Le scandale éclate enfin au grand jour. Pendant qu’Ursula von der Leyen prononçait son discours sur l’état de l’Union ce mercredi 10 septembre, une bombe politique explosait sous ses pieds. 60% des Européens réclament sa démission après l’accord commercial désastreux avec Donald Trump — un chiffre qui fait trembler Bruxelles jusqu’dans ses fondations. Cette révélation, dévoilée par un sondage Cluster17 exclusif pour Le Grand Continent, confirme ce que beaucoup murmurent déjà dans les couloirs du pouvoir européen : la présidente de la Commission a commis l’irréparable[1][2].
L’onde de choc traverse l’Europe comme une traînée de poudre. De Paris à Berlin, de Rome à Madrid, la colère gronde contre celle qui était censée défendre l’Europe face aux États-Unis. Mais au lieu de cela, elle a capitulé, elle a humilié tout un continent. Le réveil sera brutal : quand 52% des citoyens européens déclarent se sentir « humiliés » par cet accord, c’est tout l’édifice européen qui vacille[2]. Cette enquête, menée du 30 août au 4 septembre auprès de 5 302 personnes dans les cinq plus grands États membres, révèle l’ampleur du désastre politique.
L'accord de la honte qui enflamme l'Europe

Les détails accablants de la capitulation européenne
L’accord de Turnberry, signé le 21 août dernier, restera dans l’histoire comme le symbole de la soumission européenne. Après des mois de négociations intenses, von der Leyen a accepté l’inacceptable : 15% de droits de douane sur les produits européens exportés aux États-Unis, contre seulement 1,47% auparavant. Certes, Trump menaçait de 30%, mais accepter une multiplication par dix des tarifs douaniers relève de la capitulation pure et simple[1][2][3]. Pendant ce temps, les produits américains entrent librement sur le marché européen — l’asymétrie parfaite de la défaite.
Mais le pire reste à venir. L’Union s’est engagée à dépenser 750 milliards de dollars en énergie américaine, à investir 600 milliards supplémentaires dans l’économie de Trump, et à acheter pour 40 milliards de puces d’IA américaines d’ici la fin de son mandat[2]. Des centaines de milliards d’euros qui quittent l’Europe pour enrichir l’Amérique — voilà le bilan catastrophique de cette négociation. L’accord exclut même les vins et spiritueux européens des avantages tarifaires, un secteur stratégique abandonné aux caprices de Washington.
Une humiliation ressentie dans toute l’Europe
Les chiffres sont impitoyables. 65% des Français parlent d’humiliation, 56% des Espagnols partagent ce sentiment, 51% des Italiens également[2][3]. Seule la Pologne, traditionnellement atlantiste et moins informée du dossier, résiste avec 49% d’indifférents contre 23% d’humiliés. Mais même là, 51% s’opposent aux nouveaux investissements européens aux États-Unis — un rejet qui traverse toutes les frontières politiques[3].
L’émotion dominante n’est ni le soulagement (8%), ni la fierté (1% seulement !), mais bien cette humiliation profonde qui ronge l’âme européenne[2]. Comment von der Leyen a-t-elle pu ignorer à ce point l’opinion publique ? Comment a-t-elle pu sous-estimer la réaction des citoyens qu’elle est censée représenter ? Ces questions hantent aujourd’hui les capitales européennes, où les dirigeants commencent à prendre leurs distances avec celle qui fut leur championne.
Les conséquences économiques désastreuses
L’analyse économique de l’accord révèle toute son absurdité. 77% des Européens estiment que les termes favorisent principalement l’économie américaine — et ils ont raison[2]. Seuls 13% y voient un compromis équilibré, et un miserable 2% pensent qu’il avantage l’Europe. Ces chiffres dessinent le portrait d’un accord déséquilibré, négocié dans l’urgence par une Commission dépassée par les événements.
Sur le terrain, 42% des sondés prédisent que les entreprises européennes seront les plus touchées, tandis que 27% craignent pour les consommateurs américains[2]. Cette inquiétude traverse toutes les couches de la société : ouvriers, cadres, entrepreneurs, tous comprennent que cet accord signe leur appauvrissement au profit de l’économie de Trump. L’industrie européenne, déjà fragilisée par la concurrence chinoise, se retrouve maintenant étranglée par les exigences américaines.
