Trump, le président qui ne tient pas ses promesses
Parlons franchement. Trump a été élu en 2024 sur une promesse simple : réparer l’économie. Baisser les prix. Créer des emplois. Redonner du pouvoir d’achat aux Américains. C’était son mantra, son cheval de bataille. Et les électeurs l’ont cru. Ils ont voté pour lui en pensant qu’il allait changer leur vie. Mais qu’est-ce qui s’est passé depuis son retour à la Maison Blanche en janvier 2025 ? Rien. Ou plutôt, pire que rien. Les prix continuent d’augmenter. L’inflation reste élevée. Et les Américains, eux, continuent de galérer pour boucler leurs fins de mois. Un sondage de Marquette Law School dans le Wisconsin — cet État pivot qui a fait basculer l’élection — montre que seulement 28 pour cent des électeurs approuvent la gestion de Trump sur l’inflation et le coût de la vie. Vingt-huit pour cent. C’est catastrophique.
Mais ce n’est pas tout. Le même sondage révèle que 60 pour cent des électeurs pensent que Trump va faire augmenter les prix encore plus. Soixante pour cent. Ils ne croient plus en lui. Ils ne pensent plus qu’il va les sauver. Au contraire, ils ont peur qu’il aggrave les choses. Et cette peur, elle est palpable. Elle se lit dans les chiffres, dans les commentaires sur les réseaux sociaux, dans les messages que Mitchell reçoit de supporters désabusés. « Ce n’est pas ce pour quoi nous avons voté », disent-ils. Et ils ont raison. Parce que Trump leur avait promis monts et merveilles. Il leur avait dit qu’il allait tout changer, qu’il allait faire de l’Amérique un pays où il ferait bon vivre à nouveau. Mais la réalité, c’est que rien n’a changé. Ou plutôt, si : les choses ont empiré.
Le poids des scandales et des controverses
Et puis, il y a les scandales. Parce que Trump ne serait pas Trump sans ses controverses. Cette fois, c’est l’affaire Epstein qui fait des vagues. Jeffrey Epstein, ce financier décédé en 2019 dans des circonstances troubles, accusé de trafic sexuel de mineures. Trump avait promis, pendant sa campagne, de publier les dossiers liés à Epstein. Une promesse qui avait séduit une partie de son électorat, convaincue qu’il allait faire toute la lumière sur cette affaire sordide. Mais une fois au pouvoir, Trump a traîné des pieds. Il a repoussé, temporisé, trouvé des excuses. Et ça, ses supporters ne l’ont pas digéré. Même Marjorie Taylor Greene, l’une de ses alliées les plus fidèles au Congrès, a fini par claquer la porte. Elle a annoncé qu’elle ne se représenterait pas en janvier 2026, lassée de voir Trump ne pas tenir ses engagements.
Cette affaire Epstein, c’est un symbole. Un symbole de toutes les promesses non tenues, de tous les mensonges, de toutes les trahisons. Et les électeurs commencent à s’en rendre compte. Ils commencent à voir que Trump n’est pas l’homme providentiel qu’ils croyaient. Qu’il n’est pas ce sauveur qui allait tout changer. Qu’il est juste un politicien comme les autres, peut-être même pire. Parce qu’au moins, les autres ne prétendent pas être différents. Trump, lui, a bâti toute sa carrière sur cette idée qu’il était un outsider, un homme du peuple, quelqu’un qui allait bousculer le système. Mais le système, il ne l’a pas bousculé. Il s’y est installé confortablement. Et maintenant, il en paie le prix.
Il y a quelque chose de profondément triste dans cette histoire. Pas pour Trump — lui, il s’en sortira toujours. Non, pour tous ces gens qui ont cru en lui. Qui ont mis leurs espoirs en lui. Qui ont pensé qu’il allait changer leur vie. Et qui se retrouvent aujourd’hui avec un sentiment de trahison, d’abandon. Je ne partage pas leurs idées, loin de là. Mais je comprends leur colère. Parce qu’au fond, ils ont été manipulés. On leur a vendu un rêve, et ils se réveillent avec un cauchemar.
Section 3 : les républicains en pleine déroute
Une base qui se fissure
Les républicains sont en panique. Et ils ont de bonnes raisons de l’être. Parce que les signes de faiblesse se multiplient. Partout où ils regardent, ils voient des signaux d’alarme. Les élections de novembre 2025, d’abord. Des élections locales, certes, mais qui ont valeur de test. Et le résultat est sans appel : les démocrates ont gagné. Partout. Dans des États clés, dans des circonscriptions qui étaient censées être acquises aux républicains. C’est un désastre. Et ça, les stratèges du GOP le savent. Ils savent que si cette tendance se confirme, les élections de mi-mandat de 2026 vont être un carnage. Un véritable bain de sang électoral.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Un sondage de Marist montre que les démocrates ont une avance de 14 points sur les républicains dans le « generic ballot » — cette question qui demande aux électeurs pour quel parti ils voteraient si les élections avaient lieu aujourd’hui. Quatorze points. C’est énorme. C’est la première fois en plus de trois ans que les démocrates ont un tel avantage. Et ce n’est pas un hasard. C’est le résultat direct de la gestion catastrophique de Trump. De ses promesses non tenues. De ses scandales à répétition. De son incapacité à se connecter avec les préoccupations réelles des Américains. Les électeurs en ont marre. Ils veulent du changement. Et ils sont prêts à voter démocrate pour l’obtenir.
Les stratèges républicains tirent la sonnette d’alarme
Les stratèges républicains ne sont pas aveugles. Ils voient ce qui se passe. Et ils sont terrifiés. Matt Klink, un stratège du GOP, l’a dit clairement : « Les républicains réalisent que leur succès futur repose sur un Donald Trump qui réussit. » Mais le problème, c’est que Trump ne réussit pas. Il échoue. Sur toute la ligne. Et ça, ça met en danger tout le parti. Parce que Trump, c’est le visage du parti républicain moderne. C’est lui qui a redéfini le GOP, qui l’a transformé en un parti populiste, nationaliste, trumpiste. Et si Trump coule, c’est tout le parti qui coule avec lui.
