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Imaginez le vacarme feutré d’une salle de classe. Ce calme, rompu brutalement par le vol discret mais omniprésent d’un groupe de chauves-souris surgissant des plafonds. Difficile d’inventer plus grande dissonance, plus surprenante collision entre la routine éducative et l’implacable imprévisibilité du monde sauvage. Plaster Rock, petit village du Nouveau-Brunswick, ne s’attendait pas à écrire en lettres tremblantes un nouvel épisode dans la saga des fermetures scolaires : une infestation de chauves-souris forçant la relocalisation urgente de toute une communauté scolaire. Pourquoi, comment, et est-ce vraiment si inhabituel? C’est là qu’on plonge, sans filet, dans l’étrangeté ordinaire de ce phénomène, oscillant entre rigueur factuelle, effroi léger et, il faut bien l’avouer, une pointe de fascination toute humaine devant l’inconnu.

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