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Un séisme politique vient de frapper les esprits en Ukraine, en Europe, et bien au-delà : Donald Trump a laissé entendre qu’il pourrait… ne rien faire si Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky refusent de s’asseoir à la même table. Derrière cette phrase glaciale, c’est tout un peuple déjà martyrisé par plus de deux ans de guerre qui entend la menace à demi-mots : Washington n’est plus le rempart automatique. Dans les couloirs du pouvoir ukrainien, la peur a changé de visage. Elle ne vient plus seulement des blindés russes massés aux frontières, mais aussi d’une Amérique imprévisible, qui semble prête à regarder le chaos s’installer sans lever le petit doigt.

Ce n’est pas qu’une simple déclaration de campagne, ni même une provocation volontaire. C’est une lame fine, meurtrière, qui fissure la relation stratégique la plus cruciale pour Kiev depuis l’invasion russe de février 2022. Et si l’on pousse le raisonnement jusqu’au bout, la déclaration de Trump sonne comme une permission silencieuse offerte à Poutine : « Frappe, avance, je ne viendrai pas. » Voilà pourquoi cette annonce fait l’effet d’une bombe, car elle bouleverse l’équilibre déjà instable entre peur, survie et diplomatie.

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