Klink ajoute : « Le plus grand défi auquel Trump et les républicains sont confrontés, c’est que les républicains s’en sortent mieux quand Trump est sur le bulletin de vote, mais sous-performent quand Trump n’est pas sur le bulletin de vote. » Et c’est là tout le problème. Trump ne sera plus jamais sur un bulletin de vote. Il a fait ses deux mandats. C’est fini. Et maintenant, les républicains doivent se débrouiller sans lui. Mais comment faire quand toute votre identité politique est construite autour d’un seul homme ? Quand vous avez passé des années à vous définir par rapport à lui, à le défendre, à le suivre aveuglément ? C’est impossible. Et les républicains sont en train de s’en rendre compte. Trop tard.
Section 4 : l'économie, talon d'Achille de Trump
Des promesses économiques qui s’envolent
L’économie. C’est le nerf de la guerre. C’est ce qui fait gagner ou perdre les élections. Et pour Trump, c’est en train de devenir son pire cauchemar. Parce qu’il avait tout misé là-dessus. Toute sa campagne de 2024 était centrée sur l’économie. « Je vais baisser les prix », disait-il. « Je vais créer des emplois », promettait-il. « Je vais redonner du pouvoir d’achat aux Américains », jurait-il. Et les électeurs l’ont cru. Ils ont voté pour lui en pensant qu’il allait améliorer leur situation financière. Mais qu’est-ce qui s’est passé ? Rien. Les prix n’ont pas baissé. Les emplois ne se sont pas multipliés. Le pouvoir d’achat n’a pas augmenté. Au contraire.
Un sondage de Fox News — oui, Fox News, la chaîne pro-Trump par excellence — montre que 46 pour cent des électeurs disent avoir été blessés par les politiques économiques de l’administration Trump. Quarante-six pour cent. Et seulement 15 pour cent disent avoir été aidés. C’est un ratio catastrophique. Trois fois plus de gens qui se sentent lésés que de gens qui se sentent aidés. Et ces chiffres, ils ne viennent pas de la gauche. Ils ne viennent pas de médias hostiles à Trump. Ils viennent de Fox News. De la chaîne qui a passé des années à le défendre, à le soutenir, à le glorifier. Si même Fox News publie des chiffres aussi accablants, c’est que la situation est vraiment grave.
L’inflation, ce fléau qui ne passe pas
Et puis, il y a l’inflation. Ce mot qui hante les Américains depuis des mois. Ce phénomène qui grignote leur pouvoir d’achat, qui rend leur vie quotidienne de plus en plus difficile. Trump avait promis de la maîtriser. Il avait dit qu’il allait faire baisser les prix, qu’il allait redonner aux Américains les moyens de vivre décemment. Mais l’inflation est toujours là. Elle persiste. Elle s’accroche. Et les Américains en souffrent. Un sondage de Gallup montre que seulement 36 pour cent des Américains approuvent la gestion de Trump sur l’économie. Trente-six pour cent. C’est le plus bas de son second mandat. Et sur l’inflation spécifiquement, c’est encore pire : 28 pour cent d’approbation. Vingt-huit pour cent. C’est catastrophique.
Mais ce qui est encore plus inquiétant, c’est que les Américains ne croient plus que Trump va régler le problème. Ils ne pensent plus qu’il a les solutions. Au contraire, ils ont peur qu’il aggrave les choses. Soixante pour cent d’entre eux pensent que Trump va faire augmenter les prix encore plus. Soixante pour cent. C’est une majorité écrasante. Et ça, c’est un signal d’alarme majeur pour Trump et les républicains. Parce que si les électeurs ne croient plus en votre capacité à gérer l’économie, vous êtes fini. L’économie, c’est ce qui compte le plus pour les Américains. C’est ce qui détermine leur vote. Et si Trump perd la bataille de l’économie, il perd tout.
L’économie, toujours l’économie. C’est fascinant de voir à quel point tout tourne autour de ça. Pas les valeurs, pas les idées, pas la vision pour le pays. Non. Juste l’économie. Le portefeuille. Et je ne juge pas. Parce que je comprends. Quand vous avez du mal à payer vos factures, quand vous voyez les prix augmenter chaque jour, quand vous ne savez pas comment vous allez finir le mois, vous vous fichez de savoir si votre président est un bon orateur ou s’il a une vision pour l’avenir. Vous voulez juste qu’il règle vos problèmes. Et Trump ne les règle pas. Pire : il les aggrave. Et ça, les électeurs ne le lui pardonneront pas.
Section 5 : le spectre de 2026
Les élections de mi-mandat qui font peur
Les élections de mi-mandat de 2026. C’est le cauchemar qui hante les nuits des stratèges républicains. Parce qu’ils savent ce qui les attend. Ils savent que si les tendances actuelles se confirment, ce sera un massacre. Les démocrates vont reprendre le Congrès. Peut-être même le Sénat. Et Trump, lui, se retrouvera avec un Congrès hostile, incapable de faire passer ses lois, paralysé pour les deux dernières années de son mandat. C’est le scénario catastrophe. Et il est en train de se dessiner sous leurs yeux.
Les chiffres sont là. Un sondage de NPR montre que les démocrates ont leur plus grande avance depuis huit ans dans le « generic ballot ». Huit ans. C’est énorme. Et ce n’est pas un sondage isolé. Tous les sondages récents montrent la même chose : les démocrates sont en tête. Les républicains sont en difficulté. Et Trump, lui, est en train de couler. Un article de Brookings Institution l’a dit clairement : « Alors que le président Trump perd du soutien, les perspectives républicaines pour les élections de mi-mandat de 2026 s’assombrissent. » C’est brutal. C’est direct. Et c’est vrai.
