Au cœur d’une région caribéenne secouée par la menace croissante du narco-terrorisme et de la criminalité transnationale, le Guyana se positionne sans ambages comme un acteur clé de la stabilité. Face à des réseaux criminels puissants et organisés, souvent liés au tristement célèbre Cartel de los Soles, le gouvernement guyanais réaffirme son engagement inébranlable à soutenir toute initiative visant à éliminer les menaces à la sécurité nationale. Le pays dresse un mur protecteur à ses frontières, ancrant son rôle d’allié stratégique dans un contexte géopolitique tendu, notamment dans le cadre d’un déploiement militaire américain en renfort dans la région.
Cette posture forte s’inscrit dans une dynamique nouvelle, où alliances, coopération internationale et mobilisation des forces armées locales convergent vers un objectif commun : garantir la souveraineté et la paix au Guyana et dans ses environs immédiats, en abattant sans concession quiconque chercherait à déstabiliser cet équilibre fragile.
Renforcement militaire et alliances stratégiques

L’augmentation massive du budget de la défense
En 2025, le Guyana consacre une enveloppe colossale de 50,4 milliards de dollars pour renforcer les capacités opérationnelles de sa force de défense nationale. Cette somme record est un signal clair : le pays ne tolérera aucune faiblesse face aux menaces territoriales. Elle permet non seulement d’acquérir des équipements high-tech mais aussi de multiplier les formations, en particulier dans le domaine crucial de la cybersécurité, afin d’armer la force militaire contre les défis modernes.
Formation continue et modernisation
Le ministère de la défense insiste sur la nécessité d’un entraînement intensif et permanent, refusant les interventions « à l’arrache ». La formation régulière des soldats, leur adaptation aux nouvelles technologies et l’investissement dans les infrastructures militaires, notamment maritimes, illustrent une stratégie à long terme. Cette volonté de modernisation permanente traduit une intelligence militaire proactive, prête à anticiper plutôt qu’à subir, où chaque soldat est préparé à faire face à un éventail de menaces en mutation.
Appui international et coopération bilatérale
Le succès de cette stratégie repose aussi sur le solide soutien obtenu auprès de partenaires clés, notamment les États-Unis, le Canada, le Royaume-Uni et l’organisation régionale CARICOM. Le Guyana devient ainsi un pivot incontournable dans la lutte globale contre la criminalité transnationale, renforçant son image de partenaire fiable et engagé dans la défense des valeurs démocratiques et de l’État de droit.
La lutte contre le narco-terrorisme : un combat sans merci

Le rôle des réseaux criminels transnationaux
Les cartels de la drogue, surtout ceux rattaches au Cartel de los Soles du Venezuela, représentent une menace structurante. Ils ne se contentent pas de trafics illégaux ; ils infiltrent les institutions, érodent la démocratie et compromettent le développement humain et économique. Cette réalité impose au Guyana une posture ferme et offensive pour ne pas devenir une proie facile.
Coopération régionale et engagement global
Le gouvernement guyanais appelle à un front uni, où chaque nation assume sa part dans la démantellation des réseaux criminels via une coordination accrue aux niveaux national, régional et international. La collaboration avec CARICOM et la mise en œuvre de lois spécifiques comme le Regional Security System Bill traduisent une volonté politique claire de renforcer les mécanismes de sécurité collective.
Le soutien à l’intervention américaine
Guyana a explicitement apporté son appui au déploiement de forces militaires américaines dans la région caribéenne, une démarche audacieuse face aux risques encourus. Ce soutien illustre la détermination à éradiquer les cartels et à protéger l’intégrité territoriale, malgré les critiques virulentes de certains pays voisins, notamment le Venezuela.
Crise constitutionnelle et enjeux électoraux

Impact des tensions sécuritaires sur la politique intérieure
À l’aube des élections de 2025, le thème de la sécurité devient un élément central des débats politiques guyanais. Le président Mohamed Irfaan Ali affirme que ces élections détermineront l’avenir de la souveraineté nationale, mettant en garde contre les risques d’instabilité en cas de ruptures politiques.
Le rôle central du PPP/C
Le parti au pouvoir se positionne comme le garant unique de la défense nationale, soulignant son palmarès impressionnant en matière de diplomatie et de protection des intérêts du pays. Cette rhétorique agressive vise à légitimer son maintien au pouvoir par la démonstration d’une gouvernance forte et sécuritaire.
Mise en garde contre les ennemis intérieurs
Le président Ali alerte sur des individus dangereux à l’intérieur même du pays, susceptibles de mettre en péril la souveraineté en s’alliant avec des puissances adverses. Ce discours installant une ambiance de menace omniprésente sert à mobiliser la population autour de l’enjeu vital de la sécurité nationale.
Oppositions et critiques régionales

Mise en cause du soutien américain
Le gouvernement vénézuélien, opposé aux politiques de Guyana, accuse ce dernier de servir les intérêts américains et d’enflammer la région avec un agenda international secret. Ces accusations exacerbent un climat de confrontation déjà bien tendu entre les deux pays voisins.
Réactions dans la Caraïbe
Certains pays de la région, comme Trinidad et Tobago, affichent un soutien franc à l’intervention militaire américaine, tandis que d’autres restent plus réservés. Cette division reflète la complexité des enjeux sécuritaires et des alliances au sein de la communauté caribéenne.
Conflit géopolitique et enjeux économiques
Les puissances énergétiques présentes dans la région, telles qu’Exxon Mobil, ajoutent une couche supplémentaire de tension, le contrôle des ressources naturelles étant un facteur déclencheur majeur des tensions. Cette réalité met en lumière les enjeux cachés derrière la façade sécuritaire.
Coopération médicale et aide humanitaire bilatérale

Mission médicale américaine à Guyana
En avril 2025, la mission LAMAT, menée par les forces armées américaines, a renforcé la collaboration médicale entre les deux pays. Plus de 60 professionnels de santé militaire ont œuvré dans les hôpitaux guyanais, bâtissant des ponts solides entre les systèmes de santé, tout en démontrant les bénéfices d’un partenariat militaire élargi.
Renforcement des capacités locales
Cette coopération va au-delà du médical, agissant comme un levier de renforcement des infrastructures et des compétences locales contre les crises sanitaires ou sécuritaires. L’investissement dans la formation et l’équipement représente un nouvel horizon pour le développement durable et la résilience nationale.
Vers une alliance durable
Les échanges et les projets conjoints devraient se poursuivre et s’amplifier, consolidant une alliance essentielle face au contexte géopolitique mouvant de la région. C’est une promesse d’avenir, porteuse d’espoir dans un climat géopolitique marqué par l’incertitude.
Conclusion

Le Guyana n’est pas seulement un petit pays caribéen dans la lumière ; il est devenu, en 2025, un rempart incontournable contre les forces déstabilisatrices qui menacent la région. Son engagement ferme, son arsenal modernisé et ses alliances fortes avec les grandes puissances marquent une nouvelle ère où la sécurité n’est plus optionnelle mais une bataille quotidienne. Soutenant sans réserve le déploiement américain, le Guyana trace une ligne rouge claire à ceux qui oseraient défier sa souveraineté, incarnant un modèle de résilience et de détermination à faire face aux dangers avec une force implacable.
Ce pays, obstiné et audacieux, nous rappelle que la paix et la stabilité demandent une vigilance constante, un combat sans relâche, où le moindre compromis pourrait sonner le glas de la liberté. Dans ce théâtre brûlant des enjeux régionaux, Guyana se dresse, défiant le chaos, imposant sa volonté, forgeant son avenir.