La chute libre de la confiance en von der Leyen

75% des Européens jugent sa défense des intérêts européens insuffisante
Le verdict est sans appel : 75% des citoyens européens estiment que von der Leyen a mal défendu les intérêts de l’Union[3]. Ce chiffre, qui traverse toutes les frontières nationales, révèle l’ampleur de son échec politique. En Allemagne, son propre pays, 75% de ses concitoyens partagent cette opinion négative, et 37% considèrent même qu’elle a « très mal » défendu l’Europe[3]. Quand votre propre peuple vous désavoue à ce point, la légitimité démocratique s’évapore.
Cette défiance se cristallise dans l’attribution des responsabilités. 61% des Européens pointent directement la Commission européenne comme responsable de ce fiasco commercial, contre seulement 28% pour les États membres[3][4]. Von der Leyen porte donc seule le poids de cette négociation ratée, sans pouvoir se réfugier derrière les capitales nationales. L’isolation politique est totale, l’échappatoire impossible.
La confiance personnelle s’effondre
Les chiffres de confiance personnelle dessinent un paysage désolant. 41% des Européens déclarent n’avoir « aucune confiance » en von der Leyen, suivis de 31% qui ont « peu de confiance »[2]. Seuls 20% lui accordent encore « assez de confiance » — un effondrement qui rend sa position intenable. Cette défiance se nourrit de l’accumulation des échecs : accord commercial désastreux, gestion critiquée de la crise ukrainienne, relations tendues avec plusieurs capitales européennes.
La comparaison avec ses débuts est cruelle. En novembre 2024, sa Commission avait été approuvée par le Parlement avec le soutien le plus faible de l’histoire : 54% seulement des députés présents, soit 370 voix pour contre 282 contre[4]. Aujourd’hui, même ce maigre soutien parlementaire semble compromis face à la révolte populaire qui gronde dans tous les pays de l’Union.
L’Allemagne tourne le dos à sa fille
Le symbole le plus frappant de cette chute reste le rejet allemand. 54% des Allemands souhaitent la démission de leur ancienne ministre de la Défense[4]. Encore plus révélateur : 35% des électeurs de la CDU/CSU, sa propre famille politique, réclament son départ — un pourcentage supérieur à celui du SPD (30%) ou des Verts (29%). Quand votre propre camp vous lâche, la fin approche inexorablement.
Cette défection allemande résonne comme un séisme politique. Von der Leyen, qui avait construit sa carrière sur sa proximité avec Angela Merkel et son ancrage dans la droite allemande, se retrouve orpheline de ses soutiens traditionnels. L’AfD, sans surprise, réclame massivement son départ (94%), mais cette unanimité de l’extrême droite ne doit pas masquer la défection plus inquiétante du centre-droit allemand.
La révolte française contre l'humiliation

65% des Français crient à l’humiliation
La France brûle de colère. Avec 65% de citoyens se déclarant « humiliés » par l’accord, l’Hexagone mène la révolte européenne contre von der Leyen[2][3]. Cette indignation française dépasse largement les clivages politiques habituels : de la gauche à la droite, de l’extrême gauche au centre, tous s’accordent sur l’inacceptabilité de cette capitulation face à Trump. Seule l’extrême droite peut savourer cette débacle européenne qui valide ses critiques de l’Union.
64% des Français pointent directement la Commission comme responsable de ce désastre[3]. Cette attribution de responsabilité traduit une compréhension fine des mécanismes institutionnels européens : les citoyens savent parfaitement que von der Leyen avait la compétence exclusive pour négocier cet accord, et ils la jugent sur ses résultats. L’excuse de la contrainte extérieure ne prend pas — les Français attendent de l’Europe qu’elle les protège, pas qu’elle les sacrifie.
L’exception française dans la résistance européenne
La France révèle sa singularité dans cette crise. Alors que d’autres pays européens oscillent entre résignation et indifférence, l’Hexagone maintient une exigence de souveraineté qui dérange Bruxelles. Cette réaction française s’enracine dans une longue tradition de résistance aux diktats extérieurs, qu’ils viennent de Washington, de Berlin ou même de Bruxelles. Von der Leyen découvre brutalement cette réalité française qu’elle avait sous-estimée.
L’intensité du rejet français s’explique aussi par les secteurs directement touchés. Les vins et spiritueux, exclus des avantages de l’accord, représentent un symbole particulièrement fort de l’abandon européen. Quand Bordeaux, Champagne et Cognac sont sacrifiés sur l’autel des relations transatlantiques, c’est toute l’identité française qui se sent bafouée. Von der Leyen a sous-estimé cette dimension symbolique — une erreur politique majeure.