L’histoire qui se répète
L’histoire a tendance à se répéter. Et les républicains le savent. Ils ont déjà vécu ça. En 2018, lors du premier mandat de Trump, ils ont subi une défaite cuisante aux élections de mi-mandat. Les démocrates ont repris la Chambre des représentants. Et Trump s’est retrouvé affaibli, incapable de faire passer ses réformes. C’était une « vague bleue », comme on l’a appelée. Et maintenant, en 2026, tout indique qu’une nouvelle vague bleue est en train de se former. Plus puissante. Plus dévastatrice. Parce que cette fois, les républicains n’ont plus l’excuse de la nouveauté. Trump n’est plus un outsider. Il est un président en exercice. Et il est jugé sur ses résultats. Et ses résultats, ils sont catastrophiques.
Un analyste de Tim Carney, du American Enterprise Institute, a fait une analyse glaçante de la situation. Il a montré qu’en 2016, les républicains contrôlaient 31 gouvernorats et 68 chambres législatives d’État. En janvier 2026, ils ne contrôleront plus que 26 gouvernorats et 57 chambres législatives. C’est une réduction de plus de 15 pour cent sur les deux scores. Quinze pour cent. En moins de dix ans. C’est un déclin massif. Et ça montre que le problème ne vient pas juste de Trump. Il vient du parti républicain dans son ensemble. D’un parti qui s’est perdu, qui a abandonné ses principes, qui s’est vendu à un homme qui ne pense qu’à lui-même.
Section 6 : la fracture au sein du parti républicain
Les tensions internes qui explosent
Le parti républicain est en train de se déchirer. De l’intérieur. Les tensions qui couvaient depuis des mois, voire des années, sont en train d’exploser au grand jour. Et Trump, loin d’être un facteur d’unité, est devenu un facteur de division. Parce qu’il y a ceux qui lui sont encore fidèles, qui le suivent aveuglément, qui refusent de voir la réalité. Et puis il y a les autres. Ceux qui commencent à douter. Ceux qui se demandent si Trump est vraiment la bonne personne pour mener le parti. Ceux qui voient les sondages, qui voient les défaites électorales, et qui se disent qu’il faut peut-être changer de cap.
L’affaire Epstein a été un catalyseur. Elle a révélé au grand jour les divisions au sein du parti. Quand la Chambre des représentants a voté pour forcer Trump à publier les dossiers Epstein, plusieurs républicains ont voté avec les démocrates. C’était une rébellion. Une rébellion ouverte contre Trump. Et ça, c’est du jamais vu. Parce que jusqu’à présent, les républicains votaient toujours en bloc derrière Trump. Ils le soutenaient, quoi qu’il arrive. Mais là, pour la première fois, certains ont dit non. Ils ont dit que c’était trop. Qu’ils ne pouvaient plus le suivre. Et ça, c’est un signal fort. Un signal qui montre que l’emprise de Trump sur le parti est en train de se fissurer.
Marjorie Taylor Greene, symbole d’une rupture
Marjorie Taylor Greene. Ce nom résonne comme un symbole. Symbole de la loyauté aveugle à Trump. Symbole du mouvement MAGA dans ce qu’il a de plus radical. Et pourtant, même elle a fini par craquer. En novembre 2025, elle a annoncé qu’elle ne se représenterait pas au Congrès en janvier 2026. Une décision choc. Parce que Greene, c’était l’une des alliées les plus fidèles de Trump. Elle le défendait envers et contre tout. Elle était prête à tout pour lui. Et pourtant, elle a fini par partir. Pourquoi ? Parce qu’elle en avait marre. Marre de voir Trump ne pas tenir ses promesses. Marre de voir l’administration traîner des pieds sur les dossiers Epstein. Marre de se battre pour un homme qui ne se bat pas pour elle.
Le départ de Greene, c’est un coup dur pour Trump. Parce qu’elle représentait une partie importante de sa base. Les électeurs les plus radicaux, les plus engagés, les plus fidèles. Et si même eux commencent à partir, c’est que la situation est vraiment grave. Mais Greene n’est pas la seule. D’autres républicains commencent à prendre leurs distances avec Trump. Don Bacon, un représentant du Nebraska, a confié à Axios qu’il avait envisagé de démissionner du Congrès par frustration face au plan de paix proposé par l’administration Trump pour l’Ukraine. Il ne l’a finalement pas fait, mais le fait qu’il y ait pensé en dit long sur l’état d’esprit de certains républicains.
Greene qui part. C’est presque symbolique. Parce qu’elle incarnait tout ce que le trumpisme avait de plus extrême, de plus radical, de plus aveugle. Et même elle a fini par ouvrir les yeux. Même elle a fini par se rendre compte que Trump ne tenait pas ses promesses. Ça me fait penser à ces histoires de sectes, où les fidèles finissent par réaliser qu’ils ont été manipulés. Qu’on leur a menti. Qu’on les a utilisés. Et quand ils s’en rendent compte, c’est trop tard. Le mal est fait. Mais au moins, ils partent. Ils se libèrent. Et c’est déjà ça.
Section 7 : les indépendants, ces électeurs qui fuient
La perte d’un électorat clé
Les indépendants. Ces électeurs qui ne se reconnaissent ni dans le parti démocrate ni dans le parti républicain. Ces électeurs qui font basculer les élections. Ces électeurs qui ont permis à Trump de gagner en 2024. Eh bien, ils sont en train de partir. En masse. Les chiffres sont là, implacables. Selon Gallup, seulement 25 pour cent des indépendants approuvent le travail de Trump. Vingt-cinq pour cent. C’est le pire score de Trump dans l’un ou l’autre de ses mandats. Et ce n’est pas un accident. C’est le résultat direct de sa gestion catastrophique, de ses promesses non tenues, de ses scandales à répétition.
