Le vice-président dans la tourmente
JD Vance croyait tenir le royaume dans ses mains. À quarante et un ans, cet ancien auteur de « Hillbilly Elegy » s’imaginait déjà maître du mouvement MAGA, héritier naturel d’un empire politique bâti sur la colère et le populisme. Mais voilà… Trump l’a humilié devant des millions de téléspectateurs. Quand le journaliste de Fox News, Bret Baier, lui a demandé s’il voyait Vance comme son successeur, la réponse a claqué comme un coup de fouet : « Non ». Un seul mot. Brutal. Sans appel. Ce moment, capturé en février 2025, a révélé au grand jour ce que tout le monde soupçonnait déjà — Vance n’est qu’un pion sur l’échiquier présidentiel, un outil jetable dans une partie qui le dépasse. Et pendant que lui rêvait de 2028, les enfants Trump — Donald Jr., Eric, peut-être même Ivanka dans l’ombre — fourbissaient leurs propres ambitions, prêts à écraser quiconque se mettrait en travers de leur chemin dynastique.
La famille Trump contre Vance
Les Trump ne pardonnent pas les intrus. Donald Trump Jr., l’aîné volcanique et bavard, s’est empressé de démentir toute rumeur selon laquelle il envisagerait une candidature présidentielle en 2028… tout en laissant planer le doute. Sur X (anciennement Twitter), il a explosé contre un article de Mediaite affirmant qu’il se préparait sérieusement : « Vous croyez vraiment que j’ai passé tout ce temps à aider JD à devenir un acteur majeur du GOP… parce que je voulais me présenter moi-même ? » Mais cette dénégation sentait le calcul. Trop véhémente. Trop défensive. Pendant ce temps, Eric Trump, le deuxième fils, a commencé à laisser des portes ouvertes lors d’interviews internationales, déclarant qu’il ne dirait « jamais non » à une carrière politique. En août 2025, lors d’une conférence sur le Bitcoin à Hong Kong, il a confié à Nikkei Asia : « Je ne dis pas non, mais je ne dis pas oui non plus. » Cette ambiguïté calculée prouve une chose : les enfants Trump ne laisseront personne — certainement pas un ancien critique devenu laquais comme Vance — leur voler l’héritage paternel.
Le mépris public s’installe
Octobre 2025. Vance encaisse coup après coup. Sur ABC News, George Stephanopoulos le cuisine pendant plusieurs minutes au sujet de Tom Homan, le « tsar de la frontière » accusé d’avoir accepté un pot-de-vin de 50 000 dollars lors d’une opération du FBI. Vance se débat, esquive, tente de dévier la conversation… mais Stephanopoulos ne lâche rien. « Avez-vous accepté les 50 000 dollars, oui ou non ? » insiste le journaliste. Vance bafouille, accuse le journaliste de perdre sa crédibilité, et finalement… l’interview est coupée net. En pleine phrase. Une humiliation publique de plus pour un vice-président censé incarner l’avenir du parti. Quelques semaines plus tard, sur NewsNation, Steve Bannon — l’ancien stratège de Trump — alimente la confusion en évoquant « plusieurs alternatives » permettant à Trump de briguer un troisième mandat, une manœuvre inconstitutionnelle qui relèguerait Vance au rang de simple figurant. Vance pensait avoir sécurisé sa place. Il découvre qu’il n’a rien du tout — juste une étiquette temporaire sur un costume trop grand pour lui.
La montée fulgurante de Vance
De critique à serviteur
JD Vance n’a pas toujours été un fidèle de Trump. Loin de là. En 2016, pendant la première campagne présidentielle de Trump, Vance le qualifiait ouvertement de « cynique » et de « répugnant ». Sur les réseaux sociaux, il comparait Trump à Hitler, un démagogue dangereux menaçant la démocratie américaine. Puis quelque chose s’est brisé — ou s’est vendu. En 2022, Vance s’est présenté au Sénat de l’Ohio avec la bénédiction de Trump, et dès lors, sa transformation était complète. Il est devenu un porte-parole zélé du populisme trumpiste, défendant chaque décision présidentielle avec une ferveur religieuse. L’ancien critique était devenu le laquais parfait. Trump l’a repéré — non pas pour sa loyauté réelle (Trump ne croit pas à la loyauté), mais pour son utilité. Vance incarnait une nouvelle génération, jeune, articulé, capable de traduire le message MAGA dans un langage légèrement moins brutal. En juillet 2024, Trump l’a choisi comme colistier, et Vance a cru avoir gagné le gros lot.
