse de se laisser intimider. Un pays qui prend son destin en main. C’est le Canada dont je rêve. Et je crois que nous sommes en train de le construire. Pas facilement. Pas rapidement. Mais nous le construisons. Et ça, ça vaut tous les sacrifices. Ça vaut toute la douleur. Parce que nos enfants vivront dans ce Canada. Et ils seront fiers de ce que nous avons accompli. Fiers de ce que nous sommes devenus. Fiers d’être Canadiens.
Sources
Sources primaires
The Globe and Mail, « As Mr. Carney goes to Washington, he must stand firm and keep his elbows up », par John Rapley, publié le 6 décembre 2025. CBC News, « Carney, Trump and Sheinbaum met privately, agreed to keep working together on trade deal », par Kelly Geraldine Malone, publié le 5 décembre 2025. Reuters, « Trump suggests upending USMCA as he hosts Canada’s Carney », publié le 7 octobre 2025. The New York Times, « Trump’s Tariffs Scar Canadian City Where Cars Have Been Made for Generations », publié le 7 novembre 2025. Newsweek, « Canada is way more popular in US than Donald Trump », publié en décembre 2025.
Sources secondaires
BNN Bloomberg, « Carney, Trump, Sheinbaum meet privately after FIFA draw », publié le 5 décembre 2025. Fox Business, « Canada’s Carney expected to meet Trump at World Cup draw amid stalled trade talks », publié en décembre 2025. Le Monde, « Trump talks trade with Canada, Mexico on the sidelines of World Cup draw », publié le 6 décembre 2025. Tax Foundation, « Trump Tariffs: Tracking the Economic Impact of the Trump Trade War », mis à jour en 2025. The Conversation, « Why higher tariffs on Canadian lumber may not be enough to stimulate long-term investments in US forestry », publié en 2025. RBC Economics, « Tracking the impact of U.S. tariffs on five targeted Canadian industries », publié en 2025.
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