Les indépendants, ce sont des électeurs pragmatiques. Ils ne votent pas par idéologie. Ils votent en fonction des résultats. Et les résultats de Trump, ils ne sont pas au rendez-vous. L’économie ne va pas mieux. Les prix n’ont pas baissé. Les emplois ne se sont pas multipliés. Et les indépendants, eux, ils voient ça. Ils le vivent au quotidien. Et ils en tirent les conséquences. Ils se détournent de Trump. Ils se tournent vers les démocrates. Parce qu’ils veulent du changement. Parce qu’ils en ont marre de cette situation. Et parce qu’ils ne croient plus que Trump va la changer.
Les jeunes électeurs, une génération perdue pour Trump
Et puis, il y a les jeunes électeurs. Cette génération qui avait cru en Trump en 2024. Qui avait vu en lui un agent de changement. Qui avait pensé qu’il allait bousculer le système, qu’il allait faire les choses différemment. Mais cette génération, elle est en train de se réveiller. Elle est en train de réaliser qu’elle s’est fait avoir. Qu’on lui a vendu un rêve qui n’était qu’un mensonge. Et maintenant, elle est en colère. Elle se sent trahie. Et elle le montre dans les sondages.
Un sondage d’Edelman, le célèbre Trust Barometer, montre que les jeunes Américains (18-34 ans) sont beaucoup plus méfiants vis-à-vis de l’intelligence artificielle que leurs homologues dans d’autres pays développés. Et pourquoi ? Parce qu’ils ont peur. Peur que l’IA leur vole leurs emplois. Peur que l’IA aggrave leurs conditions de vie. Peur que l’IA soit utilisée contre eux. Et cette peur, elle est directement liée à Trump. Parce que Trump a fait de l’IA une priorité de son administration. Il a promis d’accélérer son déploiement. Mais les jeunes, eux, ils ne veulent pas de ça. Ils veulent des emplois stables, des salaires décents, un avenir sûr. Et Trump ne leur offre rien de tout ça.
Section 8 : l'intelligence artificielle, nouvelle source d'angoisse
La peur de l’IA qui monte
L’intelligence artificielle. C’est le nouveau cheval de bataille de Trump. Il en a fait une priorité absolue de son administration. Il veut que les États-Unis soient à la pointe de cette technologie. Il veut que l’Amérique domine le monde dans ce domaine. Et pour ça, il est prêt à tout. À investir des milliards. À déréglementer. À laisser les entreprises faire ce qu’elles veulent. Mais il y a un problème. Un gros problème. Les Américains ont peur de l’IA. Ils ne lui font pas confiance. Et ils ont peur qu’elle leur vole leurs emplois.
Le sondage d’Edelman est sans appel. Une majorité d’Américains sont pessimistes vis-à-vis de l’IA. Ils pensent qu’elle va détruire plus d’emplois qu’elle n’en créera. Ils pensent qu’elle va aggraver les inégalités. Ils pensent qu’elle va être utilisée contre eux. Et cette peur, elle est particulièrement forte chez les jeunes. Ceux-là mêmes qui avaient voté pour Trump en 2024. Ceux-là mêmes qui croyaient qu’il allait améliorer leur vie. Mais maintenant, ils ont peur. Peur que l’IA soit la « mondialisation 2.0 », comme le dit Richard Edelman, le PDG d’Edelman. Peur que leurs emplois partent à l’étranger, ou soient remplacés par des robots.
Trump, sourd aux inquiétudes de sa base
Et Trump, lui, qu’est-ce qu’il fait face à ces inquiétudes ? Rien. Il continue à pousser pour l’IA. Il continue à promettre que ça va créer des emplois, que ça va faire croître l’économie. Mais les Américains ne le croient plus. Ils ont entendu ces promesses trop souvent. Ils ont vu trop de fois que ça ne se réalisait pas. Et maintenant, ils sont méfiants. Ils ne font plus confiance à Trump. Ils ne croient plus en ses promesses. Et ça, c’est un problème majeur pour lui. Parce qu’un président qui a perdu la confiance de son peuple, c’est un président fini.
Les stratèges républicains le savent. Ils voient les sondages. Ils voient la méfiance monter. Et ils sont terrifiés. Parce qu’ils savent que si Trump continue sur cette voie, s’il continue à ignorer les inquiétudes des Américains, s’il continue à pousser pour des politiques que les gens ne veulent pas, les élections de 2026 vont être un désastre. Un désastre dont le parti républicain mettra des années à se remettre. Mais Trump, lui, il s’en fiche. Il est convaincu qu’il a raison. Il est convaincu que les Américains finiront par comprendre. Mais les Américains, eux, ils ont déjà compris. Ils ont compris que Trump ne les écoute pas. Qu’il ne se soucie pas d’eux. Qu’il ne pense qu’à lui-même.
L’IA. C’est fascinant de voir comment cette technologie cristallise toutes les peurs, toutes les angoisses de notre époque. Peur de perdre son emploi. Peur d’être remplacé. Peur de devenir obsolète. Et Trump, au lieu de rassurer, au lieu d’écouter, au lieu de comprendre, il fonce tête baissée. Il pousse pour l’IA comme si c’était la solution à tous les problèmes. Mais les gens, eux, ils ne veulent pas de solutions technologiques. Ils veulent des solutions humaines. Ils veulent être écoutés. Ils veulent être compris. Et Trump ne leur offre rien de tout ça.