Le piège de la vice-présidence
Mais la vice-présidence américaine est un piège doré. Historiquement, les vice-présidents qui réussissent à accéder à la présidence sont rares. Mike Pence, le prédécesseur de Vance, en sait quelque chose : après avoir servi loyalement pendant quatre ans, il a été jeté aux loups le 6 janvier 2021, lorsque Trump a exigé qu’il invalide les résultats électoraux. Pence a refusé, et sa carrière politique s’est effondrée. Vance, lui, a juré de ne jamais commettre la même erreur. Il approuve tout — même les décisions les plus controversées, même les mensonges les plus flagrants. Il insulte l’Église catholique pour sa politique d’accueil des migrants. Il menace les juges fédéraux. Il défend l’indéfendable. Et pourtant, malgré cette obéissance aveugle, Trump ne lui donne rien. Pas de promesse. Pas d’endorsement. Juste des compliments vides : « Il fait du bon travail. Il est très capable. » Des mots creux qu’on lance à un employé avant de le virer.
Les ambitions contrariées
Vance rêvait d’être l’héritier incontesté du mouvement MAGA. Il s’imaginait déjà en 2028, porté par la base trumpiste, surfant sur la vague populiste pour entrer à la Maison-Blanche. Mais Trump ne lui laissera jamais cette victoire facile. En mai 2025, lors d’une interview avec NBC News, Trump a mentionné deux successeurs potentiels : Marco Rubio, le secrétaire d’État, et… JD Vance. Dans cet ordre. Cette simple mention a semé la panique dans l’entourage de Vance. Rubio ? Un rival direct ? Certains conseillers de la Maison-Blanche ont commencé à parler de Rubio et Vance comme égaux dans l’esprit de Trump, une manœuvre classique du président pour maintenir ses subordonnés dans l’insécurité permanente. Trump adore ça — les voir se battre, ramper, supplier pour son approbation. Et pendant ce temps, les enfants Trump observent, sourient, et préparent leur propre ascension.
Les enfants Trump en embuscade
Donald Jr., le guerrier médiatique
Donald Trump Jr. est un animal politique. Contrairement à son père, qui a bâti son empire sur l’immobilier et la télé-réalité, Don Jr. a grandi dans l’arène médiatique moderne — podcasts, réseaux sociaux, interviews incendiaires. Il possède son propre podcast, où il défend avec virulence les positions de son père tout en sculptant sa propre image de combattant conservateur. En 2024, il a joué un rôle déterminant dans la sélection de Vance comme vice-président, poussant agressivement son nom auprès de Trump. Certains ont interprété ce soutien comme un geste désintéressé… mais d’autres y voient une stratégie plus sombre. En plaçant Vance au poste de vice-président, Don Jr. s’assurait que son père ne choisisse pas un rival trop puissant — quelqu’un comme Ron DeSantis ou Nikki Haley qui aurait pu menacer la dynastie Trump. Vance, lui, est contrôlable. Malléable. Et si jamais il devient trop ambitieux… Don Jr. sera là pour lui rappeler qui tire vraiment les ficelles.
Eric Trump, l’ambitieux discret
Eric Trump joue un jeu plus subtil. Moins visible que son frère aîné, il construit méthodiquement son empire personnel — un empire crypto, précisément. En 2025, Eric a sillonné l’Asie pour promouvoir World Liberty Financial, l’entreprise de cryptomonnaie familiale qui a généré des milliards de dollars, dont une partie provient d’investisseurs étrangers cherchant à influencer l’administration Trump. Eric se présente comme un homme d’affaires, pas un politicien… mais ses déclarations récentes racontent une autre histoire. « Je ne dis jamais non », a-t-il confié au sujet d’une éventuelle candidature présidentielle. « Ce serait facile », a-t-il ajouté, avec une arrogance tranquille. Eric sait qu’il possède un atout majeur : le nom Trump. Ce nom, à lui seul, mobilise des millions de partisans. Vance peut avoir toute l’expérience politique du monde, ça ne pèsera jamais face à la marque Trump. Et Eric le sait.