Les conséquences politiques à Paris
Cette humiliation européenne rebat les cartes du jeu politique français. Emmanuel Macron, européen convaincu, se retrouve fragilisé par l’échec de « son » Europe face à Trump. Les eurosceptiques de tous bords marquent des points, tandis que les pro-européens peinent à défendre l’indéfendable. La droite française, traditionnellement atlantiste, hésite entre critique de von der Leyen et maintien de l’alliance américaine.
Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon, dans un rare moment de convergence, dénoncent cette soumission européenne. Leurs critiques trouvent un écho inédit dans l’opinion publique, habituellement divisée sur les questions européennes. Von der Leyen offre involontairement des arguments en or aux adversaires de l’Union — un cadeau empoisonné qui pourrait coûter cher aux prochaines élections européennes.
L'Espagne et l'Italie rejoignent la fronde

L’indignation ibérique monte en puissance
L’Espagne explose. 56% des Espagnols parlent d’humiliation, et 70% pointent directement la Commission comme responsable de cette débâcle[2][3]. Ces chiffres révèlent une prise de conscience brutale : l’Europe de Bruxelles ne défend pas l’Espagne, elle la sacrifie aux intérêts américains. Le réveil est d’autant plus douloureux que Madrid comptait sur l’Union pour renforcer sa position internationale après des décennies de croissance économique remarquable.
L’économie espagnole, largement tournée vers l’exportation, va payer le prix fort de cette négociation ratée. Les entreprises ibériques, qui avaient misé sur les marchés américains pour leur expansion internationale, se retrouvent pénalisées par des droits de douane multipliés par dix. Von der Leyen a brisé les espoirs d’une génération d’entrepreneurs espagnols qui croyaient en l’Europe comme facilitateur de leurs ambitions mondiales.
L’Italie découvre la trahison européenne
Rome aussi rugit. 51% des Italiens se sentent humiliés par cet accord, un chiffre qui traverse les clivages politiques traditionnels[2]. De la Ligue de Matteo Salvini aux démocrates du PD, tous s’accordent sur l’inacceptabilité de cette capitulation européenne. Giorgia Meloni, pourtant atlantiste convaincue, peine à défendre un accord qui affaiblit l’industrie italienne au profit de l’économie américaine.
L’Italie, qui avait placé de grands espoirs dans le mandat de von der Leyen, découvre amèrement les limites de l’Europe technocratique. Le « made in Italy », fierté nationale et moteur économique majeur, se retrouve handicapé sur le marché américain par des tarifs douaniers prohibitifs. Les secteurs de luxe, de la mode, de l’agroalimentaire — autant de fleurons italiens sacrifiés sur l’autel de la realpolitik trumpiste.
La solidarité méditerranéenne contre Bruxelles
Une alliance objective se dessine entre les pays méditerranéens contre la politique de von der Leyen. France, Espagne, Italie : trois pays qui découvrent que l’Europe du Nord est prête à les sacrifier pour préserver ses propres intérêts économiques. Cette fracture géographique et culturelle révèle les limites du projet européen quand il s’agit de défendre des intérêts communs face aux États-Unis.
L’axe méditerranéen, longtemps dominé par des préoccupations internes, trouve dans ce rejet de von der Leyen une cause commune. Ces pays partagent une culture de résistance aux pressions extérieures, une méfiance envers les élites technocratiques, et une exigence de souveraineté que Bruxelles peine à comprendre. Von der Leyen paie aujourd’hui son incompréhension de ces réalités nationales.
La résistance polonaise et l'exception allemande

La Pologne entre atlantisme et réalisme économique
La Pologne résiste à la vague d’indignation européenne, mais pour combien de temps ? Avec 49% d’indifférents contre seulement 23% d’humiliés, Varsovie maintient sa ligne atlantiste traditionnelle[2][3]. Cette position s’explique par l’obsession sécuritaire polonaise face à la menace russe : pour les Polonais, l’alliance américaine prime sur les considérations commerciales. Mais cette exception polonaise cache des fissures inquiétantes pour von der Leyen.
Car même en Pologne, 51% des citoyens s’opposent aux nouveaux investissements européens aux États-Unis prévus par l’accord[3]. Cette contradiction révèle les limites de l’atlantisme polonais : accepter la protection militaire américaine ne signifie pas se résigner à la domination économique de Washington. Von der Leyen découvre que même ses alliés les plus fidèles ont leurs limites.