Section 9 : le shutdown, la goutte d'eau
Le plus long shutdown de l’histoire
Le shutdown. Ce mot qui fait frémir les Américains. Ce blocage du gouvernement fédéral qui paralyse le pays, qui met des centaines de milliers de fonctionnaires au chômage technique, qui empêche les services publics de fonctionner. Et en novembre 2025, les États-Unis ont connu le plus long shutdown de leur histoire. Plus long encore que celui de 2018-2019. Plus long que celui de 2013. Un shutdown qui a duré des semaines, qui a plongé le pays dans le chaos, et qui a fini par se résoudre le 12 novembre. Mais le mal était fait. Les Américains en avaient marre. Ils en avaient marre de cette paralysie. Ils en avaient marre de ce dysfonctionnement. Et ils en tenaient Trump pour responsable.
Les sondages le montrent clairement. L’approbation du Congrès est tombée à 14 pour cent. Quatorze pour cent. C’est catastrophique. Mais ce qui est encore plus inquiétant, c’est que l’approbation de Trump a chuté en même temps. Parce que les Américains ne font plus la distinction entre Trump et le Congrès. Pour eux, c’est la même chose. C’est le même dysfonctionnement. La même incapacité à gouverner. Et ils en ont marre. Ils veulent que ça change. Et ils sont prêts à voter pour que ça change.
Les républicains qui paient le prix
Et qui paie le prix de ce shutdown ? Les républicains. Parce que c’est eux qui contrôlent le Congrès. C’est eux qui sont au pouvoir. Et c’est eux que les Américains tiennent pour responsables. Avant le shutdown, en septembre 2025, 54 pour cent des républicains approuvaient le travail du Congrès. Après le shutdown, en novembre, ils ne sont plus que 23 pour cent. Vingt-trois pour cent. C’est une chute vertigineuse. Une chute qui montre à quel point les républicains ont perdu le soutien de leur propre base. Et ça, c’est un signal d’alarme majeur. Parce que si même vos propres électeurs ne vous soutiennent plus, vous êtes fini.
Les démocrates, eux, se frottent les mains. Ils voient les républicains s’enfoncer. Ils voient Trump couler. Et ils se préparent à en profiter. Les élections de 2026 approchent. Et tout indique qu’elles vont être favorables aux démocrates. Très favorables. Parce que les républicains sont en plein désarroi. Ils ne savent plus quoi faire. Ils ne savent plus comment redresser la barre. Et Trump, loin de les aider, les enfonce encore plus. Parce qu’il refuse de changer. Il refuse d’écouter. Il refuse d’admettre qu’il a tort. Et ça, c’est en train de coûter très cher au parti républicain.
Section 10 : Steve Bannon et l'appel à l'action
Bannon, le stratège qui sonne l’alarme
Steve Bannon. Ce nom résonne dans les cercles MAGA comme celui d’un prophète. Bannon, c’est le stratège qui a aidé Trump à gagner en 2016. C’est lui qui a compris avant tout le monde que le populisme était la clé. Que les Américains en avaient marre de l’establishment. Qu’ils voulaient quelqu’un qui les écoute, qui les comprenne, qui se batte pour eux. Et Bannon a aidé Trump à devenir cette personne. Mais maintenant, en 2025, Bannon est inquiet. Très inquiet. Parce qu’il voit Trump s’éloigner de ce qui a fait son succès. Il voit Trump devenir ce qu’il prétendait combattre : un politicien déconnecté, obsédé par son image, incapable de tenir ses promesses.
Dans son podcast « War Room« , l’un des plus influents du mouvement MAGA, Bannon a lancé un appel à Trump. Un appel à l’action. « Action, Action, Action », a-t-il écrit. « Exécutons un plan simple, de manière agressive. Le président devra peut-être cogner quelques têtes. Tout son plan a pour objectif la CROISSANCE, les EMPLOIS, des SALAIRES PLUS ÉLEVÉS — maintenant, exécutez. » C’est un message clair. Un message qui dit : Trump, tu es en train de perdre. Tu es en train de couler. Et si tu ne changes pas, si tu ne te ressaisis pas, tu vas tout perdre. Le parti, les élections, ton héritage. Tout.
L’urgence d’un changement de cap
Bannon n’est pas le seul à tirer la sonnette d’alarme. D’autres stratèges républicains le font aussi. Ils voient les sondages. Ils voient les défaites électorales. Et ils savent que si Trump ne change pas de cap, les élections de 2026 vont être un désastre. Mais le problème, c’est que Trump ne veut pas changer. Il est convaincu qu’il a raison. Il est convaincu que les Américains finiront par comprendre. Il est convaincu que l’économie va repartir, que les prix vont baisser, que tout va s’arranger. Mais les Américains, eux, ils n’y croient plus. Ils ont entendu ces promesses trop souvent. Et ils ne les croient plus.
Alors, que peut faire Trump ? Que peut-il faire pour redresser la barre ? Bannon a une réponse : agir. Agir vite. Agir fort. Montrer aux Américains qu’il est toujours là, qu’il se bat pour eux, qu’il tient ses promesses. Mais est-ce que Trump va l’écouter ? Est-ce qu’il va changer ? Ou est-ce qu’il va continuer sur sa lancée, convaincu qu’il a raison, jusqu’à ce qu’il soit trop tard ? Pour l’instant, rien n’indique qu’il va changer. Et ça, c’est ce qui inquiète le plus les stratèges républicains. Parce qu’ils savent que le temps presse. Que les élections de 2026 approchent. Et que si Trump ne se ressaisit pas, ce sera un carnage.
Bannon qui appelle Trump à l’action. C’est presque ironique. Parce que Bannon, c’est celui qui a créé le monstre. C’est lui qui a aidé Trump à devenir ce qu’il est. Et maintenant, il voit le monstre lui échapper. Il voit Trump devenir incontrôlable, imprévisible, dangereux. Et il essaie de le ramener dans le droit chemin. Mais est-ce que c’est possible ? Est-ce qu’on peut contrôler Trump ? Je ne crois pas. Trump n’écoute personne. Il ne fait confiance à personne. Il ne croit qu’en lui-même. Et c’est ça qui va le perdre.
