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Des avancées significatives malgré les obstacles

La rencontre du dimanche vingt-huit décembre entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky à Mar-a-Lago avait pourtant marqué un tournant potentiel dans les efforts de paix. Les deux dirigeants avaient passé plus de deux heures à discuter d’un plan de paix en vingt points élaboré conjointement par les équipes américaine et ukrainienne. Zelensky avait déclaré que quatre-vingt-dix pour cent du plan avait été accepté, tandis que Trump affirmait que les garanties de sécurité pour l’Ukraine étaient réglées à quatre-vingt-quinze pour cent. Ces chiffres optimistes contrastaient avec les nombreux échecs diplomatiques des mois précédents. Le président ukrainien avait révélé que les États-Unis proposaient des garanties de sécurité fortes pour une durée de quinze ans, un engagement significatif même s’il restait en deçà des trente, quarante ou cinquante ans souhaités par Kiev. Ces garanties devaient être votées conjointement par le Congrès américain et le parlement ukrainien, donnant ainsi un poids institutionnel à cet engagement bilatéral.

Cependant, des questions épineuses demeuraient non résolues. La principale concernait le statut territorial du Donbass, cette région de l’est de l’Ukraine largement contrôlée par les forces russes. Moscou contrôle actuellement environ soixante-quinze pour cent de la région de Donetsk et quatre-vingt-dix-neuf pour cent de la région voisine de Louhansk. Trump avait reconnu que certaines terres avaient été prises et que d’autres pourraient être conquises dans les mois à venir. Il avait qualifié la question territoriale de très difficile mais destinée à être résolue. Le plan ukrainien proposait de transformer le Donbass en zone démilitarisée et économique libre, avec un retrait des troupes des deux côtés de la ligne de front actuelle. Cette proposition se heurtait aux exigences russes qui insistaient pour que l’Ukraine retire ses forces de la ceinture fortifiée de villes dans l’oblast de Donetsk. Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, avait averti que si Kiev ne concluait pas d’accord, elle perdrait davantage de territoire. La centrale nucléaire de Zaporijjia, occupée par Moscou depuis l’invasion de février deux mille vingt-deux, constituait un autre point de blocage majeur dans les négociations.

Le référendum comme outil de légitimation

Zelensky avait évoqué la possibilité d’organiser un référendum national pour soumettre le plan de paix au peuple ukrainien. Cette consultation populaire ne pourrait avoir lieu que si la Russie acceptait un cessez-le-feu d’au moins soixante jours. Le président ukrainien considérait ce vote comme un outil puissant qui exprimerait la volonté du peuple ukrainien. Cette approche démocratique contrastait fortement avec les méthodes autoritaires employées par Moscou dans les territoires occupés, où des référendums truqués avaient été organisés pour justifier l’annexion illégale de régions ukrainiennes. Zelensky avait catégoriquement exclu de céder des terres à la Russie, affirmant que dans les fantasmes russes, ils aimeraient que l’Ukraine n’existe plus du tout sur le territoire de son propre pays. Le président ukrainien avait également annoncé qu’il s’attendait à rencontrer des dirigeants européens dans les jours suivants, avec une réunion de suivi probable avec Trump en janvier, probablement à la Maison-Blanche.

Les discussions entre les délégations américaine et ukrainienne avaient été qualifiées de formidables et substantielles par Zelensky. Trump avait participé à un appel vidéo avec des dirigeants européens depuis Mar-a-Lago le dimanche, soulignant la dimension transatlantique des efforts de paix. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, avait salué les bons progrès réalisés lors des discussions en Floride tout en insistant sur la nécessité pour l’Ukraine de recevoir des garanties de sécurité inébranlables dès le premier jour. Le président français Emmanuel Macron avait annoncé qu’une réunion se tiendrait à Paris début janvier pour finaliser les contributions concrètes de chaque pays de la Coalition des volontaires. Cette coordination internationale témoignait de la volonté des alliés occidentaux de soutenir l’Ukraine dans sa quête d’une paix juste et durable. Cependant, l’accusation russe du lundi matin menaçait de faire dérailler cet élan diplomatique fragile mais prometteur.

Quatre-vingt-dix pour cent d’accord. Quinze ans de garanties de sécurité. Un référendum pour donner la parole au peuple. Tout cela semblait enfin prendre forme. Après quatre années de souffrance, de destructions, de morts par centaines de milliers, la paix devenait presque palpable. Et puis Moscou balance son mensonge grotesque sur une attaque imaginaire. Comme si le Kremlin ne supportait pas l’idée que la paix puisse se construire sans sa bénédiction totale. Comme si Poutine préférait voir l’Ukraine brûler plutôt que de la voir survivre et prospérer. Cette accusation fabriquée n’est pas un accident. C’est une stratégie délibérée pour empoisonner l’atmosphère, pour créer de la méfiance, pour ralentir le processus. Et ça marche. Trump doute. Les médias s’emballent. L’attention se détourne des vrais enjeux vers cette polémique artificielle. Mission accomplie pour le Kremlin.

Sources

Sources primaires

The Cradle – Zelensky says Russia sabotaging peace talks hours after attack on Putins residence – 29 décembre 2025. Le Monde – Zelensky denies Ukraine attacked Putins residence accuses Russia of lies – 29 décembre 2025. The Guardian – Zelenskyy accuses Russia of trying to sabotage peace talks with typical Russian lies – 29 décembre 2025. Euronews – Lavrov threatens Kyiv after alleged drone attack on Putins residence – 29 décembre 2025. BBC News – Trump says progress made in Ukraine talks but thorny issues remain – 29 décembre 2025.

Sources secondaires

Reuters – Trump says US and Ukraine a lot closer on peace deal but thorny issues remain – 28 décembre 2025. Al Jazeera – Trump Zelenskyy hail progress towards Russia-Ukraine peace deal – 28 décembre 2025. CBS News – As Trump claims progress Russia says Ukrainian attempt – 29 décembre 2025. Politico – Russia again appears to throw cold water on hopes for a Ukrainian peace deal – 29 décembre 2025. The New York Times – Russia Threatens to Toughen Its Stance on Ending the War – 29 décembre 2025.

Ce contenu a été créé avec l'aide de l'IA.

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