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L’humiliation publique au sommet de Charm el-Cheikh

Lundi 13 octobre 2025. Charm el-Cheikh, Égypte. Sous les lumières éclatantes des caméras du monde entier, Donald Trump vient de réussir l’impossible — un accord de paix historique entre Israël et le Hamas, mettant fin à plus de deux ans de guerre dévastatrice à Gaza. Plus de trente chefs d’État et de gouvernement sont rassemblés dans la station balnéaire égyptienne pour signer le document qui scelle cet accord. Trump se lève pour remercier les dirigeants présents… et c’est là que ça dérape. « Merci beaucoup Emmanuel », lance-t-il d’abord, parcourant la salle des yeux. « J’aurais imaginé Emmanuel debout quelque part derrière moi, mais où est-il ? » Trump se retourne, cherche du regard, fait mine de ne pas trouver le président français. Puis, avec ce sourire narquois qu’il maîtrise si bien : « Je n’arrive pas à croire que tu l’aies joué profil bas aujourd’hui. » L’assemblée éclate de rire. Macron, assis au fond, esquisse un sourire gêné. Trump vient de l’humilier devant le gratin diplomatique mondial — et tout ça en direct.

Le contexte explosif de cette pique

Cette remarque n’était pas innocente. Loin de là. Macron traverse actuellement la pire crise politique de son mandat — peut-être même la pire crise qu’un président français ait connue depuis des décennies. Son gouvernement vient de s’effondrer pour la cinquième fois en moins de deux ans. Son premier ministre, Sébastien Lecornu, a démissionné après seulement quatorze heures en fonction — un record humiliant. Macron l’a renommé vendredi dernier, déclenchant une vague d’indignation chez les partis d’opposition qui menacent de renverser à nouveau le gouvernement d’ici la fin de la semaine. Le président français, jadis considéré comme le jeune réformateur audacieux qui allait moderniser la France, est désormais perçu comme un autocrate déconnecté, un homme politique arrogant dont la cote de popularité stagne sous les 20 pour cent. Pendant que la France brûle — grèves, manifestations, chaos parlementaire — Macron a décidé de fuir à Charm el-Cheikh pour participer au sommet sur Gaza. Et Trump, qui ne rate jamais une occasion de planter un couteau dans le dos d’un allié affaibli, a choisi ce moment précis pour le ridiculiser publiquement.

La poignée de main musclée qui a tout révélé

Avant même cette remarque humiliante, les tensions entre Trump et Macron avaient déjà éclaté au grand jour. Lorsque les deux présidents se sont rencontrés en arrivant au sommet, leur poignée de main a duré plus de trente secondes — une éternité en termes diplomatiques. Les caméras ont capturé chaque instant : Trump serrant fermement la main de Macron, refusant de lâcher prise, fixant le président français avec un regard de défi. Macron, lui, tentait de maintenir un sourire politique, mais son malaise était palpable. On aurait dit deux boxeurs mesurant leur adversaire avant le premier round. Cette poignée de main, analysée et décortiquée par tous les médias mondiaux, symbolisait parfaitement la relation toxique entre les deux hommes. Macron aime se présenter comme l’« ami » de Trump, le seul leader européen capable de négocier avec le président américain imprévisible. Il a même déclaré publiquement qu’il pouvait appeler Trump « à tout moment ». Mais Trump, lui, ne considère Macron que comme un laquais — un petit homme politique européen qui se croit important, mais qui n’a ni le pouvoir ni l’influence pour compter vraiment. Et lundi soir, Trump l’a rappelé au monde entier.

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