Section 11 : le Wisconsin, baromètre de l'Amérique
Un État pivot qui bascule
Le Wisconsin. Cet État du Midwest qui a fait basculer l’élection de 2024. Cet État qui a donné la victoire à Trump. Cet État qui est devenu le symbole de l’Amérique qui change, de l’Amérique qui hésite, de l’Amérique qui cherche sa voie. Et maintenant, en 2025, le Wisconsin est en train de basculer à nouveau. Mais cette fois, dans l’autre sens. Les sondages le montrent clairement. Les démocrates sont en tête. Les républicains sont en difficulté. Et Trump, lui, est en train de perdre le Wisconsin.
Le sondage de Marquette Law School, l’un des plus respectés du pays, est sans appel. Seulement 36 pour cent des électeurs du Wisconsin approuvent la gestion de Trump sur l’économie. Trente-six pour cent. Et sur l’inflation, c’est encore pire : 28 pour cent. Vingt-huit pour cent. Ce sont des chiffres catastrophiques. Des chiffres qui montrent que Trump a perdu le Wisconsin. Qu’il a perdu la confiance des électeurs de cet État clé. Et que si les élections avaient lieu aujourd’hui, il perdrait. Largement.
Les démocrates qui reprennent espoir
Et les démocrates, eux, ils reprennent espoir. Ils voient les sondages. Ils voient Trump couler. Et ils se disent que c’est leur chance. Leur chance de reprendre le Wisconsin. Leur chance de reprendre le Congrès. Leur chance de reprendre le pouvoir. Et ils se préparent. Ils recrutent des candidats. Ils lèvent des fonds. Ils mobilisent leurs troupes. Parce qu’ils savent que 2026, ça peut être leur année. Leur année pour reprendre ce qu’ils ont perdu en 2024. Leur année pour montrer aux Américains qu’ils ont une alternative. Une alternative à Trump. Une alternative au chaos. Une alternative à l’incompétence.
Le sondage de Marquette montre aussi que les démocrates sont plus motivés que les républicains. Qu’ils ont plus envie de voter. Qu’ils ont plus envie de se battre. Et ça, c’est un signal fort. Parce que dans une élection, la motivation, c’est tout. C’est ce qui fait la différence entre une victoire et une défaite. Et si les démocrates sont plus motivés que les républicains, ils ont de bonnes chances de gagner. De reprendre le Wisconsin. Et peut-être même de reprendre le pays.
Section 12 : le déclin du parti républicain
Une érosion qui dure depuis des années
Le parti républicain est en déclin. Ce n’est pas nouveau. Ça dure depuis des années. Depuis que Trump a pris le contrôle du parti, en fait. Parce que Trump, loin de renforcer le parti, l’a affaibli. Il l’a transformé en un parti à son image. Un parti populiste, nationaliste, trumpiste. Un parti qui ne défend plus des idées, mais un homme. Et ça, ça a un prix. Un prix que les républicains sont en train de payer. Parce que quand vous construisez tout autour d’un seul homme, quand cet homme tombe, tout s’effondre avec lui.
Les chiffres sont là. En 2016, les républicains contrôlaient 31 gouvernorats et 68 chambres législatives d’État. En janvier 2026, ils ne contrôleront plus que 26 gouvernorats et 57 chambres législatives. C’est une réduction de plus de 15 pour cent. Quinze pour cent en moins de dix ans. C’est énorme. C’est un déclin massif. Et ça montre que le problème ne vient pas juste de Trump. Il vient du parti dans son ensemble. D’un parti qui a perdu son âme. Qui a abandonné ses principes. Qui s’est vendu à un homme qui ne pense qu’à lui-même.
Un avenir incertain
Et maintenant, quel est l’avenir du parti républicain ? Personne ne le sait. Parce que tout dépend de Trump. Si Trump réussit à redresser la barre, si l’économie repart, si les prix baissent, le parti pourra peut-être se sauver. Mais si Trump continue à couler, si les élections de 2026 sont un désastre, le parti va se retrouver dans une situation très difficile. Il va devoir se reconstruire. Se réinventer. Trouver une nouvelle identité. Et ça, ce n’est pas facile. Parce que pendant des années, le parti s’est défini par rapport à Trump. Il s’est construit autour de lui. Et maintenant, il va devoir apprendre à exister sans lui. Et ça, personne ne sait comment faire.
Certains républicains commencent déjà à prendre leurs distances avec Trump. Ils voient les sondages. Ils voient les défaites électorales. Et ils se disent qu’il faut peut-être changer de cap. Qu’il faut peut-être trouver un nouveau leader. Quelqu’un qui puisse rassembler le parti. Quelqu’un qui puisse gagner les élections. Mais qui ? Qui peut remplacer Trump ? Qui a la stature, le charisme, la capacité de mobiliser les foules comme lui ? Pour l’instant, personne. Et c’est ça le problème. Le parti républicain est prisonnier de Trump. Il ne peut pas s’en débarrasser. Mais il ne peut pas non plus continuer avec lui. C’est une impasse. Et personne ne sait comment en sortir.
Le déclin du parti républicain. C’est triste, en un sens. Parce que ce parti a une histoire. Une longue histoire. C’est le parti de Lincoln, de Reagan. Le parti qui a aboli l’esclavage, qui a gagné la Guerre froide. Mais maintenant, c’est le parti de Trump. Et ça, c’est une déchéance. Une déchéance qui montre à quel point un homme peut détruire une institution. À quel point un ego démesuré peut tout ravager sur son passage. Et le pire, c’est que les républicains l’ont laissé faire. Ils l’ont laissé prendre le contrôle. Ils l’ont laissé tout détruire. Et maintenant, ils en paient le prix.