Ivanka et le retour possible
Ivanka Trump s’est officiellement retirée de la politique après le premier mandat de son père. Elle et son mari, Jared Kushner, ont quitté Washington en 2021, promettant de se concentrer sur leur vie privée et leurs affaires. Mais personne ne croit vraiment qu’elle a renoncé au pouvoir. Ivanka a toujours été la préférée de Trump — la plus sophistiquée, la plus calculatrice. Si jamais elle décide de revenir, ce sera en force. Certains analystes spéculent qu’elle pourrait se présenter en 2028 ou 2032, brisant ainsi le plafond de verre ultime : la première femme présidente… et une Trump. Ce serait l’ultime coup de maître — et pour Vance, la confirmation qu’il n’a jamais eu la moindre chance. Les Trump jouent aux échecs pendant que Vance joue aux dames. Et il perd.
Le plan « évident » de Vance
Éliminer la concurrence interne
Le plan de Vance était simple, presque enfantin dans sa naïveté. Première étape : se rendre indispensable à Trump en devenant le vice-président le plus obéissant de l’histoire. Deuxième étape : gagner la confiance de la base MAGA en défendant les positions les plus radicales, même celles qui répugnent à sa conscience (si tant est qu’il en ait encore une). Troisième étape : attendre patiemment que Trump quitte le pouvoir en 2029, puis se présenter avec son endorsement. Quatrième étape — et c’est là que ça devient intéressant — marginaliser les enfants Trump en les présentant comme des dilettantes, des héritiers privilégiés sans expérience politique réelle. Vance, lui, pourrait se vanter d’avoir été sénateur, vice-président, un vétéran de la politique. Les Trump ? Juste des businessmen jouant à la politique. Voilà ce que Vance espérait faire croire. Mais il a sous-estimé un détail crucial : dans l’univers Trump, l’expérience ne compte pas. Seul le sang compte.
Les erreurs tactiques s’accumulent
Vance multiplie les faux pas. En octobre 2025, lors de l’interview désastreuse avec George Stephanopoulos, il a montré sa faiblesse face à la pression médiatique. Au lieu de répondre calmement aux questions sur Tom Homan, il s’est énervé, accusant le journaliste de « perdre sa crédibilité » — une tactique que Trump maîtrise, mais qui sonne faux dans la bouche de Vance. Trump peut se permettre d’insulter les journalistes parce qu’il a cultivé pendant des décennies une image de combattant invincible. Vance, lui, ressemble juste à un politicien nerveux qui panique sous les projecteurs. Pire encore, il continue de défendre des positions impopulaires même auprès de la base conservatrice. Ses attaques contre l’Église catholique ont aliéné des millions de catholiques républicains. Ses menaces envers les juges fédéraux ont inquiété même les trumpistes les plus fervents. Vance essaie de surtrumper Trump, et ça ne marche pas. Personne ne veut une copie quand on peut avoir l’original… ou ses enfants.
La rupture inévitable
Trump n’a jamais eu l’intention de faire de Vance son héritier. Les signes étaient là dès le départ. En février 2025, quand Trump a répondu « Non » à la question de Baier, ce n’était pas un lapsus. C’était une déclaration. Trump garde ses options ouvertes — non pas parce qu’il est indécis, mais parce qu’il aime maintenir ses subordonnés dans l’incertitude. Il a mentionné Rubio comme successeur potentiel. Il a laissé planer la possibilité d’un troisième mandat (inconstitutionnel, mais Trump s’en fiche). Il a permis à ses enfants de développer leurs propres bases de pouvoir. Tout cela envoie un message clair à Vance : tu n’es pas l’élu. Tu es un outil. Et quand on n’a plus besoin d’un outil, on le jette. Vance commence à comprendre. Ses récentes déclarations publiques trahissent une anxiété croissante. « Ce qui est bon pour mon avenir est aussi ce qui est bon pour le peuple américain », a-t-il déclaré en février 2025, une phrase creuse qui révèle surtout sa peur de l’oubli.