L’Allemagne divisée face à sa protégée
L’Allemagne offre le spectacle le plus saisissant de cette crise européenne. 54% des Allemands réclament la démission de von der Leyen, celle qui incarnait pourtant l’Europe allemande à Bruxelles[4]. Cette division allemande reflète les contradictions internes d’un pays déchiré entre son instinct exportateur et sa loyauté atlantiste. L’industrie allemande, première bénéficiaire de la mondialisation, paie aujourd’hui le prix de cette naïveté européenne.
Plus troublant encore : 66% des Allemands rendent la Commission responsable de cet accord désastreux[3]. Ce chiffre révèle une prise de conscience brutale dans l’opinion publique allemande : Bruxelles ne défend plus les intérêts germaniques, elle les sabote. Von der Leyen, qui devait porter la voix de l’Allemagne en Europe, devient paradoxalement son fossoyeur économique.
Les fissures de l’alliance franco-allemande
Cette crise révèle les limites du moteur franco-allemand de l’Europe. Alors que la France et l’Allemagne devraient s’unir pour contester cette politique commerciale suicidaire, elles restent divisées par leurs traditions atlantistes divergentes. Berlin hésite entre critique de von der Leyen et maintien de l’alliance américaine, tandis que Paris assume pleinement son rejet de cette soumission européenne.
Cette dysharmonie franco-allemande offre à von der Leyen un répit temporaire, mais au prix de la cohésion européenne. Sans axe Paris-Berlin solide, l’Union dérive vers une technocratie déconnectée des peuples européens. La présidente de la Commission profite de cette division pour maintenir sa ligne atlantiste, ignorant superbement la colère populaire qui gronde de Lisbonne à Varsovie.
Les répercussions politiques à Bruxelles

Un Parlement européen ébranlé
Le Parlement européen tremble sur ses bases. Rappelons que von der Leyen avait été réélue en novembre 2024 avec le soutien le plus faible de l’histoire : 54% seulement des députés présents[4]. Aujourd’hui, face à cette révolte populaire massive, même ce maigre soutien parlementaire vacille. Les groupes politiques européens, confrontés à la colère de leurs électeurs nationaux, commencent à prendre leurs distances avec celle qu’ils avaient portée au pouvoir.
Cette fragilité parlementaire s’aggrave avec l’approche des prochaines élections européennes. Les députés, échaudés par cette crise de confiance majeure, n’osent plus défendre publiquement l’action de von der Leyen. L’isolement politique de la présidente de la Commission devient total : rejetée par les peuples, lâchée par les parlementaires, critiquée par les gouvernements nationaux.
La Commission dans la tourmente
L’institution commissariale elle-même vacille. Quand 61% des Européens rendent la Commission responsable de ce fiasco commercial, c’est toute la légitimité de l’exécutif européen qui s’effrite[3][4]. Les commissaires, nommés par leurs gouvernements respectifs, se retrouvent pris entre leur loyauté institutionnelle et les exigences de leurs capitales nationales. Cette tension interne paralyse l’action européenne au moment où l’Union aurait besoin d’une direction claire.
La collégialité commissariale, principe fondateur de l’institution, se fissure sous la pression des événements. Plusieurs commissaires auraient exprimé en privé leurs réserves sur la gestion de ce dossier commercial, sans oser pour autant défier ouvertement von der Leyen. Cette omerta institutionnelle révèle la faiblesse d’une Commission devenue le jouet des rapports de force personnels plutôt que le gardien de l’intérêt européen.
L’Europe à la recherche d’une alternative
Dans les couloirs de Bruxelles, les spéculations vont bon train. Qui pourrait remplacer von der Leyen si elle venait à démissionner ? Les noms circulent, les alliances se dessinent, mais aucune personnalité ne semble capable de rassembler un consensus européen dans le contexte actuel. Cette absence d’alternative crédible renforce paradoxalement la position de von der Leyen, malgré son impopularité croissante.
L’Europe découvre brutalement les limites de son système institutionnel. Conçu pour la stabilité, il peine à s’adapter aux crises politiques majeures. Von der Leyen peut donc se maintenir au pouvoir malgré le rejet populaire, protégée par la complexité des mécanismes européens et l’absence d’alternative immédiate. Cette situation alimente le sentiment d’impuissance démocratique qui nourrit l’euroscepticisme.