Section 13 : la comparaison avec Franco, un aveu glaçant
Le désir d’un homme fort
Revenons à cette comparaison qui glace le sang. Cette comparaison avec Franco. Francisco Franco, le dictateur espagnol qui a régné sur l’Espagne pendant près de quarante ans. Un homme qui a écrasé toute opposition, qui a instauré un régime autoritaire, qui a fait régner la terreur. Et certains électeurs de Trump, selon Mark Mitchell, espéraient qu’il serait leur Franco. Qu’il serait cet homme fort qui restaurerait l’ordre, qui rendrait la république. C’est glaçant. C’est terrifiant. Parce que ça montre à quel point une partie de l’électorat américain est prête à abandonner la démocratie. À accepter un régime autoritaire. Si ça peut leur donner ce qu’ils veulent.
Mitchell a dit : « L’idée, c’est que vous avez un dictateur équitable qui restaure l’ordre et rend la république. » Un dictateur équitable. Laissez-moi répéter ça. Un dictateur équitable. C’est un oxymore. Un dictateur ne peut pas être équitable. Par définition. Parce qu’un dictateur, c’est quelqu’un qui concentre tous les pouvoirs, qui écrase toute opposition, qui ne rend de comptes à personne. Et ça, ce n’est pas équitable. C’est le contraire de l’équité. C’est le contraire de la démocratie. Mais certains électeurs de Trump, eux, ils ne voient pas ça. Ils voient juste un homme fort qui va régler leurs problèmes. Et ils sont prêts à tout accepter pour ça. Même un régime autoritaire.
La désillusion face à la réalité
Mais maintenant, ces électeurs sont déçus. Parce que Trump n’est pas Franco. Il n’est pas cet homme fort qu’ils espéraient. Il n’a pas restauré l’ordre. Il n’a pas rendu la république. Au contraire, il a aggravé le chaos. Il a creusé les divisions. Il a trahi leurs attentes. Et maintenant, ils se sentent floués. « Ce n’est pas ce pour quoi nous avons voté », disent-ils. Et ils ont raison. Parce qu’ils ont voté pour un sauveur. Et ils se retrouvent avec un politicien comme les autres. Peut-être même pire.
Cette désillusion, elle est profonde. Elle est viscérale. Parce que ces électeurs avaient mis tous leurs espoirs en Trump. Ils avaient cru qu’il allait changer leur vie. Qu’il allait faire de l’Amérique un pays où il ferait bon vivre à nouveau. Mais rien de tout ça ne s’est produit. Et maintenant, ils sont en colère. En colère contre Trump. En colère contre le système. En colère contre eux-mêmes, peut-être, pour avoir cru. Et cette colère, elle est dangereuse. Parce qu’elle peut se transformer en violence. En radicalisation. En rejet total du système démocratique. Et ça, c’est ce qui fait le plus peur.
Section 14 : les paris de Trump pour 2026
Le pari économique
Trump a un plan. Du moins, c’est ce qu’il dit. Un plan pour redresser la barre. Pour sauver les élections de 2026. Et ce plan, il repose sur l’économie. Trump et ses conseillers sont convaincus que l’économie va repartir. Que la croissance va revenir. Que les prix vont baisser. Et que tout ça va se produire au premier trimestre 2026. Juste à temps pour les élections de mi-mandat. C’est un pari. Un gros pari. Parce que si ça marche, Trump pourra déclarer victoire. Il pourra dire : « Vous voyez, je vous l’avais dit. J’ai sauvé l’économie. J’ai tenu mes promesses. » Et peut-être que les électeurs le croiront. Peut-être qu’ils lui pardonneront. Peut-être qu’ils voteront républicain en 2026.
Mais c’est un gros « peut-être ». Parce que rien ne garantit que l’économie va repartir. Les prévisions économiques sont mitigées. La plupart des économistes prévoient une croissance modeste et une pression continue sur les prix. Pas de miracle économique à l’horizon. Pas de boom soudain qui sauverait Trump. Juste une économie qui continue de stagner, qui continue de faire souffrir les Américains. Et si c’est ça qui se produit, Trump est fini. Les républicains sont finis. Les élections de 2026 seront un désastre. Et Trump le sait. C’est pour ça qu’il mise tout sur l’économie. Parce que c’est son seul espoir.
Le pari du redécoupage électoral
Mais Trump a un autre plan. Un plan B, en quelque sorte. Et ce plan, c’est le redécoupage électoral. Le « redistricting », comme on dit en anglais. L’idée, c’est de redessiner les circonscriptions électorales pour favoriser les républicains. De créer plus de sièges « gagnables » pour le GOP. Et Trump pousse fort pour ça. Il veut que les États contrôlés par les républicains redessinent leurs cartes électorales. Il veut que le Texas, l’Indiana, le Kansas créent plus de circonscriptions républicaines. Et il pense que ça suffira à sauver la majorité républicaine à la Chambre des représentants en 2026.
Mais là encore, c’est un pari risqué. Parce que le redécoupage électoral, c’est compliqué. C’est controversé. Et ça ne marche pas toujours. Plusieurs États ont déjà refusé de suivre Trump sur ce terrain. Le Texas, l’Indiana, le Kansas ont tous rencontré des obstacles. Des obstacles légaux, politiques, techniques. Et même si le redécoupage se fait, rien ne garantit qu’il suffira à sauver les républicains. Parce que si la vague démocrate est assez forte, elle emportera tout sur son passage. Même les circonscriptions redécoupées. Et Trump le sait. Mais il n’a pas d’autre choix. Il doit essayer. Parce que sinon, c’est la défaite assurée.