Marco Rubio, le rival inattendu
L’ascension fulgurante du secrétaire d’État
Marco Rubio n’était pas censé être dans cette course. Ancien rival de Trump lors de la primaire républicaine de 2016, Rubio avait été humilié par Trump, surnommé « Little Marco », traîné dans la boue médiatique. Puis, comme tant d’autres, il s’est rallié. En 2025, Trump l’a nommé secrétaire d’État, un poste stratégique qui lui donne une visibilité internationale massive. Mais Trump ne s’est pas arrêté là. En mai 2025, il a également nommé Rubio conseiller à la sécurité nationale par intérim, une combinaison de fonctions qu’aucun officiel n’avait occupée simultanément depuis Henry Kissinger dans les années 1970. Ce double rôle catapulte Rubio au sommet de la hiérarchie politique. Soudainement, il n’est plus le rival écrasé de 2016 — il est le diplomate de confiance, l’homme qui négocie avec les puissances étrangères, celui qui apparaît aux côtés de Trump lors des grands sommets internationaux. Et Vance ? Il assiste à des funérailles et serre des mains lors de cérémonies protocolaires. La différence de stature est glaçante.
Trump joue la division
Trump adore monter ses subordonnés les uns contre les autres. C’est une technique qu’il a perfectionnée pendant des décennies dans le monde des affaires : créer une compétition interne, forcer les gens à se battre pour son approbation, puis observer qui émerge victorieux. Avec Vance et Rubio, il applique la même stratégie. Selon plusieurs sources proches de la Maison-Blanche, Trump taquine régulièrement les deux hommes au sujet de 2028, leur demandant lequel d’entre eux serait le meilleur candidat. Rubio et Vance prétendent publiquement être des amis, des alliés partageant la même vision. Mais en privé, la tension est palpable. Les conseillers de Rubio reconnaissent que Vance a l’avantage structurel en tant que vice-président… mais ils ajoutent aussi que si Vance trébuche, Rubio sera prêt à prendre sa place. Les conseillers de Vance, eux, minimisent la menace Rubio, affirmant qu’il n’a aucune chance face à la machine politique de Vance. Mais leurs dénégations sonnent creuses. Ils savent que Trump ne leur doit rien. Et qu’il pourrait choisir Rubio demain matin, juste pour le plaisir de voir Vance s’effondrer.
Un équilibre précaire
Pour l’instant, Vance et Rubio maintiennent une coexistence tendue. Ils se croisent lors des réunions du Cabinet, échangent des sourires polis, évitent les affrontements directs. Mais tout le monde à Washington sait que cette trêve est temporaire. En coulisses, leurs équipes respectives se livrent une guerre d’influences. Chaque apparition publique est scrutée. Chaque déclaration est analysée. Qui obtient plus de temps d’antenne ? Qui est mentionné en premier par Trump ? Qui reçoit les missions les plus prestigieuses ? Ces questions obsèdent les stratèges des deux camps. Et pendant que Vance et Rubio se concentrent sur leur rivalité, les enfants Trump continuent tranquillement de bâtir leurs propres réseaux, conscients qu’au final, ni Vance ni Rubio ne pourront rivaliser avec le nom Trump. La dynastie écrase toujours les serviteurs.
La base MAGA hésite
Vance manque de charisme
Les sondages sont impitoyables. Selon un sondage républicain publié en mars 2025, Donald Trump Jr. arrive en deuxième position parmi les candidats potentiels pour 2028, juste derrière JD Vance. Marco Rubio occupe la troisième place, suivi de Ron DeSantis et Mike Pompeo. Mais ce qui inquiète vraiment l’entourage de Vance, ce sont les cotes de popularité. Vance n’est pas aimé. Même au sein de la base MAGA, il est perçu comme froid, calculateur, dépourvu de l’énergie brute qui caractérise Trump. Lors de ses apparitions publiques, il reçoit des applaudissements polis — jamais l’enthousiasme délirant que Trump ou même Don Jr. provoquent. Les militants républicains respectent Vance pour sa loyauté envers Trump, mais ils ne l’aiment pas. Et en politique, surtout dans l’ère Trump, l’amour de la base est tout. Sans cette connexion émotionnelle, Vance n’est qu’un bureaucrate avec un costume trop bien coupé.