Les conséquences pour l'avenir de l'Europe

Une crise de légitimité démocratique sans précédent
Cette crise dépasse largement la personne de von der Leyen pour toucher aux fondements mêmes du projet européen. Quand 60% des citoyens de l’Union réclament la démission de leur dirigeante élue, c’est toute la construction européenne qui vacille[1][2]. Cette défiance massive révèle l’ampleur du fossé entre les élites de Bruxelles et les peuples européens. Von der Leyen incarne désormais cette Europe technocratique, déconnectée des réalités nationales et sourde aux aspirations populaires.
L’ironie de cette situation frappe par sa violence : celle qui devait incarner l’Europe des peuples devient le symbole de leur trahison. Von der Leyen, première femme présidente de la Commission, marquera l’histoire européenne comme celle qui a le plus divorcé avec l’opinion publique. Son bilan restera entaché par cette rupture démocratique qui compromet l’avenir même de l’intégration européenne.
L’euroscepticisme renforcé par cette débâcle
Les mouvements eurosceptiques de tous bords jubilent. Cette crise leur offre des arguments en or pour leurs prochaines campagnes électorales : l’Europe de Bruxelles trahit ses peuples, sacrifie leur souveraineté économique, et ignore superbement leur volonté démocratique. Von der Leyen réussit l’exploit de donner raison à ses pires détracteurs, validant leurs critiques les plus virulentes contre le fonctionnement de l’Union.
Cette instrumentalisation de la crise par les populistes européens inquiète jusqu’au sein des institutions. Car au-delà des calculs politiciens, cette défiance populaire révèle une crise existentielle de l’Europe. Si les citoyens cessent de croire en leurs institutions communes, que reste-t-il du projet européen ? Von der Leyen porte une lourde responsabilité dans cette désillusion collective qui pourrait coûter cher aux prochaines échéances électorales.
Vers une refondation nécessaire de l’Europe ?
Cette crise pourrait paradoxalement ouvrir la voie à une refondation de l’Europe. Face au rejet massif de la politique actuelle, les dirigeants européens n’auront d’autre choix que de repenser leur approche. L’Europe technocratique et atlantiste de von der Leyen cède peut-être la place à une Europe plus souveraine, plus démocratique, plus proche de ses peuples. Cette transition nécessitera du courage politique et une remise en question profonde des dogmes bruxellois.
L’émergence d’un axe méditerranéen critique, la résistance française aux diktats atlantistes, la division allemande face à l’accord Trump — tous ces signaux dessinent les contours d’une nouvelle Europe. Von der Leyen, en échouant si spectaculairement, ouvre involontairement la voie à ses successeurs. Reste à savoir si l’Union aura la sagesse de tirer les leçons de cette crise ou si elle s’enlisera dans le déni de démocratie.
Conclusion

Le verdict populaire est tombé, implacable et définitif. 60% des Européens réclament la tête de von der Leyen — un chiffre qui résonne comme un coup de tonnerre dans les palais feutrés de Bruxelles[1][2]. Cette femme, qui devait incarner l’Europe forte face aux défis du XXIe siècle, aura finalement marqué l’histoire comme celle qui a le plus humilié le continent européen. L’accord commercial avec Trump restera le symbole de sa capitulation, la preuve éclatante de son incapacité à défendre les intérêts européens face aux pressions américaines.
Mais cette crise dépasse largement le cas personnel de von der Leyen. Elle révèle les failles profondes d’une Europe technocratique, déconnectée de ses peuples et sourde à leurs aspirations. Quand 75% des citoyens estiment qu’elle a mal défendu leurs intérêts, quand 52% parlent d’humiliation, c’est tout l’édifice européen qui vacille sur ses fondations[2][3]. Cette défiance massive ouvre une crise existentielle dont l’Union peinera à se remettre.
L’Europe se trouve aujourd’hui à la croisée des chemins. Soit elle persiste dans cette voie atlantiste et technocratique qui la mène à l’impasse, soit elle trouve le courage de se réinventer pour reconquérir la confiance de ses peuples. Von der Leyen, en échouant si spectaculairement, aura au moins eu le mérite de révéler l’ampleur du problème. À ses successeurs d’en tirer les leçons — s’il en reste encore le temps et la volonté politique. Car une chose est certaine : l’Europe de von der Leyen est morte, tuée par son propre renoncement face à Trump. Reste à inventer celle qui pourra lui succéder.