Le redécoupage électoral. C’est fascinant de voir à quel point Trump est prêt à tout pour gagner. À manipuler les règles du jeu. À tricher, en quelque sorte. Parce que c’est ça, le redécoupage électoral. C’est une forme de triche. Une façon de gagner des élections sans avoir à convaincre les électeurs. Juste en redessinant les cartes. Et Trump n’a aucun scrupule à le faire. Parce que pour lui, la fin justifie les moyens. Peu importe comment il gagne, tant qu’il gagne. Et ça, c’est ce qui le rend si dangereux.
Conclusion : le crépuscule d'un règne
Un empire qui s’effondre
Nous y voilà. Le crépuscule. La fin d’un règne. Parce que c’est bien de ça qu’il s’agit. Trump, cet homme qui semblait invincible, qui semblait avoir une emprise totale sur le parti républicain, qui semblait pouvoir tout se permettre, est en train de s’effondrer. Lentement. Inexorablement. Les chiffres sont là. Les sondages sont là. Les défaites électorales sont là. Et ils racontent tous la même histoire : Trump est en train de perdre. Il perd ses républicains. Il perd les indépendants. Il perd les jeunes. Il perd tout le monde. Et il ne semble pas capable de l’arrêter.
Mark Mitchell, ce sondeur pro-Trump, l’a dit clairement : « Ce n’est pas ce pour quoi nous avons voté. » Et il a raison. Les électeurs de Trump ont voté pour un sauveur. Pour un homme qui allait changer leur vie. Pour un homme qui allait drainer le marais, baisser les prix, créer des emplois. Mais cet homme, ils ne l’ont pas eu. À la place, ils ont eu un président qui organise des dîners somptueux avec les Saoudiens, qui rénove la Maison Blanche avec de l’or, qui pousse pour l’intelligence artificielle alors que les gens ont peur de perdre leurs emplois. Un président qui ne les écoute pas. Qui ne les comprend pas. Qui ne se soucie pas d’eux. Et maintenant, ils partent. Ils se détournent de lui. Et Trump ne peut rien y faire.
L’avenir incertain de l’Amérique
Alors, que va-t-il se passer maintenant ? Que va-t-il se passer en 2026 ? Personne ne le sait avec certitude. Mais tous les signes pointent dans la même direction : une victoire démocrate. Une victoire massive. Une « vague bleue » qui emportera tout sur son passage. Les républicains vont perdre la Chambre des représentants. Peut-être même le Sénat. Et Trump se retrouvera paralysé pour les deux dernières années de son mandat. Incapable de faire passer ses lois. Incapable de gouverner. Un président diminué, affaibli, discrédité. C’est le scénario le plus probable. Et c’est ce qui terrifie les stratèges républicains.
Mais au-delà de 2026, il y a une question plus profonde. Une question qui concerne l’avenir de l’Amérique elle-même. Parce que cette histoire, ce n’est pas juste l’histoire de Trump. C’est l’histoire d’un pays qui se cherche. D’un pays divisé, fracturé, qui ne sait plus où il va. D’un pays où une partie de la population est prête à accepter un régime autoritaire si ça peut lui donner ce qu’elle veut. Et ça, c’est terrifiant. Parce que ça montre à quel point la démocratie américaine est fragile. À quel point elle peut basculer. À quel point elle est en danger. Et Trump, loin de la protéger, l’a mise en péril. Il a attisé les divisions. Il a nourri la colère. Il a encouragé la violence. Et maintenant, l’Amérique doit vivre avec les conséquences.
Je ne sais pas ce qui va se passer. Je ne sais pas si Trump va se ressaisir, si l’économie va repartir, si les républicains vont sauver les élections de 2026. Mais ce que je sais, c’est que quelque chose s’est brisé. Quelque chose de profond, de fondamental. La confiance. La confiance entre les électeurs et leurs dirigeants. La confiance dans le système démocratique. La confiance dans l’avenir. Et cette confiance, une fois brisée, elle est très difficile à reconstruire. Peut-être même impossible. Et c’est ça qui me fait le plus peur. Pas Trump lui-même. Pas ses échecs. Pas ses mensonges. Mais ce qu’il a laissé derrière lui. Cette Amérique fracturée, en colère, qui ne croit plus en rien. Cette Amérique qui a perdu son âme. Et je me demande si elle pourra un jour la retrouver.
Sources
Sources primaires
Raw Story, « Not what we voted for: MAGA pollster finds Trump losing Republicans », David Edwards, 8 décembre 2025. Newsweek, « Is Donald Trump losing Republicans? What polls show », Andrew Stanton, 25 novembre 2025. Gallup, « Trump’s Approval Rating Drops to 36%, New Second-Term Low », Megan Brenan, 28 novembre 2025. Axios, « Behind the Curtain: Republicans see dire 2026 warning signs in these 5 polls », Jim VandeHei et Mike Allen, 20 novembre 2025. Marist Poll, « A Look to the 2026 Midterms, November 2025 », novembre 2025. Marquette Law School Poll, sondage Wisconsin, novembre 2025. Fox News Poll, sondage économie et approbation Trump, novembre 2025. Reuters/Ipsos Poll, sondage approbation Trump, novembre 2025. Edelman Trust Barometer, « Flash Poll: Trust in Artificial Intelligence », novembre 2025.
Sources secondaires
Brookings Institution, « As President Trump loses support, Republican prospects in the 2026 midterms grow darker », novembre 2025. NPR, « Poll: Democrats have biggest advantage for control of Congress in 8 years », 19 novembre 2025. American Enterprise Institute, analyse de Tim Carney sur le déclin républicain, novembre 2025. Politico, « Poll: Trump’s own voters begin blaming him for affordability crisis », 4 décembre 2025. The Hill, « Republicans face another potential blue wave in 2026 », novembre 2025. CNN, « Why Trump’s political shadow is a mixed blessing for the GOP in 2026 », 16 novembre 2025. Forbes, « The Midterm That Broke The Rules—and What It Means For 2026 », 4 décembre 2025.
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