Les enfants Trump captent l’énergie
Pendant ce temps, Donald Trump Jr. et Eric Trump récoltent des ovations à chaque meeting conservateur. Don Jr., avec son style agressif et ses punchlines incisives, ressemble à une version plus jeune et plus énergique de son père. Lors du rassemblement au Madison Square Garden en octobre 2024, Don Jr. a enflammé la foule avec un discours qui mélangeait humour, rage et nationalisme. Les partisans de Trump adorent ça. Ils voient en lui un guerrier authentique, pas un opportuniste comme Vance. Eric, moins flamboyant, compense par une image de sérieux et de compétence. Ses interventions sur la cryptomonnaie et l’économie le positionnent comme un leader potentiel capable de comprendre les enjeux modernes. Les deux frères cultivent méticuleusement leurs bases de soutien, participant à des podcasts, multipliant les apparitions sur les chaînes conservatrices, renforçant l’idée que l’avenir du trumpisme passe par la famille Trump… et personne d’autre.
Les paris en ligne révèlent la vérité
Les plateformes de paris politiques offrent un aperçu brutal de la réalité. Selon Star Sports, Donald Trump Jr. possède actuellement des cotes de 25/1 (environ 38 % de probabilité) pour remporter l’élection présidentielle de 2028. Vance reste favori, mais son avance se réduit. Rubio gagne du terrain. Et Don Jr. continue de grimper. Les parieurs — souvent plus lucides que les analystes traditionnels — voient ce que tout le monde refuse encore d’admettre : Vance est en train de perdre cette course avant même qu’elle ne commence officiellement. Chaque mois qui passe, chaque humiliation publique, chaque hésitation de Trump à l’endorser, érode un peu plus sa position. Les paris reflètent une vérité simple : dans l’univers Trump, le sang bat toujours l’expérience. Et Vance n’a pas le bon ADN.
Les scandales empoisonnent Vance
L’affaire Tom Homan
Tom Homan, le « tsar de la frontière » de l’administration Trump, est au cœur d’un scandale explosif. En septembre 2024, des agents du FBI infiltrés l’auraient enregistré en train d’accepter 50 000 dollars en liquide, prétendument en échange de promesses de contrats gouvernementaux liés à l’immigration. L’enquête a été fermée, mais les enregistrements existent. ProPublica et d’autres médias ont rapporté que le FBI possède une vidéo de la transaction. La Maison-Blanche nie. Homan lui-même reste évasif. Et Vance ? Il est coincé. En tant que vice-président, il doit défendre Homan — un homme choisi personnellement par Trump. Mais en défendant Homan, il se lie à un scandale qui pourrait exploser à tout moment. Lors de son interview catastrophique avec Stephanopoulos, Vance a tenté de balayer l’affaire comme une « diffamation ridicule ». Mais son malaise était palpable. Si des preuves plus accablantes émergent, Vance sera éclaboussé. Et Trump n’hésitera pas une seconde à sacrifier Vance pour protéger Homan… ou lui-même.
Positions controversées sur la famille
Vance s’est aliéné de larges pans de l’électorat avec ses déclarations sur la famille traditionnelle. Il a suggéré que les enfants devraient être élevés uniquement par leurs parents biologiques, dénigrant les familles recomposées, les parents adoptifs, et les foyers monoparentaux. Ces commentaires ont provoqué une tempête médiatique. Des millions d’Américains vivent dans des configurations familiales non traditionnelles, et les insulter était une erreur politique majeure. Vance a également critiqué les femmes sans enfants, affirmant qu’elles devraient avoir moins de poids politique — une position qu’il a tenté de modérer, mais qui continue de le hanter. Ces controverses ne passent pas auprès de la base républicaine modérée, et elles donnent des munitions infinies aux démocrates. Vance croyait solidifier son image de conservateur pur et dur, mais il a surtout réussi à se mettre à dos des électeurs qu’il aurait pu convaincre en 2028.
Les attaques contre l’Église catholique
En mars 2025, Vance a publiquement critiqué l’Église catholique pour sa politique d’accueil des migrants, accusant les évêques de « trahir » les valeurs américaines. Cette déclaration a choqué même les catholiques conservateurs, qui représentent une portion significative de la base républicaine. Vance, lui-même catholique converti, semblait renier sa propre Église pour plaire à Trump. Mais le calcul était maladroit. Les catholiques conservateurs valorisent la loyauté institutionnelle, et voir Vance attaquer ouvertement l’Église a été perçu comme une trahison. Les évêques ont riposté, défendant leur mission humanitaire. Des groupes catholiques influents ont commencé à prendre leurs distances avec Vance. Et pendant ce temps, les enfants Trump — qui évitent soigneusement de s’aliéner des blocs électoraux entiers — observaient les dégâts s’accumuler.
Conclusion
L’illusion de la succession
JD Vance a passé presque deux ans à croire qu’il serait le successeur naturel de Donald Trump. Il a sacrifié ses principes, renié ses critiques passées, défendu l’indéfendable, tout ça pour une promesse qui n’a jamais existé. Trump ne lui doit rien. Trump ne promet rien. Et surtout, Trump ne laissera jamais un étranger hériter de l’empire qu’il a bâti. Les enfants Trump — Donald Jr., Eric, peut-être même Ivanka — observent, attendent, et se préparent. Ils savent que le nom Trump vaut plus que toute expérience politique. Ils savent que la base MAGA leur appartient par héritage, pas par mérite. Et ils savent que Vance, malgré toute son obéissance, n’est qu’un intrus temporaire dans un jeu familial. L’humiliation publique de Vance — ce « Non » brutal de Trump en février 2025 — n’était pas un accident. C’était un message. Vance n’a jamais eu de plan pour éliminer les enfants Trump. Il n’en a jamais eu le pouvoir. Tout ce qu’il a fait, c’est se rendre complice de sa propre marginalisation.
Ce qui change maintenant
Le paysage politique républicain de 2028 se dessine avec une clarté croissante. Vance reste officiellement le vice-président, mais son capital politique s’effrite chaque jour. Marco Rubio gagne en influence, solidifiant sa position de rival crédible. Donald Trump Jr. et Eric Trump construisent méthodiquement leurs bases de soutien, mobilisant la machine MAGA au profit de la dynastie familiale. Les paris politiques reflètent cette réalité : Vance reste favori, mais son avance se réduit. Les scandales continuent de le fragiliser. Ses positions controversées l’isolent. Et Trump refuse obstinément de l’endorser publiquement. Pendant ce temps, la Maison-Blanche alimente délibérément la compétition entre Vance, Rubio, et les enfants Trump, une stratégie classique de Trump pour maintenir le contrôle absolu. En 2028, quand viendra le moment de choisir un successeur, Trump pourrait très bien bypasser Vance complètement, endossant l’un de ses fils ou imposant un candidat surprise. Vance l’a sûrement compris. Mais il est trop tard pour faire marche arrière.
La leçon brutale de l’ambition
L’histoire de JD Vance est une parabole moderne sur l’ambition aveugle. Il croyait pouvoir instrumentaliser Trump pour accéder au sommet. Il croyait que la loyauté serait récompensée. Il croyait que l’expérience politique compterait face au nom de famille. Il avait tort sur toute la ligne. Les Trump ne partagent pas le pouvoir. Ils le monopolisent. Et quiconque croit pouvoir infiltrer leur cercle sans porter leur nom est condamné à la frustration et à l’humiliation. Vance restera probablement vice-président jusqu’en 2029, un titre impressionnant sur le papier, mais dénué de réel pouvoir ou d’avenir. Il aura passé quatre ans à servir un homme qui le méprise, à défendre des politiques qu’il ne comprend pas, à espérer une récompense qui ne viendra jamais. Et quand tout sera fini, quand Trump quittera la Maison-Blanche et que la bataille pour 2028 commencera vraiment, Vance découvrira la vérité la plus cruelle de toutes : il n’a jamais été dans la course. Il n’a jamais eu le moindre plan pour éliminer les enfants Trump. Parce que dans l’univers Trump, les enfants gagnent toujours.